Les affaires de gros sous s’accumulent pour le chef de la CGT, Thierry Lepaon, qui se trouve sur un siège éjectable.
Après l’affaire de la rénovation de son appartement de fonction (130 000 euros, équipements compris) et celle de son bureau (62 000 euros), on apprend cette fois qu’avant sa nomination à la tête de la CGT en 2013, il a perçu des indemnités de départ de la part du comité régional de Basse-Normandie, dont il était le secrétaire général.
Interrogé à ce sujet, l’intéressé précise que ces conditions de départ étaient « normales », car il quittait ses fonctions locales pour des fonctions nationales. Quant au montant des indemnités perçues, il « ne s’en souvient plus »...
Une commission exécutive confédérale se réunira le 9 décembre prochain pour prendre « toutes les dispositions nécessaires » au sujet du syndicat et de son coûteux dirigeant. Cette réunion aura lieu 5 jours après des élections professionnelles dans la fonction publique, dont les résultats pourraient être décevants et accentuer le désir de se débarrasser de M. Lepaon au plus vite.