De la même façon que notre époque "déconstruit" les mâles (du moins elle essaie), les supposés fantasmes féminins visant à être un peu violenté, brutalisé ne sont qu’invention.
S’il est évident que certaines femmes aiment être dominées voire brutalisées, on est en réalité loin de la majorité. Celles qui aiment la brutalité sont en général des frigides. N’ayant pas été initiées aux subtilités de l’érotisme (qui est en quelque sorte la "poésie" sexuelle) elles peuvent vivre longtemps en prenant la surexcitation pour la jouissance orgasmique.
Celles qui ont la chance d’être initiées (souvent par d’autres femmes d’ailleurs et ce tout simplement parce que seules les femmes connaissent le corps des femmes et ses "secrets" orgasmiques) recherchent toujours des partenaires connaisseurs en érotisme.
Rappelons ici que érotisme n’égale pas sadisme. L’érotisme relève de la suggestion, de l’effleurement et de la durée des actes, ce qui par ailleurs n’exclut en aucun cas que l’on sache user d’accélération et de directivité à des moments clefs. Rien à voir avec le graveleux que notre époque vend comme pratiques d’émancipation !
Les hommes de la Grèce antique qui pratiquaient l’homosexualité le faisaient non pas parcequ’ils étaient "gays" (ce qu’essaient de nous démontrer en vain les homos) mais parce qu’ils initiaient les jeunes garçons aux pratiques érotiques et aux approches recommandées pour le futur époux hétéro. Cela n’exclut pas non plus que les plus âgés n’en profitaient pas pour s’adonner à leur propre fantasmes !
Il faut toujours remonter aux origines des us et croyances pour comprendre leurs dérives. Les dérives sont la caractéristiques de notre fin de civilisation. On inverse les valeurs originelles au profit de comportements malsains dont l’objectif réel n’est que la réification d’autrui. En clair, l’Autre devient mon objet de jouissance.
Cette réification d’autrui qui affecte à peu près tous les domaines de notre pathétique fin de civilisation conduit immanquablement à la barbarie... le "no limit" est son carburant et la perversion narcissique son moteur.