La question fondamentale reste la suivante : Comment donner de l’activité à tous quand il y en a de moins en moins ?
Sur 66 millions de français, 15 de vieux, 15 de jeunes, 25 ont un job, 11 n’en ont pas soit 30% des personnes en âge de travailler, et ce dernier nombre ne peut qu’augmenter avec l’automatisation, la numérisation, ...
Les progrès technologiques sont tellement rapides que les services ne suffissent pas à compenser :
• l’accroissement de productivité,
• la réduction nécessaire de la consommation inutile du fait de la limite naturelle des ressources physiques et de la pollution engendrée.
Jusqu’à ce jour, les solutions mises en œuvre pour répondre à cette question ont été :
• Fabriquer des produits de moins en moins durables (ce qui entraine de fait par une baisse du PIB réel),
• Fabriquer des produits inutiles,
• Pousser à la consommation inutile en exaltant tous les vices humains,
• Créer des métiers inutiles pour la société, ou qui n’ont pas de sens pour l’Homme,
• Complexifier l’organisation générale de la société (structures politique à multiples étages, taxes et impôts en nombre et complexité croissants, règles administratives et lois surabondantes ou en redondance, éclatement des entreprises publiques (EDF, GDF, PTT, Eaux, …), déstructuration idéologique, subventions inefficaces, …)
• Introduire des normes de plus en plus chronophages (indicateurs qualité délirants, reporting inutile, …)
• Créer des métiers inutiles pour la société, ou qui n’ont pas de sens pour l’Homme,
• Augmenter les conflits internes et externes,
Il s’agit d’occuper les gens sinon ils se mettent à penser voire même à vouloir réformer …
La réduction des fonctionnaires est donc contraire au besoin d’occuper les gens. Elle ne sera donc que très modérément mise en œuvre vu qu’il n’y a de toute façon pas de boulot pour eux. Son seul intérêt est d’augmenter la pression des demandeurs d’emploi et de provoquer une baisse des salaires. C’est la même logique que celle qui consiste à faire rentrer des travailleurs étrangers. Rappelons que la baisse des salaires est nécessitée par le différentiel monétaire défavorable à la France. D’où l’importance de retrouver une monnaie nationale pour rééquilibrer les flux : biens réels, financiers, populations.
Le vrai problème est donc de repenser le partage des ressources et de l’activité dans la société. C’est la question fondamentale à débattre.
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