Comment une société peut-elle former une élite aussi éloignée des gens et surtout aussi peu supérieure, sauf en mensonge ? La dame qui s’occupe des poubelles de notre immeuble a beaucoup plus de classe que les gens qu’on va vous présenter. Il y a manifestement un hiatus entre ce que sont les Français dans leur grande majorité, plutôt respectueux, pas cons et assez mal-pensants (une fois éloignées les balances et les oreilles indiscrètes) et cette tribu qu’on appelle l’élite culturelle. Comme si on nous imposait des entités totalement étrangères à l’esprit national. Même Ruquier avec ses jeux de mots ne reflète pas l’esprit français, puisqu’il se trouve être un communautariste bien-pensant à l’américaine.
Le vice qui voulait devenir aussi gros que la vertu
Dans le dernier ONPC daté du 27 avril 2019, la star c’est Kev Adams. Ni rigolez pas. Et Kev nous parle de la jalousie et de la frustration des « haters ». Définition du hater : celui qui n’aime pas l’humour de Kev, qui ne va pas voir les films de Kev ou qui pourrit Allociné avec des critiques anti-Kev. Kev dont les équipes à une époque, pas si éloignée, bourrait les urnes d’Allociné de critiques positives...
Deux ans plutôt, le 13 février 2016, Kev, dont la carrière doit tout à un réseau aussi secret qu’efficace (mais pas Odessa), était déjà l’invité d’ONPC dont il ne tenait pas la vedette, la faute à deux poids lourds du Système : le vaccinateur sioniste Michel Cymes et le ministre des Guerres sionistes Bernard-Henri Lévy, dit BHL.
Il y avait aussi le chanteur Dave, un croisement inoffensif des deux lobbies dominants, qui se consacre aujourd’hui à la cuisine, sa passion. Ce soir-là, personne ne risquait de contrarier BHL, et encore moins la paire Salomé-Moix (madame Glucksmann et le sabbat goy de BHL), on était entre sionistes de bonne compagnie, tout cela sur la télé publique.
Dans sa justification boiteuse contre les haters (comprendre les antisémites à demi-mot), Kev reçoit le soutien du ténor marocain Bilal Hassani, qui représentera la France au concours de la chanson eurosioniste à Tel-Aviv cette année. Un débat sans contradiction arbitré par le duo LGBTo-sioniste Angot-Consigny. Si avec tout ça les injonctions mondialistes ne sont pas claires...
Tribalisation de tous les secteurs sans exception
On va dire qu’on exagère, l’équipe de stagiaires de CheckNews de Libé va encore nous chercher des poux comme sur le dernier Chouard, mais pourquoi sommes-nous les seuls à dénoncer ce scandale, cette privatisation communautaire ? C’est quand même fort de café, madame la France. Même tarif en politique qu’en médias, tout le monde fait semblant de ne pas voir ce qui crève les yeux.
Pour prendre le pouvoir en France dans un secteur d’activité c’est assez facile, il suffit de dire que les non sionistes sont antisionistes, donc antisémites, et que les non homosexuels sont homophobes, de les dénoncer sur la place publique et le tour est joué. Tous les milieux se vident de leurs éléments non conformes à cette double pression. Une campagne de délation mue par les intérêts croisés des deux lobbies se met en place dans l’université, pour l’école c’est déjà fait, le nettoyage est presque terminé. On en vient presque à placer tous nos espoirs dans les cancres de banlieue qui foutent la merde en classe car ils sont en quelque sorte les derniers résistants à cet ordre nouveau qui écrase l’esprit français.
Avant on dénonçait les juifs, aujourd’hui il faut dénoncer le racisme (comprendre que le racisme c’est les vilains musulmans noirs et arabes et les vilains chrétiens blancs)...
Finalement, ces sales gosses qui osent la ramener quand les profs font leurs cours de propagande sur l’homophobie et l’antisémitisme, ce sont des bons Français au sens premier qui s’ignorent. Bien sûr, ils foutent la merde par ailleurs, c’est pas des anges mais de toute façon le système (scolaire et médiatique) les envoie dans les décors et leur ment comme un arracheur de dents nazi. Alors... qu’est-ce qu’ils ont à perdre ? C’est chiant pour les autres qui n’y sont pour rien, on est d’accord, mais la politique, ça a toujours été de casser des œufs.
Foutre la merde dans cet éteignoir à intelligence(s) c’est peut-être ce qui est en train d’arriver de mieux à une école détériorée par le gauchisme. On dit que les établissements scolaires de banlieue sont pourris, c’est vrai, mais ce n’est rien à côté de la gangrène mentale instillée par les autorités rectorales depuis Mai 68. La gauche a menti aux enfants, et surtout aux enfants des pauvres, qu’ils soient blancs ou pas. Elle leur a fait croire avec l’antiracisme et l’égalité républicaine qu’ils auraient une place de choix dans le Système, elle les valorisait en paroles, mais la bourgeoisie savait très bien qu’elle les truandait profond.
« Évidemment l’antisémitisme est présent, il est régulièrement présent, il n’est pas tout le temps présent, ce n’est pas systématique, là encore il ne faut pas imaginer que les élèves n’ont que “sale juif” à la bouche, ce n’est pas vrai, mais c’est une réalité que l’antisémitisme est présent, il est présent dans la langue il est présent dans les remarques, et il est parfois présent dans les cours quand il est question des juifs. »
Dans la bouche de ces sales gosses, de ces Eichmann de banlieue, l’antisémitisme ce n’est pas « la haine des juifs » comme le professent la LICRA et le CRIF, mais la haine de ce mensonge qui les dirige vers la poubelle sociale alors que d’autres prennent les chemins du bonheur bourgeois, comme Kev, qui se dit « bien dans ses baskets », c’est-à-dire heureux. Ce que ces enfants visent à travers « les juifs » c’est la structure de pouvoir qui ne leur laisse aucune chance de monter dans l’avion de Kev. Eux restent sur le tarmac à ramasser les miettes du banquet tombées du zingue.
Dans l’extrait d’octobre 2015, c’est Patricia « Sale juif passe-moi une feuille c’est des choses qu’on peut entendre dans votre classe ? » Loison qui interroge complaisamment, sans jamais le contrarier par une question journalistique, Iannis Roder, auteur d’un livre sur l’école qui rappelle l’ouvrage préféré de Finkielkraut, Les Territoires perdus de la République. Loison est l’autre invitée de ONPC du 27 avril dans la case réussite de l’antiracisme. Elle sort un livre « poignant », selon la presse, sur le conte de fées qui l’a arrachée des trottoirs de la misère indienne. Tout ça pour servir la soupe au sionisme à la télé française ! C’était bien la peine de faire tous ces efforts !
Pour une Patricia Loison et son parcours exemplaire qui sert de promotion au système antiraciste, combien d’échecs pour l’éducation gauchiste à l’école ?