Egalité et Réconciliation
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32 "intellectuels" militent pour que l’antisémitisme soit reconnu dans l’affaire Sarah Halimi

Finkielkraut, Badinter, Nora, De la Villardière...

Trente-deux intellectuels ont demandé, dans une tribune publiée dans Le Figaro dimanche 7 avril, qu’un procès ait lieu dans l’affaire du meurtre de Sarah Halimi, sexagénaire de confession juive tuée à son domicile à Paris.

 

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La question du discernement du suspect, interné après son arrestation, est centrale dans le dossier. La première expertise psychiatrique concluait que, la nuit du meurtre, il avait été pris d’une « bouffée délirante aiguë », liée à une forte consommation de cannabis, qui avait altéré son discernement sans pour autant l’abolir.

« En France, aujourd’hui, être juif serait-il une incitation au meurtre pour des déséquilibrés psychiatriques ? S’agit-il de préparer l’opinion à une réinterprétation de la dizaine d’assassinats de Français juifs par des islamistes ? La psychiatrisation est-elle le nouvel outil du déni de réalité ? », interroge la pétition intitulée L’assassin de Sarah Halimi ne doit pas échapper à un procès et signée par Alain Finkielkraut, Jacques Julliard, Pierre Manent, Pierre Nora, Mona Ozouf, Élisabeth Badinter, Bernard de la Villardière ou encore Paul Thibaud.

« Cette nouvelle tribune montre que le combat pour Sarah Halimi n’est pas terminé, que l’appareil judiciaire n’aura pas raison de notre volonté de justice », a déclaré la journaliste Noémie Halioua à i24NEWS et auteure de L’affaire Sarah Halimi.

Lire l’intégralité de l’article sur i24news.tv

 

Affaire Sarah Halimi : 32 intellectuels s’en mêlent…

 

Trente-deux intellectuels ont publié une tribune collective concernant la terrifiante affaire dont Sarah Halimi a été victime et pour laquelle Kobili Traoré a été mis en examen.

 

[...]

Ainsi, la pétition de ces 32 intellectuels peut s’analyser simplement comme une préférence pour la thèse de la responsabilité pénale atténuée.

Je relève qu’elle est contredite majoritairement.

Je note également – c’est un point central – une interrogation fondamentale des auteurs de la tribune : « En France, aujourd’hui, être juif serait-il une incitation au meurtre pour des déséquilibrés psychiatriques ? S’agit-il de préparer l’opinion à une réinterprétation de la dizaine d’assassinats de français juifs par des islamistes ? »

J’ai envie de leur retourner la question et ma crainte est inverse. Ce n’est pas la première fois qu’elle surgit et quelques procédures ont déjà fait apparaître qu’il serait inconcevable de déclarer irresponsable, pénalement, l’auteur d’un crime dont la victime était juive.

Comme si l’antisémitisme était une circonstance à ce point accablante qu’elle interdirait de scruter les tréfonds d’un être afin de déterminer sa rationalité criminelle ou son délire total ou partiel lors de l’action. Comme si cette irresponsabilité était une manière de dénier la gravité de la transgression et la malfaisance de l’antisémitisme.

Lire l’intégralité de l’article sur bvoltaire.fr

L’affaire Sarah Halimi, sur E&R :

 






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