À partir de lundi (15 février 2016), les migrants auront une semaine pour commencer à évacuer la partie sud du bidonville, soit la moitié de la « jungle ». Entre 800 et 1 000 personnes sont concernées. Si la population de migrants ne se déplace pas spontanément, la préfecture – qui se dit prête à les accueillir dans le centre d’accueil provisoire (CAP) inauguré en janvier – prendra un arrêté d’expulsion.
Alors que des associations tenaient une conférence de presse ce vendredi matin dans la « jungle » pour annoncer des dépôts de plaintes concernant des violences sur migrants, la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, en tenait une autre en sous-préfecture de Calais. Elle était accompagnée du nouveau sous-préfet de Calais, Vincent Berton, arrivé la semaine dernière et qui aura la charge de cette nouvelle étape dans le démantèlement de la lande.
Petite vue d’avion du camp de réfugiés :
À partir de lundi, les migrants auront ainsi une semaine pour commencer à quitter « la partie sud » du bidonville : 800 à 1 000 personnes sont concernées. Avant de rencontrer la presse, la préfète et le directeur départemental de la cohésion sociale, Serge Sarzinski, ont fait cette annonce aux « associations historiques » œuvrant auprès des migrants.
3 700 migrants dans la « jungle » selon le dernier recensement
« La police aux frontières vient de procéder à un nouveau comptage et nous estimons que dans la lande se trouvent aujourd’hui environ 3 700 personnes (contre 6 000 en octobre et entre 4 000 et 4 500 fin 2015), commence la préfète. Un millier de personnes environ sont hébergées dans nos structures d’accueil, donc 2 700 migrants vivent hors de ces structures. Les flux migratoires sont moins intenses, il y a moins d’arrivées à cette période de l’année. C’est le moment de passer à une autre étape. Je rappelle que nous estimons pouvoir recevoir au maximum 2 000 migrants à Calais. »
Cette jauge maximum a été fixée par le ministère de l’Intérieur, en concertation avec les autorités locales.
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Il y a six ans, la "jungle" avait déjà été démantelée en partie. Les caméras de TF1 étaient sur place...