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1er juin 1879 : le fils de Napoléon III est tué par les Zoulous

Mourir comme un lion à 23 ans

Avec la mort du prince impérial, survenue le 1er juin 1879, la France profonde, émue et consternée, s’associe dans la douleur aux partisans du régime bonapartiste frappés de stupeur par cette disparition inattendue.Tous les espoirs du parti impérialiste, qui reposaient sur le fils de Napoléon III, se sont brutalement effondrés. Une singulière destinée avait conduit à la mort celui qui aurait pu régner sur la France sous le nom de Napoléon IV. Mais que Napoléon-Eugène-Louis-Jean-Joseph Bonaparte était-il allé faire dans ce Zoulouland, dont la plupart des Français ignoraient jusqu’à l’existence ?

 

 

La dernière page d’une jeune vie

Le prince avait vécu son baptême du feu à l’âge de 14 ans au combat de Sarrebruck en 1870. Cette expérience l’avait marqué et, ne pouvant résister à sa vocation, il avait suivi les cours de l’école d’artillerie de Woolwich, en qualité de cadet à titre étranger. Il y subit une solide formation de novembre 1872 à février 1875. Titulaire d’un brevet de lieutenant, sa condition de prince impérial de France l’empêche d’être affecté dans un régiment britannique et après son stage de perfectionnement au camp d’Aldershot, il n’est pas employé. Prince il est, prince il doit rester. Il mène alors, sans grande conviction, une vie mondaine qui ne lui convient guère : réceptions, dîners, chasses et voyages finissent par l’ennuyer.

Il avait espéré untemps servir dans l’armée autrichienne contre les Turcs mais l’empereur François-Joseph ne l’avait pas voulu. Peut-être avait-il été effrayé de voir le fils du vainqueur de Solférino endosser l’uniforme autrichien. Le Destin pourtant est en route et va servir l’ambition aventurière du prince et lui permettre d’écrire la dernière page de sa jeune vie.

 

 

Tout commence bien loin de la campagne anglaise, lorsque le 22 janvier 1879, les guerriers zoulous du roi Cetewayo, infligent à l’armée britannique sa plus sévère défaite coloniale. Au pied des collines d’Isandhlwana dans le Transvaal au nord-est de l’Afrique du Sud, les farouches guerriers noirs, en moins d’une heure, ont écrasé les hommes du 24e régiment d’infanterie légère de Sa Gracieuse Majesté, et leurs auxiliaires indigènes. Anéanti dans ses effectifs, le régiment avait également perdu son drapeau, suprême déshonneur.

Remis de sa stupéfaction, le cabinet londonien décide l’envoi d’importantes troupes en renforts et d’en finir, par une campagne punitive, avec le Zoulouland. De nombreux jeunes officiers sont désignés pour l’Afrique du Sud. Du fond de sa campagne de Camden Place, dans le Kent, le prince impérial voit partir ses camarades de l’Académie militaire et d’Aldershot, avec nostalgie. Il est soldat depuis sa naissance ; il avait écrit au duc d’Elchingen : « Ce qui touche à l’armée m’intéresse ou plutôt me passionne ». Le sang qui coule dans ses veines est celui d’un Bonaparte. Rapidement, il prend sa décision ; il partira lui aussi en Afrique du Sud. L’élection, le 30 janvier 1879, de Jules Grévy à la présidence de la République française lui laisse une certaine liberté. En attendant que le régime ne tombe de lui-même, le jeune homme souhaitait parfaire sa formation militaire en séjournant dans une zone de combat. Le 17 février, il se précipite à Londres pour remettre directement entre les mains du ministre de la Guerre, lord Cambridge, sa requête d’engagement pour la durée de la campagne militaire qui s’ouvre.

Impatient, le prince impérial, qui ne doute pas un instant de la réponse positive du gouvernement britannique, écrit le 18 février à son ami Louis Conneau : « Je vous adresse ces quelques lignes pour vous annoncer une grande décision que j’ai prise et que de puissants mobiles m’ont dictée. Je pars dans neuf jours pour le Cap de Bonne-Espérance où la guerre a pris une grande extension et j’y resterai quelques mois […]. Je m’embarque le 27 février ».

Deux jours plus tard, c’est en plein préparatif que Louis reçoit la réponse ministérielle : c’est un refus courtois, mais ferme. Effondré, il va alors supplier sa mère d’intervenir directement auprès de la reine Victoria pour modifier cette décision. L’affliction du fils attendrit la mère ; l’impératrice cède et son affection sans borne va être la cause de son malheur.

C’est fou de joie que Louis reçoit le 24 février l’autorisation du duc de Cambridge de partir pour la durée de la campagne en Afrique du Sud. Mais, si le cabinet britannique a cédé à la pression royale, il a toutefois pris des mesures de précaution. Ainsi le prince n’est autorisé à se joindre à l’état-major du général Chelmsford que comme observateur, et qui plus est le port de l’uniforme ne lui sera accordé que si cet officier général lui en donne l’autorisation. Surtout, il n’est question d’aucun commandement pour lui. Les Anglais n’ont aucune intention de mettre en péril l’avenir de la dynastie impériale de France : on ne sait jamais !

[...]

L’arrivée en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud n’est pas l’Angleterre et la fièvre tropicale frappe tout Européen qui touche son sol. Louis ne fera pas exception. La fièvre le cloue au lit pour une dizaine de jours.

La nouvelle du retour de lord Chelmsford le remet sur pied et il se présente, le 20 avril, à son quartier général de Pietermaritzburg. Il présente au général en chef la lettre cachetée que le duc de Cambridge lui avait demandée de remettre en main propre. Le ministre de la Guerre y rappelle que le gouvernement anglais avait refusé au prince d’être enrôlé dans l’armée régulière, mais il lui demandait de se montrer bienveillant envers le jeune homme et de l’aider à suivre les opérations. Après en avoir pris connaissance, lord Chelmsford tend au prince la lettre et c’est ainsi que le jeune homme, encore grelottant de fièvre, peut lire : « Londres, 25 février 1879. Mon cher lord. Cette lettre vous sera présentée par le prince impérial qui va en Afrique pour son propre compte, pour voir autant que cela se peut la campagne prochaine contre les Zoulous. Le prince est très désireux d’aller en Afrique. Il a manifesté le désir d’être enrôlé dans notre armée, mais le gouvernement a considéré comme impossible de satisfaire à ce désir. Toutefois le gouvernement m’autorise à vous écrire, à vous et à sir Bartle Frère pour vous prier de lui témoigner de la bienveillance, et de lui prêter assistance pour qu’il puisse suivre, autant que cela sera possible, les opérations avec les colonnes d’expédition. J’espère que vous le ferez. C’est un excellent jeune homme, plein d’esprit et de courage et comptant beaucoup de vieux amis parmi les cadets de l’artillerie […]. Ma seule crainte est qu’il soit trop courageux. Cambridge ».

À cette lecture, le prince qui souhaitait être traité comme un simple officier subalterne et servir en première ligne, se montra abattu. Il défendit si bien sa cause que devant tant de frustration et d’insistance, lord Chelmsford qui avait d’autres chats à fouetter, finit par céder et oublia ses réticences. Il nomma le petit-neveu de Napoléon Ier deputy assistant du quarter master general le colonel Harrison des Royal Engineers. Cela lui permettait de l’affecter ainsi à son propre état-major et d’avoir l’œil sur lui. Le jeune prince est heureux, il est enfin parvenu à ses fins : il porte l’uniforme et va se rapprocher, en même temps que le quartier général, du théâtre des opérations.

[...]

 

Les Britanniques avancent de plus en plus en territoire zoulou. De Koppie Allein, où sa division campe, depuis le 28 mai, le prince continue à prendre part à de nombreuses patrouilles.

Le 31 mai, lord Chelmsford décide d’entamer son offensive sur Ulundi, la capitale du roi Cetewayo. Ses deux divisions doivent pour cela traverser la Blood River. Il fait ordonner au colonel Harrison, chef des missions de reconnaissance, d’y rechercher un emplacement pour installer le campement de la 2e division qui doit passer le fleuve le surlendemain.

Le colonel accepte que le prince impérial soit chargé de la mission qui ne lui paraît pas présenter de dangers particuliers. Cette patrouille de reconnaissance, composée de 6 soldats et de 6 Basutos lesquels font office d’éclaireurs, doit d’ailleurs être commandée par le major Bettington. Malheureusement ce dernier, qui n’a pas été prévenu de cette mission, est déjà parti pour une autre expédition. C’est un autre officier qui sera désigné pour commander le détachement : Jahleel Brenton Carey. Il vient d’être si récemment promu capitaine qu’il n’en porte pas encore les galons. Âgé de 31 ans, cet officier d’infanterie vient des Indes et n’est en Afrique du Sud que depuis un mois et demi. En lui donnant ses ordres, le colonel prend soin de lui dire : « You will look after the prince ».

 

La journée fatale

Levé dès l’aube de ce dimanche 1er juin, le prince impérial est enjoué, la vie de soldat lui sied à merveille. Il ignore qu’il ne verra pas le jour finir. Au cours de cette patrouille, il a ordre de faire les relevés topographiques pour l’établissement du futur campement. Carey a, lui, la charge de commander l’escorte et de veiller sur le prince.

[...]

Il est 9 heures du matin et les Basutos ne sont toujours pas arrivés. En fait, ils n’ont même pas été prévenus : la rigueur militaire ne semble pas être de mise dans l’organisation des patrouilles. Finalement, Carey, se contentant de la présence du cafre qui doit lui servir de guide, ordonne le départ de la petite colonne.

Carey et le prince chevauchent en compagnie du sergent Willis, du caporal Grubb et des soldats Abel, Cochrane, Rogers et Le Tocq. Au pied de l’Itelezi, à une dizaine de kilomètres de Koppie Allein, ils rencontrent une troupe dirigée par le colonel Harrison. Ce dernier ne fait aucune remarque concernant l’absence des guerriers basutos, ni sur le fait que la moitié des cavaliers n’a pas pris sa carabine, pas plus que n’en fera le major Grenfell, qui croisera également leur route. Là encore, cette négligence ne peut que surprendre. Pour ces militaires, le mouvement de masse de leurs troupes a chassé les Zoulous dans l’intérieur des terres et le danger ne paraît pas si grand au point d’assurer une escorte plus forte pour le prince dans une région que les patrouilles quadrillent en permanence.

[...]

 

Face aux Zoulous

Vers 15 h 30, le cafre qui était parti chercher de l’eau revient précipitamment. Il alerte Carey, il a aperçu des indigènes à la rivière. Le capitaine ordonne de seller les chevaux. Tout reste calme, rien alentour n’indique une quelconque agitation. D’ailleurs, le prince ne se presse pas et réclame encore un peu de temps pour terminer son croquis. Est-ce la qualité princière de son subordonné qui fait hésiter Carey ? Toujours est-il que l’officier reste indécis et attend que le prince achève son dessin. Tout à coup des coups de feu rappellent le groupe à la réalité ; Carey hurle l’ordre de monter en selle et aussitôt, hommes, et chevaux prennent la fuite, à bride abattue. Tous ? Non, car le soldat Rogers, atteint par une balle, s’effondre et le prince n’est toujours pas en selle. Percy, voyant ses congénères détaler, s’est mis à galoper après eux. Le prince court à son côté et tente de sauter en selle en voltige, mouvement dans lequel il excelle pourtant pour l’avoir exécuté tant de fois, au cours d’exercices de cavalerie. Le soldat Le Tocq passant à sa hauteur, lui crie en français : « Dépêchez-vous monsieur, s’il vous plaît  ». Un peu plus loin, le soldat Abel, blessé, tombe de cheval et aussitôt des Zoulous se ruent sur lui et l’achèvent. Accroché à la fonte gauche et à la selle, le prince est entraîné par Percy vers une donga toute proche.

Lire la suite du récit sur napoleon.org

La dynastie des Napoléon, sur E&R :

 






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42 Commentaires

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  • #1478760
    Le 2 juin 2016 à 09:11 par lumumbasankaramoumiéettantdautres
    1er juin 1879 : le fils de Napoléon III est tué par les Zoulous

    Les zoulous ce digne peuple Bantou, une fierté africaine. Ils se sont férocement battus contre ces pilleurs d’antan, dont ce Napoléon fait parti, et qui à mon grand dam subsiste aujourd’hui et parasite le continent tout entier. Permettant aux Ménards, zémouriens et autres hypocrites (dont certain pullulent sur ce site) de parler de ré migration forcé sans jamais soulever la question première de cette immigration. Je concois qu’en tant que bazané bien qu’étant née ici je ne serai jamais considéré, encore une fois par certain, comme Français. Et je comprend également qu’il me demandent de partir. Cependant, je ne l’accepterai que lorsqu’il auront un raisonnement conséquent : "barres toi à Zoulouland et on se barre de chez toi". Sans quoi il nous force de fait au maquis et ce n’est pas Zemmour ou Ménard qui seront en première ligne, comme d’habitude, mais les dignes héritiers du grand Shaka Zulu et de ce Napoleon III. En d’autres termes le peuple, et il ira seul au casse pipe, pour le plus grand bonheur de nos manipulateurs. Egalité et réconciliation ou la valise ET le cercueil, les dés sont jetés.

     

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    • #1478834

      Olembolé !
      Moumié et tant d’autres, tué par les pillards, pilleurs et colonisateurs...
      je salue vos paroles, en tant que bazané (puisque vous le dites ainsi même si personnellement je ne me vis pas comme ça) né ici de mère française et de père camerounais je me considère aussi et même parfois plus français que ceux qui vous demandent de partir. Alors ne prêtez pas attention aux gens incultes et souvent bas de plafond qui pullulent peut être sur ce site, car il y pullulent aussi les gens qui à l’instar de Soral ont compris qu’il y a aujourd’hui des données indepassables, un état de fait tel que la seule sortie envisageable est par le haut. pour cela il faut évidement éduquer conscientiser. cette histoire de remigration et de grand replacement est une foutaise, des gens qui pensent encore que l’histoire de France s’est arrêtée un jour...
      Moumié, Um nyobe et consorts me rappellent les atrocités commises au Cameroun contre les populations locales et effectivement tout est lié si l’on veut commencer à parler d’immigration ; mais cette approche globale est trop complexe pour les bas de plafonds. alors si nous pouvons oublions les. Et sinon eh bien un jour il faudra en découdre. l’Histoire est -
      toujours- en marche il me semble
      Alain Soral est un humaniste, je le pense profondément, cela n’en fait pas un être sans reproches, ni sans défauts, mais cela en fait quelq’un d’essentiel pour avancer aujourd’hui. n’en déplaise aux petits épiciers de la haine, mais aussi et surtout à ceux qui ont fait de la lutte contre la haine leur cheval de bataille alors qu’ils en sont également les propagateurs (suivez mon regard). Les tartuffes !
      . or ce sont bien eux les héritiers de Foccart et consorts, de l’Etat profond qui oeuvre aujourd’hui en afrique au moyen orient, qui est allié à l’Otan, lequel nous prépare une guerre nucléaire mine de rien, et est au gouvernement aujourd’hui.
      pendant ce temps quelq’un comme Soral nous tire tous vers la lumière. en cette période d’obscurité absolue c’est précieux, parce qu’effectivement hors de l’égalité et de la réconciliation, la France ne connaitra pas de sortie paisible de la crise importante qui la traverse. C’est un français de coeur et de sang (eh oui s’il vous plait, n’en déplaise aux atrophiés du cerveau) qui le dit. ce qui nous rassemble, français de coeur, de souche, de branche, de sang, de sol ou d’adoption, doit être plus fort que ce qui nous divise. le chantier est gigantesque, l’urgence l’est encore plus.
      haut les coeurs !

       
    • #1478907

      Je vis actuellement en France et je ne tiens pas à envahir votre pays...
      Je n’ai pas voté pour nos gouvernants...
      Vous vous vengez sur un peuple des méfaits commis par ses gouvernants, mais pourquoi ne pas vous attaquer à eux ?
      C’est facile de s’en prendre aux faibles et de toucher les allocs, moins facile de s’attaquer aux vrais problèmes...
      Que nous soyons venus vous envahir dans le passé ne veut rien dire, à l’époque, nous disposions de la technologie et de la force nécessaire pour conquérir vos terres.
      Vous auriez fait exactement la même chose dans la même situation, car la cruauté de votre peuple n’est pas moindre, je dirais même que je ne trouve plus doux, et que notre culture, notre honneur de chrétien ainsi que notre génie européen, nous a fait vous apporter beaucoup plus de bonnes choses que vous auriez jamais été capable de nous apporter.
      Moi, ce que je crois, c’est que vous accusez toujours le blanc, car vous êtes incapables de vous défendre et vous ressentez un complexe d’infériorité vis-à-vis de notre peuple car si vous vous vous sentiez notre égal, vous ne seriez pas si complexé.
      Sachez pardonner au blanc ce qu’il a fait dans le passé, considérez un peu que si vous avez été colonisé, ce que vous étiez colonisable (arrêtez un peu de pleurnicher 5 minutes. Ce n’est pas l’attitude d’homme que vous réclamez être ! Croyez-vous qu’un Zoulou pleurerait comme ça ?), et considérez qu’aujourd’hui, le blanc ne vous a rien fait, mais que nous sommes victimes des mêmes gouvernants, inuits et francs-maçons, qui détruisent mon pays (l’église Sainte-Rita doit bientôt être détruite à Paris) comme ils détruisent le vôtre et qu’il n’est pas dans notre intérêt de nous disputer.
      Quoi ? Il y a des soldats Français engagés actuellement en Afrique ?
      Mais causent-ils plus de tort que vous vous en causez à vous-même ?
      Regardez le peuple Japonais qui par sa discipline, son travail et son courage, sur une petite île sans ressources a fait de son pays une des 10 plus puissantes économies mondiales.
      Regardez-vous, sur une des terres les plus riches qui ait jamais existé, vous avez attendu que les blancs et les asiatiques viennent piller vos ressources.
      Sérieusement, vous ne croyez que c’est un peu dépassé le coup d’accuser le blanc ?

       
    • #1478969

      Oui, mais il ne faut pas trop accorder de crédit aux gens qui propose des solutions extrêmes .
      Déjà ils n’arrivent même pas à stopper l’immigration "tout venant" qu’on subit actuellement,mais ils rêvent de mettre dehors des gens qui sont français depuis quelques générations...et qui sont pour la plupart "assimilés" ..donc c’est pas très cohérent.

      Même si ces projets aboutissent, à la faveur de désordres sociaux ou autres, il faudra bien tracer une ligne , sinon ce sera le racisme pur, et la guerre civile.
      Donc bon, nous n’en sommes pas encore là non plus...Il faudra bien trouver un consensus.

       
    • #1479040

      Je suis tout à fait d’accord avec vous loup blanc , pour ce qui est de la nécessité de l’antivictimisation et d’une certaine virilité , cependant concernant les bienfaits que l’occident aurait apportés aux autres peuples, et sur les supposés bienfaits de la modernité en général, y compris pour les occidentaux eux mêmes. Je vous conseille de lire orient et occident de Guenon. Tout ce qui fait la grandeur d’un peuple doit découler denprincipes métaphysiques , c’était le cas de la civilisation indienne traditionnelle, des dogons et d’autres. A cet égard, la médecine occidentale moderne, exclusivement matérialiste est au mieux d’une efficacité relative, au pire une source de dangers qui appelle à de nouvelles solutions et donne ce pouvoir colossale aux industries pharmaceutiques. Comparez cela avec les medecines traditionnelles ayurvedique, chinoises, et mêmes africaines. Les autres peuples n’étaient pas forcément tous moins capables techniquement mais il subordonait cela à une visée plus haute. Que l’occident se soit développer dans un sens exclusivement matériel, personne ne le conteste, mais il faudrait plutôt voir là une atrophie de l’intellectualite, une incapacité à la transcendance , à envisager la métaphysique, que seul les individus endoctrinés par le mensonge du "progrès" célèbre comme une victoire, je vous conseillerais également le livre "croyances anciennes et superstitions modernes" de Martin lings pour comprendre la fausseté des idées moderne, du progrès. Si vous voulez réellement célèbrer le genie occidentale, c’est à l’harmonie du monde médiéval que vous devez vous référer et à la haute intellectualite de saint thomas, de maitre eckhart , du compagnonnage et des batisseurs de cathédrale etc... sans tomber dans la vanité du technicisme et du matérialisme moderne.
      Cordialement.

       
    • #1479123

      @loup blanc

      Bien dit ! La pleurniche ca suffit ! Que les Africains noirs lisent Kémi Seba, et qu’ils se prennent en main.

       
    • #1479146

      À Anonyme, si la médecine occidentale ne fait pas tout et si dans certains cas des médecines moins techniques marchent mieux, il ne faut pas pour autant la jeter à la poubelle au profit de ces dernières. La mortalité est moins forte dans les pays utilisant notre médecine et sans l’avarice des grandes firmes, toutes les maladies modernes seraient sûrement en voie de disparition.
      Quant à la technologie, rien n’empêchait les savants d’être croyants. Au Moyen-Age déjà on privilégiait beaucoup les avancées dans l’armement et c’est ainsi que les Européens ont dominé tous les autres. La transcendance n’a pas sauvé les conquis. Enfin jusqu’à ce que les Européens soient tombé en décadence, mais les peuples qui se sont libérés ont vite adopté leur mode de vie.

       
    • #1479231

      A robin, les difficultés dont vous parlez et le fait que les peuples conquis aient tous adopté le mode de vie occidentale sont des conséquences de la dégénérescence modernes et l’oubli de la tradition, elle même liée à la dégénérescence cyclique qui culmine en ce kali yuga (âge sombre) par exemple les grandes famines en Inde et la perversion du système des castes par une mentalité purement mercantile anglaise et j’en passe. Et encore une fois il ne s’agit pas d’être contre l’occident mais plutôt la modernité. J’ai vanté à ce titre l’europe médiéval. Cette tendance à penser en termes de tradition= passéisme et obscurantiste et modernité = de mieux en mieux vient de l’éducation nationale , éducation qui formate au monde marchand avant tout et dont la vocation est de faire oublier à l’homme son origine transcendante "nous enlèveront dieu du coeur des enfants" Jules ferry. Je vous renvois aux auteurs cités et vous invite à vous pencher patiemment sur l’etude de cette question (notamment la metaphysique hindou, les sciences développés à partir de la connaissance des Védas, le symbolisme, la théorie des etats multiples de l’être qui ne se limite pas qu’a sa forme humaine biologique, la theorie des cycles cosmiques et historiques, la réfutation par la métaphysique des doctrines modernes , la science des nombres et des lettres dans l’islam et le judaisme etc...) hors de tout clichés et endoctrinement scolaire. Vous verrez de vous même que ce que vous pensez être des évidences du progrès tiennent plus à une grande désinformation et une déformation mentale propre au conditionnement de notre époque. Desolé pour les fautes éventuelles qu’il pourrait y avoir.
      Bien à vous.

       
    • #1479257

      A robin, juste pour faire certaines précisions Je rajoute simplement que si au moyen âge l’occident privilegiait déjà des choses d’odres techniques (les armes par exemple), c’est surtout à cause de sa tendance inhérente à l’action pour l’action et son caractère peu porté vers la métaphysique qui doit guider l’action ,d’une façon générale.
      Enfin je n’ai pas parlé de foi qui est une forme inférieure et sentimentale de la tradition, mais de connaissance métaphysique et de sciences. La medecine ayurvedique ou taoiste s’ appuient sur des théories métaphysiques très precises. La métaphysique est suprarationnel et pas irrationnel, elle au delà de tout réductionnisme et empirisme et fait appel au facultés de conception intellectuelles les plus hautes : conceptions au delà du changement et du devenir par opposition à la physique. Merci et désolé pour ces pavés.

       
    • #1479366

      Bonjour anonyme,

      Sur ce que vous avez rétorqué, je suis 100% d’accord avec vous.
      Mais le génie et la supériorité technique occidentale ne datent pas d’hier.
      Les légionnaires romains avaient déjà des armures lourdes finement forgées, des bains, des thermes, des aqueducs, ainsi qu’un système d’écriture, entre autres, avant Jésus-Christ.
      Maintenant, soyons clairs, je suis contre la colonisation, surtout si elle est dans ces conditions, surtout si elle est d’essence maçonnique (je suis catholique, et je dois avant tout rechercher le bien des âmes).
      Mais si on regarde de nombreuses infrastructures en Algérie parmi celles qui méritent encore ce nom (parce que ce n’est pas toujours glorieux...), beaucoup datent de l’époque de la colonisation.
      Pour ce qui est de la métaphysique, l’apport de la doctrine chrétienne (par les prêtres, un peu derrière le dos des francs-maçons...) fut bon selon moi, mais sur ça, nous ne nous entendrons sûrement pas, car j’ai l’impression à vous lire que vous êtes musulman.
      Pour répondre à Robin, la médecine moderne ne nous a pas soigné.
      L’amélioration des conditions d’hygiène y a contribué bien davantage.
      Par l’alimentation frugivore et le jeûne, j’ai réussi à guérir de la plupart des affections que j’avais (dont des tocs... Si ça intéresse certains).
      Seul quand Jésus-Christ Roi de France se remis sur son trône en France, alors la France renaîtra (et quand les Français supplieront Dieu à genou dans la rue) !
      anonyme, nous nous rejoignons sur la dimension métaphysique !

       
    • #1480043

      À Anonyme, pour la question du progrès, je ne suis pas en train de dire qu’aller de l’avant signifie aller dans le bon sens, mais si Dieu a fait l’Homme intelligent, c’est pour qu’il s’améliore. Et la techonlogie, c’est ça : faire mieux que les prédécesseurs, c’est le principe de l’innovation. Donc oui technologiquement, le progrès va souvent vers le mieux. Je ne suis pas en train de parler de moeurs ou autres qui en effet ne s’améliorent pas forcément avec le temps.

       
    • #1480191

      @ robin, au delà de toute vision moraliste c’est justement la vision selon laquelle les connaissances et le savoir actuelles seraient supérieures aux savoirs des sciences traditionnelles que je relativise et met carrément en doute. Il y a malheureusement tout un tas de mensonges historiques qu’il faudrait dégager pour que nous ayons des facilités à aborder la question, cependant la discussion par forum ne me permet pas de m’etaler sur le sujet c’est pour cela que, je vous renvoie à mes posts précédents, aux auteurs et aux exemples que j’ai cités. (René guénon dont je vous recommande de lire intro générale à l’étude des doctrines hindoues, orient et occident les principes du calcul infinitésimal ..., schuon, marting lings, chankaracharya ....). Ayez simplement la patience et la curiosité d’etudier les ouvrages de ces auteurs de la tradition, qui sont très exigeant ,mais croyez moi, la compréhension que vous en retirerez n’en sera que plus gratifiante.

       
    • #1480252

      À Robin, (je ne sais pas si mon dernier message est passé alors je le reformule ici), je ne parlais pas de moralisme je disais simplement que l’idée de la supériorité des sciences modernes sur les sciences anciennes est une affirmation qui peut être relativisée voire même remis en cause (les médecines ayurvediques et taoistes ne sont pas moins techniques, c’est tout l’inverse, mais sont basés sur des principes théorique d’un ordre superieur au reductionnisme de la médecine moderne ), quand on a fait la lumière sur l’ignorance et les mensonges historiques inculqués depuis l’école et qu’on s’ est intéressé aux sciences traditionnelles et à la tradition primordiale.

      Encore une fois je vous renvois aux auteurs et exemples cités précédemment dans mes posts , que vous aurez tout loisir d’etudier et je vous cite mêmes d’autres ouvrages de guénon qui sont : introduction générale à l’etude des doctrines hindoues, études sur l’hindouisme, les principes du calcul infinitésimal (où l’on explique notamment la perte du sens métaphysique des nombres et leur réduction à la pure quantité qui a eu une influence désastreuse sur les conceptions philosophiques et scientifiques en occident). La discussion de forum n’est pas adéquat pour détailler cela mais avec les références que je vous ai indiqué, votre curiosité devrait naturellement vous pousser à etudier minutieusement la métaphysique.

       
  • #1478813

    Napoléon 1er a mis fin à une prépondérance française qui remontait à la victoire de Rocroy (1643) : à Waterloo (1815) la France passe derrière l’Angleterre . Son neveu, le queutard Louis-Napoléon, a conduit la France au désastre de Sedan (1870) : après être passé derrière l’Angleterre, la France passe désormais aussi derrière l’Allemagne . La mort du prince impérial c’est bien triste mais elle nous a évité de subir un nouveau Bonaparte qui aurait probablement conduit la France à un nouveau désastre . Ces Bonaparte ont fait un tort immense à la France .

     

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    • #1478934

      C’est à cause des républicains que l’on a perdu la guerre contre la Prusse (voir la vidéo d’Henri guillemin sur la commune). L’armee francaise a mis du temps à se préparer et les Prusses ont donc pu attaquer les premiers ce qui a mené au désastre de Sedan. Une fois l’armee prête on pouvait contre-attaquer et etre quasiment sure de gagner la guerre mais les républicains avaient la leur seule chance de prendre le pouvoir et ont donc demandé l’armistice.

       
  • #1478827

    frappés de stupeur par cette disparition inattendue



    Je comprendrais qu’ils aient été frappés de stupeur s’ils avaient appris la mort du prince lors d’une partie de jeu d’échecs ou de badmington...mais là on parle d’un mec dont le passe-temps favori est la fréquentation des champs de bataille ! On s’y attend un peu, non ?

     

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  • #1478856

    je suis triste de savoir qu’un napoléon est mort au SERVICE de la couronne d’Angleterre.

     

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  • #1478884
    Le 2 juin 2016 à 12:27 par Denis Jaisson
    1er juin 1879 : le fils de Napoléon III est tué par les Zoulous

    Christian Fileaux : « la France vient de perdre l’héritier de la dynastie napoléonienne » qui roulait pour l’Empire sans vague à l’âme (!) L’élite cosmopolite vient de perdre l’un des siens ; la France n’a rien perdu ce jour-là, en ce qui me concerne... D’ailleurs, qui peut dire que, si le prince Napoléon avait survécu à cette escarmouche, il n’aurait pas assassiné Marchand et ses gars à Fachoda ?

     

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  • #1478910

    L’armée zoulous se trouvait désormais “aux portes de l’Empire Britannique”,
    il a fallu réagir !

     

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  • #1479007
    Le 2 juin 2016 à 15:37 par The Shoavengers
    1er juin 1879 : le fils de Napoléon III est tué par les Zoulous

    Merci pour ce récit.
    Je remarque qu’il est impossible de donner un avis objectif concernant notre histoire. Toute action est critiquable mais je sens ici aussi une certaine honte ou un certain rejet de notre passé. Personne n’est parfait et nous ne sommes pas pires que les autres.
    Avec un tel scénario, il y a longtemps que les amerloques en auraient fait un personnage de légende cinématographique (ce qu’ils arrivent à faire avec toutes les ordures qui peuplent leur histoire, et arrivent en plus à en tirer gloire et fascination !).
    En faisant une comparaison anachronique et provocatrice, que valent aujourd’hui nos expatriés vendus à des sociétés et pays étrangers ? L’histoire nous dira s’ils deviennent à leur tour des sources de turpitudes éternelles.

     

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  • #1479119

    Mourir au champ d’honneur, voilà une belle mort pour un guerrier. Son père en 1870 avait cherché la mort sur le champ de bataille, car il savait que cette guerre - qu’il n’a pas voulu - allait emporter l’Empire. Autant partir glorieusement....

     

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  • #1479182

    le combat d’isandwlana a duré 2 heures,quand au fait que les zoulous eventraient leurs victimes,c"est simplement un rituel afin de liberer l’ame du defunt, car ils consideraient que l"ame du mort etait prisonniere du ventre qui gonflait avec les gazs,le jeune bonaparte a payer encore une fois de l’arrogance de chemsford,officier superieur francmac loin des realites du terrain,qui ne se souciait guere de ses soldats

     

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    • #1479364

      La fin du combat d’Isandwlana a été haté par l’éclipse du soleil venu aider de facon inattendue les guerriers Zoulous. Les britanniques, incapables de viser dans le noir, ont alors été submergés par des adversaires se battant a l’arme blanche.

       
  • #1479372

    Un article intéressant qui a le don de faire la passerelle entre l’Histoire de France et celle Africaine dont je pense un certains nombre d’adhérents/lecteurs d’ER font partie. Ca se lit comme un roman !
    Il est cependant triste de constater la réaction de certains face à l’expression d’une certaine fierté Africaine, et qui cherchent à tirer la couverture à eux en s’embaumant d’un prestige historique totalement fantasmatique réalisé au détriment d’autres peuples...

     

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