Lorsqu’on visionne les photographies de la judoka Margaux Pinot au visage tuméfié, il semble évident que les faits de violences conjugales sont avérés. Mais lorsqu’on sait que le tribunal – de Bobigny de surcroît, peu connu pour ses jugements droitiers et conservateurs – a relaxé le compagnon par la décision de madame le président du tribunal, donc peu propice à une décision machiste, on se dit qu’il subsiste un mystère derrière cette affaire.
Dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai été victime d’une agression à mon domicile par mon compagnon et entraîneur.
J’ai été insultée, rouée de coups de poings,
ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée. pic.twitter.com/Ghbwg8NVQy— Margaux Pinot (@MargauxPinot2) December 1, 2021
Ce que ne nous montrent pas les médias, ce sont les photos du compagnon de la judoka, Alain Schmitt :
Après avoir écouté les récits contradictoires des deux parties, la présidente du tribunal évoquant un « manque de preuves » a déclaré : « Un tribunal n’est jamais là pour dire qui dit la vérité et qui ment. En l’occurrence nous n’avons pas assez de preuves de culpabilité. Le tribunal vous relaxe ».
Nous n’avons aucun avis définitif sur le malheureux événement, mais la vitesse avec laquelle les féministes de tout poil se sont emparées de cette actualité et avec laquelle les médias en ont fait leurs choux gras pourrait se retourner contre eux. La précipitation est bonne propagandiste mais pas nécessairement bonne conseillère. Et encore moins bon juge.