La théorie de la conspiration qui ne veut toujours pas reposer en paix.
Vous pensez que seuls les excentriques croient que les attentats contre les tours jumelles étaient un complot du gouvernement américain ? Vingt ans après, la famille d’une victime britannique demande une nouvelle enquête dans l’espoir de le prouver.
Par Sue Reid pour le Daily Mail
Publié le 1er avril 2021
Imaginez les derniers instants terrifiés de Geoff Campbell, coincé au 106e étage de la tour Nord du World Trade Center de New York. Bien en dessous de lui, entre les 93e et 99e étages, un Boeing 767 d’American Airlines, détourné par des terroristes d’Al-Qaïda et chargé de 20 000 gallons [76 000 litres] de carburant aviation, s’est abattu sur le bâtiment. La tour Sud s’était déjà effondrée dans d’énormes nuages de poussière de béton après avoir été frappée par un autre avion de ligne. Alors qu’ils étaient engloutis dans des fumées mortelles, Geoff et des dizaines d’autres hommes et femmes dans la tour Nord ont commencé à briser les fenêtres dans une tentative désespérée d’aspirer un peu d’air frais, et ont imploré de l’aide lors d’appels téléphoniques aux équipes de secours et à leurs proches.
Certaines des personnes prises au piège avec le jeune Britannique en ce matin du 11 septembre 2001 ont été photographiées plus tard en train de se jeter vers la mort des centaines de pieds plus bas, plutôt que de rester là où elles allaient se retrouver brûlées vives ou étouffées. Et puis la tour Nord s’est effondrée, emportant la vie de Geoff et celle de centaines d’autres personnes.
Nous sommes maintenant dans l’année du 20e anniversaire du 11-Septembre, la pire atrocité terroriste dont le monde ait été témoin, le jour où plus de 2 600 personnes ont été tuées dans les tours jumelles et les environs du centre de Manhattan. Geoff, 31 ans, s’était déjà fait remarquer en tant que brillant analyste des risques qui, par hasard, se trouvait ce matin-là au World Trade Center pour une conférence. Il avait une fiancée américaine, Caroline Burbank, qui l’aimait tendrement et qui vit aujourd’hui seule dans l’appartement du couple, à 20 minutes à pied de l’endroit où se dressaient les tours, un foyer encore plein de souvenirs de leur vie commune. Geoff avait embrassé Caroline et lui avait dit au revoir vers 8 heures du matin, ce jour fatidique, alors qu’elle était encore assoupie. Elle ne devait plus jamais entendre sa voix.
Au début, la famille Campbell et Caroline étaient sûres qu’il était vivant, peut-être à l’hôpital, terriblement blessé, son identité inconnue. Mais un an plus tard, des fragments d’une omoplate (1) contenant l’ADN de Geoff sont retrouvés parmi les décombres du World Trade Center. C’est alors qu’ils ont commencé à remettre en question le récit officiel de la catastrophe – et ils n’ont jamais cessé de le faire depuis. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette famille britannique remet en question tout ce qui nous a été dit sur l’effondrement des tours jumelles. Après avoir examiné le témoignage de centaines de témoins oculaires et disséqué la piste scientifique de l’effondrement des tours, jusqu’à l’analyse de la poussière au sol sur le site de New York, ils ont compilé un long dossier.
Il s’agit d’un document qui, selon eux, prouve que ce sont des explosifs de démolition contrôlée – et non des avions – qui ont fait tomber les bâtiments. Nombreux sont ceux qui considéreront le contenu du dossier comme l’œuvre de théoriciens de la conspiration et refuseront d’en croire un seul mot. Mais les conclusions détaillées, affirment les Campbell et leur équipe de conseillers scientifiques et juridiques, sont fondées sur des preuves tangibles et les lois de la physique. Ils sont tellement convaincus de leur théorie que, dans le courant du mois, ils demanderont officiellement au procureur général par intérim pour l’Angleterre et le Pays de Galles, Michael Ellis – qui remplace Suella Braverman pendant son congé de maternité – de les autoriser à demander à la Haute Cour une nouvelle enquête sur la mort de Geoff.
Six autres familles qui ont perdu des êtres chers dans les attaques aériennes des tours jumelles le 11 septembre 2001 prévoient d’envoyer leurs propres déclarations pour soutenir les Campbell. Si M. Ellis donne son feu vert – ce que les Campbells pensent probable –, ils prévoient de tenter de démonter l’idée que les tours jumelles ont été détruites par des incendies violents provoqués par des fuites de kérosène qui ont fait fondre leurs poutres métalliques de soutien. En cas de nouvelle enquête, ils feront appel à des témoins oculaires des nombreuses explosions mystérieuses survenues dans les tours (2), ainsi qu’à des scientifiques qui insistent sur le fait que les attaques aériennes n’auraient pas pu faire tomber les deux bâtiments (3).
Caroline a déclaré au Mail cette semaine depuis New York qu’ils étaient déterminés à changer le récit officiel : « Savoir ce que Geoff et les autres victimes ont dû endurer ce jour-là nous a encouragés à rechercher la vérité sur la cause de sa mort. » Maureen, 75 ans, la mère de Geoff, originaire de Brighton, a ajouté : « Caroline était "l’élue" pour Geoff. Ils avaient prévu de se marier, d’avoir des enfants, de faire leur vie en Grande-Bretagne. Leur avenir ensemble a été détruit le 11-Septembre. Il y a une pièce manquante dans le puzzle des tours jumelles et nous espérons le prouver. »
La demande des Campbell au procureur général sera faite en vertu de la section 13 de la loi britannique sur les coroners de 1988, qui permet de refaire une enquête « dans l’intérêt de la justice » si de nouvelles preuves substantielles sont mises en lumière. La règle de l’article 13 a été utilisée en 2016 pour rouvrir l’enquête sur la mort de 96 supporters lors de la catastrophe du stade de football de Hillsborough en 1989. Plus récemment, une nouvelle enquête a été organisée en vertu de la même règle lorsque de nouveaux éléments ont été découverts concernant la mort d’une fillette de neuf ans, Ella Kissi-Debrah, dont la crise d’asthme fatale était liée à la pollution atmosphérique près de son domicile londonien.
Lors de l’enquête menée en 2013 à Londres sur la mort de Geoff, il a été établi que lui et neuf autres Britanniques dont les restes avaient été rapatriés avaient été « tués illégalement dans le cadre d’un acte de terrorisme » par Al-Qaïda en pilotant les avions contre les tours, provoquant leur « destruction totale ». Mais le clan Campbell, soutenu par ses avocats londoniens, espère prouver à un nouveau coroner qu’en fait, la tour Nord est tombée parce qu’elle était truffée d’explosifs et d’engins incendiaires placés délibérément. « Je crois que Geoff a été assassiné et qu’on a étouffé l’affaire », déclare son frère aîné Matt, père de trois enfants et ancien employé du secteur informatique dans le Sussex.
Pourrait-il avoir raison ?
Le point de vue selon lequel les poutres des tours jumelles ont fondu à cause des incendies provoqués par le carburant des deux avions détournés a été répété lors des briefings de la Maison-Blanche, des enquêtes officielles sur le 11-Septembre et des documentaires télévisés au Royaume-Uni et aux États-Unis. Pourtant, la famille Campbell et une organisation militante américaine, Architects And Engineers For 9/11 Truth (A&E), affirment que cela n’a aucun sens sur le plan scientifique : la plupart des aciers ne fondent pas avant d’avoir atteint une température d’environ 1 537 °C (2 800 °F), et les feux à l’air libre de kérosène – comme ceux de l’enfer des tours jumelles – ne peuvent pas brûler à une température supérieure à 926 °C (1 700 °F). Neuf scientifiques respectés ont également publié des travaux de recherche évalués par des pairs montrant que la poussière des tours jumelles détruites contenait des restes microscopiques d’accélérateur thermique de type thermite, qui peuvent être adaptés pour être utilisés dans des démolitions contrôlées.
Le dossier des Campbell met pour la première fois en évidence d’autres incohérences déroutantes concernant la destruction des deux tours. Le récit officiel de l’effondrement de la tour Nord est qu’elle est tombée « essentiellement en chute libre », la section supérieure du bâtiment accélérant à travers les étages inférieurs à une vitesse proche de celle de la gravité, démembrant complètement les cadres en acier et réduisant le béton épais en une fine poudre. Mais cela aurait été impossible, affirment les experts du groupe de militants A&E. Ils citent la troisième loi du mouvement de Newton, qui stipule que pour toute action, il existe une réaction égale et opposée. En d’autres termes, l’absence de décélération dans la « chute libre » est la preuve évidente qu’une autre force – les explosifs – avait déjà détruit la partie inférieure du bâtiment, permettant à la partie supérieure de plonger à travers elle à un rythme de plus en plus rapide.
Il y a aussi les récits personnels convaincants d’explosions sur le site. Dans les récits oraux du 11-Septembre fournis par le personnel du service des incendies de New York (1), près d’un quart des personnes interrogées décrivent avoir vu des flashs et entendu des bangs et des booms dans les deux tours jumelles avant leur chute. Un officier des pompiers, Frank Campagna, a déclaré à propos de la tour Nord : « J’ai regardé en arrière. On pouvait voir trois explosions et ensuite tout s’écrouler. » Son témoignage est corroboré par des centaines d’autres travailleurs et policiers présents sur le site du World Trade Center ce jour-là, qui affirment avoir vu des explosions au sous-sol et dans le hall. Un policier portant le nom de Middleton a déclaré dans un rapport officiel sur le 11-Septembre qu’il y avait également eu des explosions en haut du bâtiment : « Il y a eu un fort boum aux étages supérieurs (de la tour Nord), puis une série de petites explosions qui semblaient faire le tour complet du bâtiment aux étages supérieurs. Après qu’une autre explosion forte et fracassante, accompagnée d’une grosse boule de feu, eut soufflé d’autres débris, tout le monde à l’extérieur s’est mis à courir alors que le bâtiment commençait à s’effondrer. »
Anthony Saltalamacchia, un superviseur de la maintenance responsable de 150 employés des tours jumelles, se trouvait dans la zone du sous-sol de la tour Nord, à environ 1 100 pieds (335m) sous le point d’impact de l’avion. « Les explosions que j’ai entendues… étaient si nombreuses, au moins dix. C’était comme des explosions multiples. C’était comme si différentes grenades avaient été déclenchées à l’intérieur », a-t-il déclaré. Incroyablement, William Rodriguez, un concierge qui se trouvait avec lui dans le sous-sol de la tour Nord et qui a été le dernier homme à s’échapper du bâtiment, affirme avoir été témoin d’explosions encore plus tôt – avant que le premier avion ne la percute (4).
Nous sommes maintenant dans l’année du 20e anniversaire du 11-Septembre, la pire atrocité terroriste que le monde ait connue, le jour où plus de 2 600 personnes ont été tuées dans les tours jumelles et les environs du centre de Manhattan.
Et il semble qu’il puisse avoir raison.
Des enregistrements sismographiques, qui mesurent les mouvements soudains du sol lors de tremblements de terre ou d’explosions, ont été relevés à des kilomètres du World Trade Center ce matin-là. La station de surveillance sismographique la plus proche se trouvait à Palisades, dans l’État de New York, à 30 km du centre de Manhattan, et a enregistré des signaux cruciaux en provenance de la tour Nord. Ceux-ci montrent – selon le dossier des Campbell – que les données sismiques (indiquant des explosions) ont été enregistrées 15 secondes plus tôt que l’heure officielle donnée pour le moment exact où l’avion détourné a frappé le bâtiment : 40 secondes après que l’horloge ait sonné 8h40. Une douzaine de rapports de scientifiques, de sismologues et d’ingénieurs, fournis dans le dossier, soutiennent l’affirmation selon laquelle des explosifs et des engins incendiaires ont été placés dans les deux gratte-ciel avant que les événements du 11-Septembre tels que le monde les conçoit ne se produisent.
Et il y a autre chose qui reste inexpliqué – l’effondrement soudain d’une troisième tour du World Trade Center (5) dont beaucoup n’auront jamais entendu parler. Le bâtiment WTC7 s’est effondré en sept secondes seulement, alors qu’aucun avion ne l’avait frappé. Il se trouvait à 100 mètres des 110 étages des tours jumelles, abritait les bureaux des services secrets américains et était le centre de commandement d’urgence du maire de la ville, Rudy Giuliani, équipé d’un système de ventilation sécurisé et de fenêtres résistant aux balles et aux bombes. Des passants interrogés par la télévision américaine ce jour-là ont déclaré avoir entendu des bruits de « bang, bang, bang » avant la chute, bien que les enquêtes officielles indiquent qu’il n’y a aucune preuve d’une explosion contrôlée.
Les théoriciens du complot affirment depuis longtemps que les événements du 11-Septembre ont été délibérément fabriqués pour tromper le monde et fournir un prétexte parfait à l’Amérique pour traquer l’organisation Al-Qaïda d’Oussama ben Laden et lancer la soi-disant guerre contre le terrorisme. Mais Matt, le frère de Geoff, affirme que lui et sa famille ne s’intéressent pas aux conspirations – ils veulent simplement découvrir la vérité. Matt, un physicien théorique devenu réflexologue, explique : « Geoff et Caroline venaient de se fiancer trois semaines auparavant. Je pleure le fait qu’il n’ait jamais eu sa propre famille. Il n’a pas vu grandir mes enfants ni ceux de notre jeune frère Rob. Pour Caroline, sa fiancée, leur vie commune a pris fin ce jour-là. Geoff mérite la justice et elle aussi. »
Dans leur appartement de New York, Caroline, qui a maintenant 51 ans, se souvient du matin où elle a vu Geoff pour la dernière fois. Ils formaient un couple heureux, passant des vacances à l’étranger et profitant de la vie. Geoff « sautillait » de bonne humeur, cherchait son pantalon et prenait quelque chose à manger dans le réfrigérateur avant de partir pour la conférence. Peu après, des parents et des amis commencent à appeler pour demander si Geoff va bien, car un avion a percuté un gratte-ciel à New York. « Il n’était pas en conférence là-bas ? », ont-ils demandé. Depuis son appartement, avec vue sur les tours jumelles, Caroline a vu un deuxième avion percuter la tour Sud. « Je me suis assise près du téléphone en attendant que Geoff appelle », se souvient-elle. « Des gens appelaient d’Angleterre et quand j’ai entendu leur accent, j’ai pensé que c’était lui. » Dans les heures cauchemardesques qui ont suivi, Caroline a essayé de se persuader que Geoff était vivant. Même lorsque la tour Sud disparut de l’horizon, suivie de la tour Nord, elle garda espoir. Elle apporta la photo de son fiancé dans les hôpitaux pour le rechercher. « J’ai regardé partout pendant des jours et des jours, en pensant qu’il avait dû survivre », dit-elle. « Je pense qu’il a été positif jusqu’à la fin. J’espère qu’il est mort sur le coup. »
Pourquoi Geoff ne l’a-t-il pas appelée avant l’effondrement de la tour Nord ? Elle suppose que son téléphone portable a pu tomber en panne ou être perdu dans le chaos. Rétrospectivement, elle dit que son silence était le meilleur. Elle n’aurait pas voulu l’entendre, la panique dans la voix, alors qu’il réalisait le danger qu’il courait. Au moment de cet événement atroce, Caroline était sur le point de créer la branche américaine d’une société informatique britannique. Après la mort de Geoff, sa carrière a changé de cap. Elle a rejoint la police militaire et vient d’obtenir une maîtrise en administration des soins de santé. Depuis la mort de son fiancé, elle sort rarement avec des hommes. « Je pense à Geoff tous les jours », dit-elle de l’homme qu’elle a rencontré dans un bar de Manhattan et dont elle a taquiné l’accent anglais avant qu’ils ne se mettent en couple. « J’attends toujours qu’il rentre à la maison. »
En Angleterre, les restes rapatriés de Geoff sont enterrés dans un joli cimetière que la famille visite régulièrement. Il y a une pierre tombale portant les mots : « Une âme aimante et attentionnée à l’esprit généreux ». L’épitaphe a été choisie par le clan Campbell, qui refuse d’abandonner sa quête pour savoir comment et pourquoi un jeune Britannique promis à un si bel avenir a trouvé la mort le 11-Septembre.
(1) Note de la rédaction de ReOpen911 : C’est ce même effarement devant les restes des dépouilles des victimes, qui devait conduire le professeur d’histoire Bob Mac Ilvaine à demander des comptes lui aussi à l’administration américaine. Comment son fils a-t-il pu, à l’intérieur, dans le hall du WTC1, non exposé aux débris tombants de AA11, être retrouvé avec un corps totalement défiguré et éventré, à peine reconnaissable, avant la chute de la tour WTC1 ? Son fils fait en effet partie des très rares corps à avoir été retrouvés sans vie avant la chute de la tour Nord.
(2) Note de la rédaction de ReOpen911 : ReOpen911 – News » 118 témoins d’explosions parmi les pompiers et secouristes du 11/9
(3) Note de la rédaction de ReOpen911 : Point TT-1 (Fr) | Consensus 911
(4) Note de la rédaction de ReOpen911 : Rencontré à Paris le 11 juillet 2007, William Rodriguez qui était au premier sous-sol B1, évalue à au minimum 7 à 8 secondes, l’écart perçu entre les explosions qu’il situe aux sous-sols B2 B3, qui le projetèrent au sol et fissurèrent les fondations sous ses yeux, et le bruit sourd de l’impact du B767 AA11 au 93e étage du WTC1. Cette sensation d’écart « qui dure une éternité » est contestable sur sa durée précise, mais pas sur son existence.
(5) Note de la rédaction de ReOpen911 : Conclusion du rapport final de l’UAF – University of Alaska Fairbanks, Leroy Ulsey : le WTC7 n’a pas été détruit par le feu (ae911truth.org)
NDLR E&R : le 11-Septembre étant un événement, le mot septembre comporte intentionnellement une majuscule