Mais enfin ce qui me sidère est que l’intervenant en face de Delamarche dit en somme que les banques centrales deviennent des "acteurs de la bourse". Maintenant les gens qui sont là pour donner un autre avis avoue eux mêmes que les banques centrales donnent des crédits illimités aux marchés, sans impératif de résultat. Et il dit ensuite que "je n’ai pas de manuel du parfait banquier central".
On voit sa gène. Soit il ment, soit il est mis sur le banc de touche, il préfère dire "je ne sais pas quelles sont les conséquences".
Ensuite il parle d’attente des Etats, déjà endettés et qui ne peuvent pas assumer le poids de leur économie (de service, construites sur des dettes), plus tard on appellera peut-être au patriotisme pour s’endetter et consommer ?
On ne créé pas de la demande quand la consommation ralentie. On créé de la demande sur un marché disponible mais quand le marché est saturé c’est de la concurrence. Donc chaque acteur s’endette toujours un peu plus pour racheter son voisin. (par exemple Drahi créé sa banque, l’endette pour racheter ou créer des entreprises comme SFR et numéricable)
La situation est catastrophique. Il peuvent faire traîner cette situation longtemps, il ne faut pas les sous estimer. Mais par contre le monde professionnel sera étouffé de plus en plus (il l’est déjà).
Pourquoi les banques centrales ne financent pas les usines intégralement robotisées ? Pourquoi en France on ne trouve pas encore de diplômes d’ingénieur spécialisés dans ce domaine ? (je parle de robotique)
La situation se résume à 750 000 milliards de produits financiers pour un PIB mondial de 76 000 milliards. Je ne vois pas vraiment ce qu’il y a à espérer.
Au moins Pierre Hillard, sans être économiste a bien compris dans quelle société on vit : il n’y a jamais eu autant de moignons en entreprise, la plupart des gens baissent les bras, le travail bien fait ne compte plus : seul "l’esprit professionnel" est important pour espérer garder son poste.
"La masse" comme dit P Hillard En haut lieu ce doit être pareil.
Pour autant, dans un monde où Fabius fait figure d’autorité morale de la France, pas étonnant que Jean Pierre, 50 ans, agriculteur soit, lui, à 70 heures par semaines à crever la gueule ouverte avec moins de 700 euros par mois.
Bref une époque de merde qu’ils comptent bien faire durer, tant qu’il y a des planches à billet et des consommateurs qui encaisseront l’inflation sans broncher.
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