C’est évidemment la question sans réponse... officielle. Personne n’aura jamais la preuve, à part les principaux protagonistes de cette affaire – car c’en est une – qui voit une émission de liberté d’expression sur le service public disparaître.
Personne n’a oublié la soirée homérique où Jakubowicz et une pasionaria du lobby ont attaqué Bricmont et la vérité, menaçant en direct l’animateur et arbitre des débats Frédéric Taddeï des foudres du ciel (sioniste) pour avoir invité Marc-Édouard Nabe (qui avait d’ailleurs cherché à se sortir de sa relégation médiatique en chargeant Soral et Dieudonné de tous les maux). Incroyable, du jamais vu, et pourtant, c’était sous nos yeux.
Mais le casier judiciaire de Taddeï était déjà bien rempli, trop bien rempli : à chaque fois qu’il était invité pour défendre son émission – régulièrement attaquée – dans ces émissions de télé sur la télé, il devait se justifier d’avoir invité Alain Soral. Programmés pour défendre le même clan (au pouvoir) et attaquer les mêmes ennemis (la réinformation), ses confrères bien soumis répercutaient la menace des Maîtres en reprochant à Taddeï sa liberté d’invitation.
Pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour comprendre que l’étau se resserrait. Mais, alors que le boulet était passé très près de la tête de Taddeï le 10 janvier 2014, c’est seulement en mai 2016 que l’arrêt de son émission est acté. Traduction ? Le couperet antidémocratique tombe très progressivement, la marque de la censure intelligente dans ces dictatures avancées qu’on appelle démocraties. Et le 17 janvier, une semaine après le crime, France 2 envoyait une sonde sur le remplacement de CSOJ par un talk-show... d’Alessandra Sublet, ce qui se fait de plus rassurant en la matière : légère, sexy, sous-cultivée. Donc triplement contrôlable.
- Alessandra et son rire pré-enregistré
En faisant fuiter une rumeur puis en l’infirmant, un classique de la communication politique (quand on veut passer une « réforme » impopulaire) on tâte le terrain, et surtout, on mesure la réaction éventuelle du public, des médias, et de l’Internet. À l’époque, on peut dire que les Maîtres avaient reculé. On peut aussi y voir le poids médiatique non négligeable de la productrice de CSOJ, Rachel Kahn, madame Jean-François Kahn à la ville (présent au côté de Bricmont dans la fameuse émission du 10 janvier 2014), qui n’est pas soupçonnable d’antisionisme virulent.
Ainsi, peu à peu, pour des raisons d’audience (qui n’ont jamais empêché d’autres animateurs bien vus par le pouvoir de conserver des émissions qui ne marchent pas), les fenêtres de liberté éditoriale se ferment les unes après les autres sur la télévision publique qui, on le rappelle, même pour ceux qui ne la regardent pas, est financée par les impôts de TOUS les Français. Alors qu’elle sert manifestement les intérêts d’une minuscule partie d’entre eux.
La cerise véreuse sur le gâteau, c’est l’émission remplaçante sur la case du vendredi soir : elle échoit à Bangumi, la boîte de production de Yann Barthès et de son associé Laurent Bon, tous deux en recherche d’un animateur, puisque Barthès officiera sur TF1 à la rentrée. Nul doute que le présentateur de cette « grande émission culturelle », baptisée Stupéfiant ! (un titre piqué à Coluche), sera un valet de Barthès, qui est lui-même un valet de la dominance, ayant très bien intégré les contraintes communautaires (LGBT et sioniste) obligatoires. France 2 pourra enfin respirer. Michel Field, le copain de BHL, a gagné. Quant à Delphine Ernotte, sa femme de paille à la tête du groupe France Télévisions, il lui reste à avaler la couleuvre. Pauvre France... télévision.
Alain Soral dans Ce soir ou jamais, le 17 janvier 2011 :
À ne pas manquer, la prochaine émission Soral répond ! en direct sur ERTV :
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