Egalité et Réconciliation
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Pourquoi de grands auteurs comme P. Hillard et L. Cerise n’ont pas écrit Køvíd ?

 

Aux susdits et à A. Bonamy

 

Comment rebondir après une conversion au prêche ?

Vers la fin août 2022, en train de finir mon article sur le logos occidental [1], j’en ai adressé un brouillon à une amie prof de fac dans une discipline proche de la philosophie. Elle m’a répondu qu’elle n’avait « pas grand-chose à opposer à mes arguments ». Tout en me flattant, sa réponse m’a – à ma grande surprise – interloqué. Ce qu’elle avait (presque à mon insu) de choquant, c’est qu’en réalité, au terme de l’évolution intellectuelle qui m’avait mené à écrire ce texte (qui est une sorte de condensé métaphysique de mon ouvrage Køvíd), j’avais (un peu sans m’en rendre compte) cessé d’argumenter.

On parle volontiers de « films à thèse » pour décrire ces navets pédagogiques dans lesquels la vocation fondamentale du cinéma (qui est monstration du visible) est maladroitement subordonnée à une idéologie – c’est-à-dire non pas à une foi, mais à une volonté de croire. En ce sens, on peut dire que le plus gros de la production des intellectuels francophones que je connais et que j’estime [2] est constitué de ce qu’on pourrait appeler des « ouvrages à thèses » ; ou, en assumant la redondance : de thèses à thèse.

Beaucoup de ces auteurs sont, il est vrai, passés comme moi par le système des classes préparatoires, où, sous prétexte de dialectique et de logique, on enseigne en réalité depuis longtemps la communication : il faut « mobiliser » des savoirs, des « références », etc., au service de sa thèse, laquelle est choisie dans le cadre d’un acte libre a priori à la Kant, c’est-à-dire d’une façon parfaitement étrangère à la logique par la suite mise au service de ladite thèse. En ce sens, les khâgnes sont la continuation du séminaire, où, même en 1789, il y avait déjà belle lurette que l’Église ne cherchait plus à transmettre aucun mystère sacerdotal, se contentant de former au prêche [3]. Ce virage de la chrétienté occidentale du rite vers le son-et-lumières [4] est d’ailleurs parfaitement daté par son inscription dans la pierre du centre des villes occidentales – à savoir, par la révolution gothique, qui remplace une architecture [5] à proprement parler sacrée (symbolique et rituelle) par des bâtiments conçus, comme les salles polyvalentes du mitterrandisme et les dom kultury soviétiques [6], pour maximiser la portée du son (orgues) et des lumières (vitraux). Ce virage architectural et liturgique est grosso modo contemporain d’une révolution sociologique (l’émergence de la ville moderne), mais aussi et surtout d’une révolution philosophique : vers la fin du XIe siècle, Saint Anselme [7] propose la première version de la preuve ontologique, qui fait du dieu des Chrétiens un objet de connaissance. À partir de là, le baptême (comme d’ailleurs l’ensemble des sacrements) devient de facto (quatre siècles avant que les protestants n’aient le courage de l’affirmer de iure) une formalité symbolique, et l’égalité chrétienne (qu’elle soit ecclésiale ou apostolique) cède le pas à une structure de facto technocratique – que l’affirmation du Vatican comme pouvoir mondain/spirituel [8] appelait de toute façon comme Schwab appelle Harari. Car tous les baptisés sont chrétiens, mais seule la Sorbonne comprend Dieu : de Baghdâd d’où une réforme ritualiste/orthopraxiste le bannit, le mutazilisme [9] de l’Islam déjà décadent du IXe siècle « déménage » à Paris. Quand, sept siècles plus tard, Voltaire, naturellement peu ou pas informé de cette inversion des rôles, fustige l’Islam barbare et obscurantiste, c’est donc bien (avant même la « laïcité » de 1789) au christianisme médiéval qu’il s’en prend en réalité, de même que c’est la haine de notre propre passé chrétien qui alimente aujourd’hui discrètement les croisades contre le « voile islamique ».

En dépit de cette dérive vers le prêche, la pensée française [10] a, dans un premier temps, conservé un rapport à la réalité et à l’Histoire, car la France était grande, indépendante et conquérante, et qu’il n’y a pas de souveraineté sans pensée. De Hegel à Nietzsche, les plus grands penseurs allemands sont francophiles : leur germanité est, à leur propres yeux, un problème, parce qu’elle les excentre, parce que, dans un monde qui (même après Waterloo, par inertie culturelle) reste essentiellement français, eux ne sont pas français. 1914 vient mettre un terme à ce beau crépuscule du XIXe siècle anglocentré mais francophone : après 1918, sur les ruines fumantes de l’Europe, pendant que les patriotards français entonnent des hymnes aux charniers, pendant que l’Allemagne, conservée dans la frustration comme on conserve les viandes dans le sel, décide d’incarner l’arrière-garde de la modernité nationale, la France réelle (celles des survivants) a bien compris que la dialectique déterminante de l’époque était celle du front et de l’arrière, et n’avait rien de national. Depuis lors, la politique française, démagogique à usage interne, est, sur la scène mondiale, une longue série de philies : anglophilie, germanophilie, russophilie, américanophilie (et même, plus récemment, l’assez originale sinophilie)… De Talleyrand à Tinder. Par inertie culturelle, cette société de fellahs, qui pourrait se contenter, comme n’importe quelle Roumanie, de traduire Douglas Murray et les épisodes de Harry Potter en attendant que sa jeunesse tout entière ne soit capable de les lire dans le texte, a encore des revues, des maisons d’édition, des chaires de philosophie et des cafés philos. On y développe donc (c’est une originalité historique) une pensée fellah, coincée entre les dernières splendeurs du prêche catholique (P. Hillard) et l’apogée théorique du pacifisme de combat (L. Cerise).

 

Paris-Berlin, AR

De façon fort symptomatique, cette pensée de la France soumise comprend (à tous les sens du terme) celle de l’Allemagne soumise d’avant le romantisme, celle qui culmine dans l’œuvre de Kant, qui constituait encore le fond de l’enseignement des khâgnes à l’époque où, au début des années 1990, j’usais de mes culottes provinciales les bancs du lycée Henri IV. La pensée française « cesse de suivre » la philosophie allemande à partir du point qui, dans l’histoire intellectuelle allemande, marque le début de cette courbe ascendante qui mènera à Heidegger [11] : à partir de Hegel. Hegel a été compris – et c’est bien naturel – par l’Antifrance : marxistes et progressistes en tous genres, culminant dans la synthèse déjà parfaitement mondialiste de Kojève, qui a mis les dernières années de sa vie au service du projet dit (par litote) « européen ».

On accuse en général l’opacité de l’allemand philosophique, qui sort de toute traduction avec des airs de notice d’utilisation chinoise passée par Google translate, ou encore l’obscurité (d’ailleurs réelle, et voulue) du style de Hegel. Mais les raisons de cette incompréhension (qui a d’ailleurs touché aussi beaucoup de germanophones) sont plus profondes. Jusqu’en mars 2020 (qui lui a « donné un coup de vieux »), en effet, comprendre Hegel obligeait la pensée à se maintenir à la hauteur des temps. Et c’est là, précisément, ce qu’une pensée fellah ne peut pas se permettre.

Comprendre Hegel aurait, par exemple, obligé P. Hillard à comprendre que la théologie catholique est athée avant la lettre : elle est, comme le dit en substance Kojève, la Weltanschauung occidentale déjà tout entière, mais encore affublée du tamagotchi « Dieu », pour ne pas fâcher « l’inquisition », c’est-à-dire avant tout la police politique des monarchies de droit divin.

Quant à L. Cerise, qui décrit avec un grand luxe de détails « l’ingénierie sociale » et les « guerres hybrides », comprendre Hegel lui permettrait de comprendre, en dépassant le mythe westphalien qui pourrit la tête du « camp national », que la prolifération des services secrets et autres pouvoirs de l’ombre, loin de « s’opposer à » ou d’entraver la logique des États souverains et des démocraties, en est au contraire le produit mécaniquement inévitable. Quand Hegel (par le truchement de Kojève) parle cet État dont il prévoyait et espérait la mondialisation [12], il le décrit comme « homogène et universel » ; en d’autres termes : pour qu’il puisse se permettre d’être réellement démocratique (« homogène »), il faut que ses frontières englobent toute l’humanité (« universel ») [13]. C’est la leçon qu’ont retenue les eurocrates et les davosiens, qui ont décrété que le nationalisme était essentiellement antidémocratique [14] – ce en quoi ils ont statiquement tort (nationalisme et démocratisme sont historiquement identiques) et dynamiquement raison (à terme, pour que la démocratie subsiste, il faut que les nations s’éclipsent). Et ce, non pas en vertu de grands principes idéalistes kantiens ou autres, mais simplement parce que la permanence, parallèlement à la démagogie gouvernementale [15] interne des États-nations, d’une scène internationale dont les règles restent celles de l’âge pré-démocratique et du réalisme géopolitique produit nécessairement un monde pseudo-impérial dans lequel [16] la plupart des États deviennent des coquilles vides entourant l’activité manipulatrice des services secrets et des diverses chevilles ouvrières du soft power, si brillamment décrites par ledit L. Cerise.

 

Détour par Budapest et Moscou

Lorsque ledit Orbán (élu par les Hongrois, mais sélectionné par Davos) a commencé à appliquer au cheptel hongrois les mêmes politiques covidistes qu’Emmanuel Macron à son troupeau métrosexuel à lui, on a pu vérifier que les « valeurs » (comprendre : les grandes paroles) nationalistes ne protègent en rien des effets concrets du mondialisme – bien au contraire. Plus réaliste que L. Cerise, V. Orbán connaît, lui, les Hongrois qui l’ont élu : il sait qu’en dépit d’une déjà vieille tradition de rodomontades post-franciscaines à l’encontre des petits peuples voisins (notamment slaves et orthodoxes), ces fiers hongrois se sont reconnu pour mission historique d’être les majordomes exemplaires du pouvoir « européen » (c’est-à-dire allemand), les harkis d’un colonialisme qui, comme tout colonialisme, a le mondialisme comme dernier horizon. Et qu’on peut donc très bien faire du mondialisme pur jus sans cotiser le moins du monde au discours de la « société ouverte », calibré pour les populations métropolitaines de l’empire [17], et donc forcément moins plébiscité dans les marges à sweatshops où le maintien d’emplois réellement productifs [18] oblige aussi à un relatif maintien du travail reproductif (féminin) appelé à compenser cette pénibilité.

Pour revenir à L. Cerise : sur ce point, notre commun maître A. Douguine s’était montré plus clairvoyant, prévoyant d’une certaine façon l’inversion du libéralisme à laquelle on a assisté en mars 2020. C’est-à-dire le fait qu’après avoir élagué par le bas les cordons ombilicaux communautaires de l’individu pour produire cette créature postmoderne que, dès YIN, je nommais « individu parfait », l’Occident allait se retourner contre ledit individu, pour le soumettre à un élagage par le haut : formellement passée à 360 degrés dans le sillage de Mai 68, sa liberté n’est néanmoins tolérable que si elle s’exerce exclusivement dans la direction correctement identifiée par Schwab et Harari comme étant celle du progrès (c’est-à-dire du destin de l’Occident) : dans la direction du transhumanisme – ce qui ne peut s’effectuer qu’au détriment de sa liberté concrète (de consommer des énergies fossiles, de manger de la viande, de faire des enfants, etc.). Ce passage de 360 à 1 a certes été brutal [19], mais il n’était, pour autant, pas du tout imprévisible. Pas plus que la conversion d’Orbán a l’antifascisme virologique. L’Occident n’a jamais été antiraciste – bien au contraire : à la différence de l’ethnisme xénophobe ordinaire des humains, les racismes auxquels il a donné le jour sont « tous de gauche », dans la mesure où ils se sont tous construits sur l’horizon du concept de progrès, décliné en l’occurrence dans l’idée que certaines souches « amélioreraient » davantage l’espèce [20] que d’autres. Par conséquent, les « Gladios » et autres « suprématistes blancs » qui se mettent au service de croisades occidentales ne détournent et ne défigurent, à vrai dire, rien : comme le raciste hyperbolique Conversano interviewant Laurent Alexandre avec les symptômes patents d’un complexe oral mal refoulé, ils ont simplement reconnu leur camp avec plus de réalisme historique qu’un L. Cerise, obligé par les séquelles de la gauche à vendre du rêve démocratique – fût-il russe ou même chinois (!), après épuisement des divers stocks (« libéral » et « illibéral ») du centre occidental.

 

Hegel, Schwartz : même combat ?

Voilà pourquoi, tandis que L. Cerise et P. Hillard – prisonniers de diverses arriérations intellectuelles occidentales, au moment même où l’Occident concret quitte la scène du présent historique – argumentent, c’est-à-dire prêchent, « au service » de divers volontarismes (comprendre : sectarismes réfractaires, ou nostalgiques), pour ma part, je produis dans Køvíd en 2022, comme Hegel en 1806 dans sa Phénoménologie de l’esprit, un savoir situé, qui dit à l’humanité européenne où elle en est de sa propre histoire. Certes, comprendre la Phénoménologie de l’esprit ne suffit pas à comprendre Køvíd, pour la simple raison que Køvíd tire les leçons de mars 2020, c’est-à-dire d’un épisode qui, pour Hegel et même pour Kojève, n’était a priori pas prévisible (quoique découlant logiquement de la perspective philosophique qu’eux-mêmes ont formalisée avec tant d’enthousiasme). Des penseurs aujourd’hui en vie, seul Douguine – s’il ne s’était pas entre-temps enfoncé dans l’onirisme du pseudo-paradigme russe – aurait été en mesure d’assimiler cet événement – tâche qui, finalement, m’a incombé à moi.

Ce qui, en soi, constitue le résultat d’un concours de circonstances au demeurant fort peu méritoire, et dont j’aurais bien tort de chercher à tirer une gloriole personnelle : il fallait, pour ce faire, avoir fui le goulag sexuel d’Europe occidentale au début des années 2000, avoir, au meilleur de l’orgie centre-européenne, découvert l’identité foncière du « mauvais » et du « bon » féminisme (d’où mon ouvrage YIN), s’être retrouvé, plus ou moins malgré soi, au service de ces forces illibérales de l’Est que la dissidence française et occidentale fantasme dans le rôle d’un renouveau dont elles sont (les unes comme l’autre) bien incapables (faute, notamment, de le vouloir…), avoir vécu le premier confinement à Budapest, avoir fui pour la Biélorussie, puis la Suède (d’où Le Magicien de Davos), pour finalement regarder le covidisme entrer dans le paysage, et régner sans partage de Dublin à Novossibirsk, au mépris des opposition aveugles ou myopes qu’il a pourtant suscitées çà et là (d’où Køvíd). Il fallait, enfin et surtout, être suffisamment désocialisé, suffisamment clochard et en galère d’allégeances pour pouvoir trahir à peu près tout le monde, hormis ce que Nietzsche [21] appelait encore le service de la vérité.

Comprenant l’histoire, Hegel n’était ni idéaliste (comme l’a prétendu Marx, dont descend L. Cerise), ni matérialiste (comme on pourrait être enclin à le penser dans la perspective philosophique qui est celle de P. Hillard). Mais cette histoire, il la comprenait (comme Kojève, Fukuyama et Harari après lui) comme la seule histoire possible. Il ne comprenait donc pas la culture (au sens de Spengler et de l’anthropologie), qui ne se distingue de l’historicité qu’à condition que plusieurs cultures soient possibles (y compris simultanément), voire nécessaires. Pour la même raison, sans pluralité de cultures, rien n’empêche « la » culture de rester déductible de la biologie – vision finalement commune à Cerise et Hillard, à ceci près que, pour le second, la biologie est (comme la réalité en général) subordonnée à la Grâce. Mais cette omnipotence de la Grâce fait de l’histoire humaine une comédie – ce qui nous ramène à Hegel et au « nécessaire dépassement du théisme ».
Comme ses descendants Kojève, Fukuyama et Harari, Hegel était – à la différence de P. Hillard et de L. Cerise – un Occidental conséquent : il comprenait bien ce que l’Occident n’est pas (à savoir : idéalisme ou matérialisme – il le déclarait donc « dialectique ») ; il comprenait, en revanche, moins bien que l’Occident pourrait ne pas être. Il comprenait tout au plus [22] que l’Occident pourrait (et même devrait) un jour ne plus être – mais cette abolition entraîne pour lui celle de l’humain (d’où les rêveries transhumanistes dans lesquelles cette haute pensée vient s’embourber après Kojève). En ce sens, on pourrait dire – au risque, certes, d’énormes malentendus – que Køvíd constitue d’une certaine façon, à la date de sa publication, le manifeste du dernier type d’humanisme possible.

Modeste Schwartz

 

Notes

[1] https://www.egaliteetreconciliation...

[2] À l’exception méritoire de quelques ouvrages d’Alain de Benoît et de feu mon maître Karnoouh, qui était son ami. L’un comme l’autre auraient pu être le père des auteurs que j’étrille ici, et qui, pour leur savoir comme pour leur intégrité intellectuelle, méritent tout mon respect. S’ils n’échappent pas plus à leur génération (qui est presque la mienne) que Karnoouh et A. de Benoît à la leur, ils en sont néanmoins la fleur – et cette fleur est un lys.

[3] Révolution entamée par les ordres mendiants, puis entérinée par la contre-réforme jésuitique, et qui rend assez ridicules les discours ultramontains reprochant au protestantisme d’assumer au grand jour (en l’occurrence, sous la forme du sacerdoce universel de Calvin) ce que le catholicisme pratique de facto depuis tout aussi longtemps, voire plus longtemps. Jusqu’à 1789 (c’est-à-dire tant qu’un conservatisme du 2e Occident avait un sens), cette attitude grondeuse avait le mérite de l’hypocrisie (honnie par les puritains, et que Spengler décrit de façon plus neutre en évoquant des glaciations historiques comme celle incarnée par l’Empire Ottoman) ; depuis 1789, elle est, comme toute nostalgie, un pur motif littéraire, politiquement contreproductif.

[4] Et ce, longtemps avant les expériences politico-touristiques du Jack Lang de la droite, Philippe de Villiers. Animé du réalisme inné des séducteurs, ce dernier a eu le génie de comprendre la nature spectaculaire de la nostalgie dont vit son camp politique : pour scorer de la meuf, il faut d’abord comprendre la nature exacte de son bovarysme.

[5] Dite « romane », mais qu’on pourrait tout aussi bien appeler « grecque », ou même « arménienne », compte tenu du rôle-clé des missions arméniennes dans la diffusion du christianisme en Europe.

[6] Et cette analogie n’a rien d’un hasard, le Parti communisme étant (comme l’ont finalement reconnu Garaudy, Karnoouh et consorts) l’héritier spirituel le plus direct de l’Église catholique de l’époque du catholicisme majoritaire (à l’époque où le P.C. prend le relais, l’Église est déjà, de facto, un phénomène régional, minoritaire, bientôt sectaire dans la société française).

[7] Dit aussi Anselme d’Aoste, étant donné qu’il était italien (ou franco-provençal), en dépit de l’épithète « de Cantorbéry » à laquelle les ultramontains pourraient être tentés de se raccrocher pour répudier ce « protestant avant la lettre ». Car c’est bien d’un monde latin et catholique qu’est sorti le « monstre » qu’ils aiment tant refiler aux « judéo-protestants ».

[8] À travers, notamment, le Schisme et les croisades. En appelant à la croisade, les papes lèvent, non pas une simple armée comme n’importe quel monarque, mais des brigades internationales. À partir des croisades, le Vatican se constitue donc non seulement en État (longtemps avant les accords du Latran), mais aussi et surtout en parti-État – en dépit des railleries (inspirées par une jalousie inconsciente de parvenu) de son lointain héritier spirituel J. Staline sur son fameux « nombre de divisions ».

[9] Forme de rationalisme théologique more islamico, le mutazilisme est extirpé du sunnisme par les Seldjoukides au XIe.

[10] Et notamment la plus laïque, et pour cause : cf. supra.

[11] Avant l’effondrement habermasien, qui traduit dans l’ordre du discours philosophique le fait que, dans la dialectique maître/esclave, l’Allemagne, en 1945, devient l’esclave : celui qui choisit de renoncer à toute indépendance d’esprit en échange d’un ajournement du Plan Morgentau, c’est-à-dire en échange de la survie biologique – survie que ses maîtres se préparent néanmoins actuellement à lui retirer (ce qui est bien naturel, dans cette logique des 100 jours de Salo qui est celle de l’Occident finissant).

[12] Qu’il a d’abord cru reconnaître dans l’État napoléonien, avant de se rabattre de mauvaise grâce sur la Prusse, pour cause de Waterloo, et que Kojève, repoussant une dernière fois l’échéance, a identifié à l’État mondial qu’a dès le tout début vocation à devenir l’Union dite « européenne ».

[13] Équation que Schwab (probablement à son insu) ressuscite en évoquant le « dilemme de Rodrik », consistant à affirmer, à propos du « triangle » /États-nations – mondialisation – démocratie/ que l’un des trois termes va devoir disparaître pour que les deux autres puissent perdurer.

[14] En dépit des majorités électorales bien réelles qu’on observe derrière un Orbán ou un Poutine – lesquels ne sont cependant nationalistes que dans l’imagination des naïfs qu’ils manipulent.

[15] Par exemple celle des banques centrales, appelées par le keynésianisme à fonctionner comme si l’État sur le territoire duquel leur monnaie a cours était l’intégralité des terres habitées, alors même que les États pratiquent entre eux un commerce international dont la base n’a rien de politique, donc rien de démocratique.

[16] Hors quelques îlots physiquement isolés de ladite scène, comme la Corée du Nord.

[17] Tertiarisées et – donc – métrosexualisées. Tout bureaucrate (y compris et surtout les employés de ces nouveaux États par défaut que sont les compagnies multinationales) est structurellement une femme : sa pitance, il ne la mérite pas, comme le soldat et l’ouvrier, au prix du sacrifice potentiel de sa vie et/ou de sa santé, mais par sa pure présence/fidélité à ce gynécée d’un nouveau style qu’est le bureau (au besoin domiciliaire en distanciel) : il obéit sans courir de risque, et doit essentiellement son statut social, non pas à ce qu’il fait (une dimension déjà accessoire au départ, mais que la diffusion des bullshit jobs de Graeber a d’ailleurs rendue parfaitement anecdotique), mais à ce qu’il est (à savoir : un anglophone poli, respectueux de toutes les conventions sociales, de toutes les minorités victimaires, et notamment du Saint eL GiBiTi) – exactement comme la femme entretenue, qui succède à l’épouse légitime exactement comme (et d’ailleurs presque à la même époque) le tertiaire ubérisé succède à l’employé de bureau à CDI de l’idylle gaullienne.

[18] Et donc, en général : dangereux et/ou salissants et/ou pénibles – donc masculins. La statistique de l’intégration des femmes au marché du travail sur ce genre de créneaux dans des pays (comme la Norvège) pratiquant depuis un demi-siècle au moins des politiques incitatives des plus agressives est hautement parlante sur ce point…

[19] On peut d’ailleurs soupçonner le teuton Schwab, en tant que MC de cette grand-messe de la Fin d’Occident, d’être, de par sa personnalité (un tantinet « léniniste ») personnellement responsable de ce caractère inhabituellement brutal des festivités covidiennes. Sur ce point, cf. mon Magicien de Davos.

[20] C’était, bien entendu, avant qu’on ne parle de « l’augmenter ».

[21] Lequel était lui-même un Allemand francophile qui se déclarait (par pure provo) polonais, et un thuriféraire luthérien de l’Europe latine et catholique.

[22] À vrai dire davantage dans la lecture qu’en propose plus tard Kojève que dans le texte hégélien lui-même.

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  • #3088921

    Supposons (hypothèse de travail, je ne l’ai pas lu) que Køvid soit un vrai chef-d’œuvre.

    Dans ce cas, pourquoi son auteur éprouve-t-il le besoin de se grandir en s’appuyant sur les autres, non pour leur rendre hommage, mais pour les enfoncer ?

    Le génie engendre-t-il automatiquement l’inélégance la plus vulgaire ?

    Par ailleurs, Raoul-Modeste semble considérer que l’achèvement ultime serait de "comprendre Køvid"... pour, finalement, n’en rien faire d’autre qu’un manuel explicatif à l’usage des spectateurs impuissants de la disparition de l’Occident.

    Tout ça pour ça ? Ne serait-ce pas là une forme ampoulée de branlette intellectuelle parfaitement improductive ?

     

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    • excellent,
      ton pseudo une fois de plus pleinement justifié.

       
    • #3117496

      Je crois que vous n’avez pas compris ce qu’il dit tout simplement. Je ne peux affirmer qu’il a tort ou raison (pour de multiples raisons) mais je ressens une grande intelligence et subtilité dans son texte. Et si un jour je lis Hegel et Kovid, alors je pourrai peut-être me permettre de faire un commentaire critique ici. Dans l’immédiat quoi qu’appréciant beaucoup Hillard et Cerise, je ressens qu’il leur manque quelque chose, que leur pensée est un peu "à côté", pas suffisante , je ne peux l’expliquer plus précisément, mais bref oui la réalité est ...... Et il faut déjà la comprendre le plus parfaitement possible. Quant à la modifier.....

       
  • Eh bien ! comme la plupart, à la première lecture, j’avais d’abord jugé à une extrême prétention de l’auteur, qui, pour se faire mousser, taclais ses confrères. Soit ce que font les gens sans réel talent.

    J’en déduisais que j’avais mal lu et qu’il faudrait que j’y revienne avec la patience requise pour assimiler un condensé de pensée(s) auquel je n’étais pas habitué.

    Et à cette seconde lecture, je n’y vois plus d’attaque, mais une aide à l’introspection.

    Je ravise donc mon "enculé !" et dirais tout simplement "merci".

     

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  • #3089046

    La philosophie kabbalistique de Hegel conçoit un dieu évolutif, qui, au gré d’un développement dialectique prend conscience de son intelligibilité ; bref parvient à prendre conscience de soi par son propre développement interne…
    Ainsi Dieu est devenu substance du monde, il est immanent au monde et a donc inévitablement perdu sa transcendance.
    Avec cette logique gnostique Hegel peut affirmer : « nous touchons Dieu partout », « il y a dans l’homme quelque chose de Dieu ».
    C’est le principe kabbalistique de l’homme universel avec son rôle messianique de parachever l’évolution créatrice, conséquence logique de la révolte primordiale pour un catholique.

     

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  • #3089059
    Le 31 décembre 2022 à 10:20 par ProtégeonslaPalestine
    Pourquoi de grands auteurs comme P. Hillard et L. Cerise n’ont pas écrit (...)

    I / ABSCONDITÉ du style et INCOMMUNICABILITÉ de la pensée

    - Boursouflures du style, embrouillamini syntaxique, pédantisme ronflant de la note de bas de page, encyclopédisme incontrôlé confinant à la cuistrerie, surenchère de parenthèses qui glosent avec emphase, rompent la linéarité du discours, et transforment la lecture en parcours labyrinthique cauchemardesque : ivre d’elle-même et du pouvoir illusoire que lui confère la découverte de sa propre dextérité, la prose de Modeste Schwartz perd en lecteurs et en qualité de diffusion, à mesure que se délite son acuité rhétorique.

    - Ce Sainte-Beuve de la dissidence égare le lecteur le mieux disposé dans un jeu de pistes qui n’offre ni le plaisir d’un duel équitable entre la production et la réception, ni la satisfaction d’avoir appris. Caricaturale des écueils stylistiques et des apories du sens de la scolastique française propres à l’École Normale Supérieure, la prose serpentine aux excroissances rococo d’un Modeste Schwartz garantit au lecteur le luxe de perdre à tous les coups : si ce dernier possède les références permettant de tout comprendre, il aura quand même perdu son temps dans des enchevêtrements syntaxiques non imposés par le logos, mais voulus par l’ego de leur auteur avide de perpétuelle reconnaissance. Et s’il ne possède pas les références permettant de comprendre a minima, cet autre lecteur finira humilié, rapetissé, délesté de sa part légitime de confiance en ses capacités, convaincu de son infirmité cognitive, après avoir lu ce qu’il pense être un monument à la gloire de la raison pure, un condensé d’intelligence.

    - Que cette seconde catégorie de lecteur se rassure : Modeste Schwartz écrit mal, très mal. Ce Monsieur Jourdain de la philosophie use de la syntaxe française comme une cantatrice devenue folle userait de son organe un dimanche matin, dans l’appartement du dessus. Ici, tout n’est qu’hybris et hyperbole, grandiloquence et surenchère autotélique du verbe : l’individu a quelque chose à (se) prouver. Cette vanité est le reflet d’un profond complexe d’infériorité, pompeusement maquillé en son contraire.

    #ProtégeonslaPalestine#

     

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    • Il est dommage de parler de boursouflures pour en faire soi-même des caisses (par palettes) dans la foulée. Espérons que cette purge vous aura au moins soulagé, à défaut d’autre chose. Je ne sais comment l’année nouvelle commencera mais celle-ci aura fini sur les chapeaux de roue voir sur la jante :-)
      Allez, bonne année à tous et surtout bon courage.

       
    • merde, Eric, reprends toi, compare les deux proses, il n’y a pas photo, le style il des du côté de protégeons la palestine, il fait du plagiat et de la satire, il se moque, mais chez lui ça swingue, il y a de la cadence (je ne parle même pas du fond, mais juste de la forme). et là il y a un talent litteraire certain qui est totalement absent chez Modeste
      Eric , manquerais-tu d’humour ?

       
    • @Paramesh, la prochaine fois j’opterai pour une guirlande lumineuse en lieu de place d’un :-), du moins le jour où cette option sera possible.
      Quant au style littéraire, libre à vous d’en voir où je vois pour ma part plus de pose et de lourdeur inutile qu’autre chose, un côté arroseur arrosé. Mais chacun son truc. Ce qui ne signifie pas pour autant que j’ai goûté ce texte ou son intérêt qui me paraît peu évident et manquant de clarté, en tout cas insuffisamment explicite. Mais ce n’est que mon opinion et peut-être aussi ma limite (on en a tous).

       
  • #3089121
    Le 31 décembre 2022 à 12:36 par ProtégeonslaPalestine
    Pourquoi de grands auteurs comme P. Hillard et L. Cerise n’ont pas écrit (...)

    II / De L’AUTO-PROMOTION DITHYRAMBIQUE au SABORDAGE personnel

    - L’entrée en matière, égotiste à souhait, présente la genèse de l’article. Si seulement tous les panthéonisables prenaient, comme Modeste Schwartz, la peine de pré-mâcher leur biographie à la postérité, tout ne serait qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Oui, Modeste Schwartz, raconte-nous ces échanges épistolaires avec la Sévigné des universités, cela nous captive, assurément, profondément. : notre bovarysme oisif n’attend que ça. Il faut dire que depuis que nous sommes devenu actionnaire et rentier à 30 ans, nous avons des heures à tuer.

    - La réclame destinée à pré-vendre Kovid ou Ovide (peu importe, l’auteur ayant déjà fait la preuve de son agilité métamorphique) est de prime abord ingénieuse : la comparaison avec Lucien Cerise, ce scribouillard à thèse englué dans sa gueuserie idéologique, et avec Pierre Hillard, cet édenté de la réflexion qui caresse la pensée christique comme un vilain cajôle ses morpions un soir de Saint-Jean, est un véritable tour de force publicitaire. L’effet est hélas gâché par les formules d’auto-congratulation : moi, le dialecticien hégélien au sang bleu, vous deux, les doctrinaires de la préhistoire.

    - En ces temps d’agonie de l’ordre moral et de déstabilisation la conscience humaine, les Hillard et Cerise ont raison de ne pas nous entraîner sur les rivages hégéliens de la dialectique, qui octroient des concessions et des circonstances atténuantes à l’ennemi. Notre pensée dialogique n’a guère de temps à rendre justice à l’ennemi, car le combat n’est ni celui de la magnanimité ni celui de l’équité : Soral, Hillard, Cerise sont dans l’urgence de délivrer des vérités. Cet impératif politique et didactique suppose de leur part une intransigeance doctrinaire, une frontalité de la méthode, et un magistère de l’autorité qui se passent volontiers des ratiocinations chronophages de la dialectique de boudoir. Si Modeste Schwartz préfère les nuances irisées et moirées de la subtilité dialectique, c’est précisément parce qu’il a renoncé à convaincre le vulgum pecus. On peut lui tenir grief de cette approche éminemment académique, convenue, bourgeoise, asphyxiée par les vapeurs discursives d’un entre-soi intellectuel qui tient davantage de l’exercice de style que du véritable combat politique.

    - Je suis perplexe : pourquoi épargner Youssef Hindi, dont le Covidisme et Messianisme porte tous les oripeaux de la pensée à thèse ?

    #ProtégeonslaPalestine

     

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  • #3089131
    Le 31 décembre 2022 à 12:54 par ProtégeonslaPalestine
    Pourquoi de grands auteurs comme P. Hillard et L. Cerise n’ont pas écrit (...)

    II / De L’AUTO-PROMOTION DITHYRAMBIQUE au SABORDAGE personnel (suite)

    - Pourquoi Modeste Schwartz omet-il de mentionner le seul ouvrage qui aurait rendu sa comparaison pertinente d’un point de vue thématique et méthodologique ? Cette critique des travaux de Hillard et Cerise semble d’autant plus gratuite que la référence thématique commune, nécessaire à la comparaison, est de facto absente. Si Modeste Schwartz était un dialecticien conséquent, il se contenterait de présenter son Køvid comme le produit de la démarche inverse de Covidisme et Messianisme. Une appréhension gauchiste refoulée d’être taxé de raciste aurait-elle eu raison de sa dialectique promotionnelle ?

    - Aucun mérite pour un homme blanc à s’en prendre à deux hommes blancs. Attaque-toi plutôt à Hindi, et il le prendra bien, puisque cela signifie que tu le traites en alter ego intellectuel, et pas en minorité à épargner. La dialectique hégélienne est non seulement une affaire de hardiesse intellectuelle, mais surtout de courage pugilistique.

    III / De l’HERMÉTISME du savoir à l’ÉRÉMITISME de l’homme

    - Parce que cette façon d’écrire est délibérément abstruse et méandreuse, elle condense des travers qui relèvent davantage de la pathologie que de la pédagogie. Cet hermétisme emprisonne son auteur dans une thébaïde qui le prive d’interlocuteurs et le condamne à l’érémitisme. Le châtiment est mérité.

    - Le sentiment de déréliction et d’être incompris, éprouvé par celui qui fabrique des obstacles à la compréhension, est la solitude des imbéciles. Le génie, lui, est universel.

    #ProtégeonslaPalestine#

     

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  • #3089462

    Un occidentaliste moderniste nous faisant un prêche digne d’un pasteur évangélique, c’est navrant. Mais qui est cet imbécile ?

     

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  • #3090252

    J’adore les postures vaniteuses, et assumées, je trouve ça très français, et ça ne me chagrine pas. Il y a une espèce de joie, de gaité martiale, quitte à surjouer un peu. Rien ne m’ennuie plus que les faux modestes.

    Hindi et Hilard répondront, s’ils veulent (perso je pense inutile de débattre avec Hilard quand on n’est pas catholique, ou à minima pas religieux, ce qui est le cas de ce Monsieur SHWARTZ apparemment), mais je ne vois pas pourquoi prendre la mouche à leur place, si ce n’est, comme certains l’ont avoué, par honte de ne rien comprendre à un texte, et de se venger par le mépris. Le côté laid de la vanité est celui-là, selon moi.

    Monsieur MODESTE (qui aurait pu s’appeler Modeste 1er, avec tout autant d’humour) a le défaut de publier sur une plateforme peu visitée par les universitaires, du coup sa manière de traiter le sujet ne peut que rebuter les autodidactes qui fréquentent E&R. La même arrogance, avec un langage plus célinien, serait sans doute mieux passée...

    Bref, à suivre, sur une future publication plus passionnante. Je passe mon tour pour cette fois (RAF de savoir ce que pense untel de tel autre)

     

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    • #3090483
      Le Janvier 2023 à 21:45 par ProtégeonslaPalestine
      Pourquoi de grands auteurs comme P. Hillard et L. Cerise n’ont pas écrit (...)

      « une plateforme peu visitée par les universitaires » : Pardon ?! Égalité et Réconciliation est le site politique le plus consulté de France, chiffres à l’appui.

      France d’en-bas, Sans Dents, juges d’instruction, politiciens de tous bords, parlementaires, fonctionnaires, djeuns en quête d’éveil, amis, ennemis, drag Queens, "journalistes" de grand chemin : Toutes les franges de la population viennent ici. D’où la nécessité pour ceux qui écrivent de choisir entre poétique et politique.

      #ProtégeonslaPalestine#

       
  • Difficile de se faire une idée sur Køvíd à la lecture de ce seul article diluvien.

    Schwartz fait apparaître un ciel agité de références s’évaporants dans un brouillard qui s’étend à perte de vue. Le grondement imprévisible du tonnerre annonçant seulement quelques secondes de clarté terrifiante et sublime, ici et là...
    Mais c’est la tempête et on est complètement trempé sous un ciel noir. On a même oublié que nous étions sur un navire qui a perdu le cap, les Européens n’ayant plus les pieds sur terre depuis la fascinante mythologie du crime contre l’humanité.

    Certains veulent reprendre le contrôle du navire, d’autres s’activent afin de construire des canots de sauvetage. Je ne sais pas où placer Schwartz...
    Peut-être veut-il nous faire comprendre que nous ne sommes pas sur un navire, et qu’il faut redéfinir ce sol sous nos pieds. Ce sol qui a une longue histoire et dont la biographie a été maintes fois réécrite jusqu’à nous le rendre étranger.
    Mais avons-nous encore des pieds, nous les idiots dostoïevskiens déracinés ?

    Les travaux de Cerise et Hillard nous aident à faire face à l’anesthésie générale mise en place par le Régime Judéocratique qui gouverne en moralisant la gestion des corps et la direction des esprits. Souhaitons à Schwartz de pouvoir en dire autant.

     

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  • Bonjour, lorsque vous dites Orbán élu par les Hongrois, mais sélectionné par Davos, sur quels éléments vous baseriez-vous ?
    En Hongrie Orbán organise la resistance, des campagnes d’informations contre Soros (même si c’est une autre branche du globalisme) il est celui qui à son arrivée au pouvoir à fait modifier la constitution pour y faire mentionner Dieu. Le pouvoir corromps bien évidement mais plus je cherche moins je vois de ponts avec Schwab et consors. Bien à vous.

     

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