Le militant nationaliste Yvan Benedetti, est l’objet de nouvelles poursuites de la part des pouvoirs publics.
Pour des messages #JeNeSuisPasCharlie postés sur le réseau social Twitter, le directeur du site Jeune nation a été convoqué au commissariat, le 17 février dernier, où il a appris qu’il était poursuivi en justice pour « apologie de terrorisme » et « antisémitisme ».
Ces poursuites ne sont qu’un énième épisode de l’acharnement du pouvoir à l’encontre d’Yvan Benedetti. En effet, suite au décès de Clément Méric, l’Œuvre française, qu’il présidait, et les Jeunesses nationalistes, qu’il avait fondées avec Alexandre Gabriac, avaient été interdites par décret en juillet 2013, puis dissoutes par le Conseil d’État le 30 décembre 2014. En octobre dernier, il était frappé d’inéligibilité pour un an et avait vu son élection comme conseiller municipal d’opposition à Vénissieux invalidée par le tribunal administratif de Lyon, alors que sa liste « Vénissieux fait front, Glissez une quenelle dans l’urne » avait recueilli 10,27 % au second tour des élections municipales de mars 2014.