Après le succès de sa première tribune signée par 20 généraux et un milliers de militaires, Valeurs actuelles récidive. Le texte vient du cœur de l’armée, et l’hebdomadaire national-sioniste se fait un plaisir de le diffuser, la main sur le cœur, en déclarant que « le but de cette tribune n’est pas de mettre à mal nos institutions mais d’alerter sur la gravité de la situation ».
Pour que Macron se sente obligé de faire une telle mise en scène ce 8 mai avec les chefs des armées c’est que la #TribuneDesMilitaires l’a sacrément secoué ! Vivement la 2è tribune !
▶️ Militaires n’ayez pas peur, vous aimez et défendez la France, lui il la hait et la détruit ! pic.twitter.com/3BWRYZO0QN— Florian Philippot (@f_philippot) May 9, 2021
Nous allons diffuser la partie politique de cette tribune séditieuse qui n’est pas une sédition, tout dépend comment on prend la chose. Une chose qui s’adresse au Président, aux « ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités », mais on sent que c’est surtout le Petit Dictateur créateur de chaos qui est visé. Il ne peut plus gouverner que par le chaos, et c’est ce que les militaires, mais aussi la plupart des Français, ont ressenti.
Après un rappel sur le paragraphe oublié de la Marseillaise, on passe aux choses sérieuses, à l’ennemi : l’islamisme. Comme si c’étaient les services de Darmanin, l’inventeur du séparatisme, qui avaient rédigé ce qui suit, ou les plumes de Zemmour !
« La guerre civile couve en France »
Nous sommes de ce que les journaux ont nommé « la génération du feu ». Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.
Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.
Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.
Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.
Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.
Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un « pronunciamento militaire » mais d’une insurrection civile. [...]
Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.
Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort ; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.
Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un État failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir ?
Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois, d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.
On notera les expressions d’« État failli » et d’« impuissance régalienne », qui ne sont en réalité que le but du néolibéralisme aux commandes, des néolibéraux qui appliquent le programme mondialiste au profit de la Banque, c’est-à-dire les puissances de l’argent. On aurait peut-être pu ne pas attendre le chaos social et sociétal actuel pour réagir, du côté de l’armée, car l’affaiblissement de l’État français, avec son organisation unique au monde tournée vers la défense et la protection du peuple, date de plusieurs décennies déjà, et a constitué la politique de fond des pouvoirs de droite comme de gauche.
À la vue de cette deuxième tribune (on n’a pas mis seconde parce qu’il pourrait en avoir une troisième), n’écoutant que son courage, le gauchiste Mélenchon, éternellement lié au Grand Orient, a promis de punir les factieux s’il est élu président en 2022.
Malheureusement, ou heureusement, il n’a aucune chance. Ce n’est pas de la divination mais de la simple logique politique : son fonds électoral est constitué majoritairement du vote des habitants des cités, le lumpenprolétariat français, du vote des lycéens ayant redoublé et des étudiants en socio ou psycho. Or, le pouvoir profond, qui fait et défait les élections et les présidents, a décidé que ce serait le tour du national-sionisme – avec ou sans Macron –, après des décennies de socialo-sionisme et sa pointe avancée, destinée à le couler, l’islamo-gauchisme.
Mélenchon est donc associé, qu’il le veuille ou pas, à ce réservoir de voix repoussoir pour la droite sioniste, celui des musulmans, des islamistes et des djihadistes, le tout étant associé sans aucune nuance, l’électeur moyen réagissant de manière pavlovienne aux amalgames tambourinés par les médias mainstream. Pour exister dans le concert des opposants, Mélenchon est obligé de durcir son discours (idem pour la CGT qui s’affaiblit dans un monde syndical à la ramasse), quitte à franchir certaines lignes.
« C’est une situation d’une exceptionnelle gravité... La force de l’armée, c’est sa cohésion. Pour qu’elle soit cohérente, il faut y proscrire non seulement les disputes politiques dans ses rangs, mais qui plus est, les attitudes factieuses. C’est-à-dire qui invitent des militaires à se tourner contre la population, parce que c’est de ça dont on parle. »
Pas vraiment, mais un petit peu quand même : les factieux visent de prime abord le chef de l’État failli, mais aussi les « islamistes », donc le réservoir de voix mélenchoniste.
C’est BFM TV qui a recueilli la colère du petit père des peuples des quartiers. Mélenchon, complice électoraliste de l’immigration de masse (son positionnement franc-maçon ou antinational lui interdit toute victoire dans une élection majeure), est meilleur sur le terrain social, même si l’argent ne fait pas forcément de l’emploi.
Il y a 40 ans, Mitterrand avait cru qu’on pouvait relancer le pays avec de l’emploi public, tout en abandonnant, en douce, l’emploi industriel. Il gagnera les votes de la classe moyenne et perdra celui des ouvriers. On connaît la suite : l’effondrement du socialisme de gouvernement.
51 milliards de dividendes pour le CAC40 : on pourrait embaucher 1 million de personnes avec cette somme. Qui a raison ? Celui qui vous dit : ceux qui ont le plus donnent le plus, ou celui qui vous dit : enrichissons les riches car l'argent va finir par ruisseler ?#BFMPolitique pic.twitter.com/KHNtgvchSp
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 9, 2021
Et puis, en ce 40e anniversaire de la victoire de Jacques Attali à la (co)présidence de la République française, il y avait mieux à faire qu’à rejouer théâtralement le 10 mai 81, ou à manifester pour la loi climat, cette blague pour lycéens déviés politiquement du social au sociétal.
Rendez-vous à 18h pour suivre en direct une conférence à l’invitation de @LaBoetieInsti : « 1981, la révolution suspendue » pour la date anniversaire des 40 ans de l’élection de François #Mitterrand. #10Mai1981
➡️ https://t.co/bWXtmKNG1s pic.twitter.com/z497nbTwqs
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 10, 2021
Après #BFMPolitique, dans la rue pour la #MarchePourLeClimat à #Paris. Le changement climatique est commencé. Pour y faire face, il faut planifier pour faire la bifurcation écologique. Et choisir le « tous ensemble » plutôt que le « chacun pour soi ». pic.twitter.com/7BK0kumXUS
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 9, 2021
Dernière minute : la réaction du gouvernement
[Vidéo] “C’est ça le courage ?” : #Darmanin dénonce l’“anonymat” des #militaires signataires de la nouvelle #tribune. ⤵️https://t.co/mllnQza8x5
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) May 10, 2021