Le contempteur de Delamarche qui prétexte du retour de la croissance comme raison de croire à la baisse du chômage raisonne uniquement avec des critères financiers. Il parle de la non faillite des banques, de la non faillite des états, du retour de la confiance des investisseurs dans les actifs européens, alors qu’en fait tous ces résultats sont purement fictifs, parce que fonction d’appréciation bancaire qui manipulent à leur guise la comptabilité publique dans le cas de l’Etat et privée dans le cas des banques grâce aux mécanismes de stabilisation des marchés mis en place par les banquiers centraux avec la complicité bienveillante des régulateurs et des politiques, sûrs qu’ils sont que le public n’y verra que du feu. Et de fait c’est du vent et encore du vent que nous vendent ces analystes foireux qui confondent la réalité économiques avec les indicateurs financiers qui ne veulent rien dire d’autre que l’opinion des banques sur la situation financière de l’économie vue à travers les tableaux Excel de valorisation des actifs économiques traduits en cours de bourse. Par exemple, à un certain niveau de valorisation, le marché equity espagnol redevient "potable", c’est-à-dire que les indicateurs de marché donnent des signaux d’achat fonction du niveau des cours par rapport au chiffre d’affaires par exemple. La confiance de l’investisseur n’est donc rien d’autre que la probabilité de faire du fric en investissant dans des titres qui doivent mécaniquement remonter et certainement pas dans la reprise de la création de richesse dans un économie qui de toute façon continue à être corsetée de partout par des tonnes de règlements inutiles, de lois bidons et autres encadrement du marché qui ne gênent aucunement les financiers, mais empêchent les entrepreneurs de se libérer du corset réglementaire et de l’asphyxie financière imposée par les banques et l’Etat. Pour les uns le risque de crédit est trop cher en termes de capital réglementaire à mettre de côté pour couvrir le risque d’investir dans l’économie réelle (on appelle cela la protection contre le risque de dégradation des portefeuilles bancaires), pour les autres il faut mettre les actifs et les entreprises à contribution pour financer l’austérité. Bonjour le retour de la confiance et de l’optimisme. Un soleil de plomb irradie la Sierra où l’Etat de concert avec les banques marchandent la moindre goutte d’eau contre des prélèvements sanguins affligés en punition à des forçats qui clament leur impuissance à sort
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