Je vais essayer de reformuler mon commentaire précédent qui n’est pas passé car probablement d’une tonalité un peu trop arrogante ou directe. Il est en effet très tendance ces derniers jours de minimiser le rôle de la franc-maçonnerie afin de ménager la susceptibilité des copains francs-maçons patriotes (à titre perso je trouve que c’est oxymorique mais en cette époque folle tout est possible : islamo-sioniste, satanisto-catholique, judéo-christianisme...)
Donc je disais que c’est se moquer du monde que d’affirmer que la franc-maçonnerie n’a plus d’influence et qu’il s’agit juste d’un club de notaires, médecins et instituteurs à la retraite ! Or la réalité est que la franc-maçonnerie n’a jamais été aussi virulente qu’aujourd’hui ! Le fait qu’une frange "ringarde" droitière patriote ou prétendument telle ait perdue de son poids ne signifie pas pour autant que la franc-maçonnerie ne soit plus ! Ce qu’il subsiste c’est sa frange idéologique la plus pure et dangereuse ! Vous n’allez pas me dire que les gens en France qui servent de courroie de transmission des idéologies féministes, pédophiles, homophiles...ne sont pas francs-maçons ! Peillon il est quoi ?!
Il y a aussi cette étrange obsession pour le Club du siècle où l’on prétend que cela serait durant ce diner de cons, dans le brouhaha du tintement des couverts sur les assiettes et des conversations éparses entre les mastications que s’élaboreraient des plans machiavéliques et magouilles diverses...or qu’est-ce le Siècle ? Ce n’est qu’un lieu de socialisation entre gens influents, rien de plus ! Faut-il s’étonner d’une chose que l’on sait depuis toujours ? Les politiques, stratégies, magouilles...ne se discutent pas sérieusement durant ce dîner, mais ailleurs comme dans des loges maçonniques par exemple !
Par ailleurs la simple veléité de minimiser l’influence de la franc-maçonnerie afin de ménager les copains francs-maçons de droite est en fin de compte un aveu que même la frange droitière de la maçonnerie a encore en tant que réseau un certain poids et de ce fait on s’efforce de ne pas se les mettre à dos. Mon propos n’est pas de remettre en cause ce choix stratégique mais faîte le de manière plus subtile ! Ne dite pas que la franc-maçonnerie ce n’est plus rien aujourd’hui en France car avec de telles affirmations vous faîtes naître de la suspicion dans le coeur de certains camarades !

Je suis étudiant à la Sorbonne et ce sujet m’intéresse.
Y a-t-il des ouvrages, des références, etc. pour en apprendre plus ?

Merci à E&R.

L’un des 3 grands chefs du parti politique communiste cambodgien Khmer responsable du "génocide" du peuple, avait eu cette terrible réponse face à ses accusateurs du "monde libre" : " Mais, je suis un enfant de la Sorbonne ! " .

Croyez-moi que avec la Sorbonne d’aujourd’hui, remplie de mutants ( grosse tête/petit corps, ou parfois petite tête/petit corps ) de gauchistes et de baltringue, ( un caniche leur ferait peur ) on risque pas de voir sortir des Pol Pot, des Duch, des Ho Chi-Minh avant des siècles...

Et qu’elle " déménage " est de l’opportunisme ou alors du marketing, rien d’autre.

The Slender-Man

Je réponds à cette question sur la famille de Spinoza qui était catholique en effet, comme de nombreux juifs convertis- en Espagne le père Laenez, compagnol d’Ignace de Loyola par exemple, sainte Thérès d’Avila était aussi des lignées juives converties etc. Les Spinoza n ’ont pas été expulsés du Portugal ou inquiétés pour leur ascendance, mais sont allés en catholiques, pour des raisons de profit, à Amsterdam, où ils ont du regagner leur ancien mosaisme familial ; Spinoza fut en effet expulsé de la Synagogue et condamné, comme un tableau de Rembrandt représentant Saül (sous les traits du rabin persécuteur) et le jeune David (sous les traits de Spinoza) jouant de la harpe.Le tableau de Rembrandt était reproduit dans les années 30-50, dans le tome de logique ou de psychologie d’Armand Cuvillier !! En fait Spinoza fut recueilli, abrité et protégé par un groupe de chrétiens libéraux, qui tenaient leChrist, comme les Musulmans , pour un prophète. Le philosophe libéral juif allemand Mendelssohn a dit de Spinoza que c’était un chien mort (toter Hund), ce qui est unedésignation talmudique de Jésus ou Issa (béni soit-il), comme dit l’usage musulman !

je reviens sur Spinoza qui est aujourd’hui tiré dans un sens opposé au christianisme, -il était de formation autodidacte chrétienne et de famille qui avait été catholique et je le redis quitté le Portugal librement, pour des raisons d’ambition économique, attirée par la Hollande ; elle s’y est dissoute dans la communauté juive locale, et Spinoza fut protégé des persécutions venues de la Synagogue par un groupe de Chrétiens libéraux ou rationaliste, qui le soutint matériellement.

le judaisme de Spinoza est familial ou de lignée, mais la famille-je l’affirme formellement- n’a pas fui le Portugal pour échapper aux persécutions. Elle était catholique et est partie de son plein grè en Hollande.Ceci est une légende.le christianisme libéral n’a rien de commun avec le christianisme d’aujourd’hui, c’était une sagesse philosophique pour laquelle Jésus était, selon le mot dont use Kant ’le prototype de la moralité".
Il est remarquable que l’injure de Mendelssohn à l’adresse de Spinoza, "chien crevé" est la même que celle contenue dans certains livres sectaires contre Jésus. C’est Engels qui rapporte ce "toter Hund", chien mort,

la famille était catholique reconvertie au judaïsme après son séjour en Hollande. Spinoza n’était pas catholique mais non plus israélite ; il vivait dans une société hollandaise chrétienne libérale.