Dur pour Charline, la gauchiasse crispante de France Inter : sa quotidienne d’humour collabo C’est encore nous ! disparaîtra de la grille, sous l’impulsion de la nouvelle patronne de la station, Adèle Van Reeth, madame Raphaël Enthoven à la ville, le grand philosophe qui vomit des injures contre ses adversaires politiques sur Twitter.
C'est émouvant quand le petit monde de la télé/radio découvre la violence que peut subir un salarié quand il est licencié.
Dommage que tous les travailleurs ne bénéficient pas du même soutien médiatique.
— Duval Philippe (@p_duval) May 11, 2023
Ce qui est drôle, c’est que cette éviction (Charline sera quand même recasée en hebdo) se passe entre gauchistes : Charline vient chialer sa race chez Lemoine & Cohen, et Adèle est tout sauf une national-bolchevique.
« On n’a jamais été aussi hauts dans les sondages. On a commencé avec 350 000 auditeurs en 2014. On est à 1,25 million. On en a gagné 100 000 par an. On a le même plaisir qu’au début, donc ça ne me serait pas venu à l’idée de passer en hebdomadaire... »
Nantie d’excellentes audiences, au point de rattraper Les Grosses Têtes de tata Ruquier, Charline s’interroge : si son émission gicle, c’est parce qu’elle dérange le pouvoir. Or, les médias publics en France sont soumis au choix du prince : Macron place qui il veut à la tête des chaînes ou des stations, et quand on le titille trop, il frappe. C’est de bonne guerre chez nous, depuis le général de Gaulle.
Sarkozy a eu moins eu le courage de nommer lui-même les patrons du SPA sans passer par un CSA (devenu Arcom), ce pseudo-gendarme de l’audiovisuel, ou par un comité de sages à la con. Le SPA, c’est le porte-parole du gouvernement, avec quelques nuances et libertés, point. Si on veut attaquer Macron, il faut aller sur une chaîne ou une station privée, par exemple celles de Bolloré, qui ne porte pas Macron dans son cœur.
Charline entraîne dans sa chute Waly Dia, la caution antiraciste de l’émission. Car il ne faut pas que des Blancs, dans la famille De Gauche, sinon ça fait désordre racisant (ou raciseur).
Charline 1 remplacée par Charline 2
Charline et ses amis se sont bien foutus de la gueule de Macron et de sa cour, ce en quoi ils avaient raison. Leurs attaques contre les patriotes, que ce soit Marine, Philippot, Dupont-Aignan ou Asselineau, n’auront pas suffi à contrebalancer le truc. On n’est donc pas dans une polémique sur la liberté d’expression, puisque ça tapait globalement sur la droite, pas sur la gauche.
Leur dossier s’est alourdi jour après jour, surtout après le flingage de Darmanin. Nous avons un regret, c’est que la gauchiasse belge n’ait pas profité de sa tribune pour flinguer un peu sa propre famille politique (Guillaume Meurice soutient LFI), mais c’est peut-être trop demander à des idéologues bornés.
Les Charline’s seront remplacés à 17h par l’équipe du lisse Matthieu Noël, qui ne fait pas trop de vagues sur le Château et ses larbins. Peut-être que ça picole moins chez eux. Mais quand on l’écoute, on se demande si Charline ne s’est pas glissée dans son corps...
Quoi qu’il en soit, on remercie Adèle car on a au moins échappé à Raphaël Enthoven en animateur de l’humour quotidien sur Inter. Avec l’oligarchie médiatique, entre les « fils de » et les pistonnés, les francs-macs et les gauchos, on peut s’attendre à tout.