Du grand nombre de caméras de surveillances aux quatre coins de la cité-État aux lampadaires équipés de la reconnaissance faciale, Singapour a connu ces dernières années une véritable explosion des outils utilisés pour surveiller la population. Depuis septembre, ce sont désormais des robots patrouilleurs qui sont utilisés pour contrôler les habitants. De nombreuses voix s’élèvent pour protester contre cette surveillance intrusive.
Appelés « Xavier », ces robots possèdent des caméras qui leur permettent d’observer les alentours à 360 degrés et de voir dans l’obscurité. Ils recherchent les personnes qui fument en public, enfreignent les mesures sanitaires liées au Covid-19, garent leur vélo de manière incorrecte ou vendent des marchandises illégalement. Des policiers visionnant les images peuvent également communiquer directement avec les personnes en infractions grâce au robot.
« En une poignée de secondes, les images sont transmises à un centre de commandement et de contrôle. Le système d’analyse vidéo est programmé pour reconnaître la posture d’un homme, les contours d’une cigarette dans sa bouche et d’autres signes visuels », détaille The Strait Times.
Le gouvernement défend l’utilisation de ses robots en justifiant un manque de personnes disponibles.
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