Com, com, com a remplacé bla, bla, bla.
Le Président qui a accéléré le programme de remplacement (plus précis que destruction) de la santé publique par une santé privée ne peut pas être celui qui va la sauver.
Le député NUPES Damien Maudet explique dans ce thread pourquoi.
« Vous savez, quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là il faut sauver l’hôpital public qui flambe à la même vitesse que Notre-Dame a faili flamber. »
"Vous pouvez compter sur moi, mais l'inverse reste à prouver."
Trois ans plus tard, ces mots restent tristement d'actualité. Ils laissent brûler l'hôpital, ses soignants et ses patients.pic.twitter.com/iSMAvadIXO
— Damien Maudet (@damienmaudt) January 3, 2023
Emmanuel Macron a présenté ses « vœux aux acteurs de la santé », vendredi 6 janvier, dans un hôpital de l’Essonne, à Corbeil-Essonnes. « On doit revoir l’organisation du temps de travail » à l’hôpital, a déclaré le président, demandant une « remise à plat » de l’« hyper-rigidité » des 35 heures « d’ici au 1er juin ».
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Mieux payer certains médecins
« Nous allons mieux rémunérer les médecins qui assurent la permanence des soins et ceux qui prennent en charge de nouveaux patients », a-t-il annoncé, évoquant également « celles et ceux qui vont être prêts à former des jeunes » et à « participer aux coups de chauffe ».
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Sortir de la T2A
Dans son discours, le chef de l’État a déclaré vouloir « sortir de la tarification à l’activité » dès 2023 pour privilégier « des objectifs de santé publique », sans toutefois délaisser « une part de rémunération à l’activité qui est tout à fait légitime ».
« Dégager du temps utile de soin »
« On va mettre une décennie » pour apporter des changements « en profondeur », a prévenu le chef de l’État, rappelant que, malgré la fin du numerus clausus, « on ne forme pas des médecins en un an ou deux ans ». Pour faire face à l’urgence, « nous allons accélérer le recrutement des assistants médicaux pour les médecins », a-t-il déclaré, souhaitant soulager les soignants des tâches administratives. Ces assistants passeront d’environ 4 000 aujourd’hui à 10 000 d’ici à la fin 2024.
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Le collectif Inter-Urgences « n’attend plus rien »
« On n’attend plus rien de notre gouvernement, qui n’a pas la volonté de remettre en place un service public pour répondre aux besoins de la population », a regretté l’infirmier Pierre Schwob Tellier, membre du collectif Inter-Urgences, sur franceinfo vendredi.
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