La Commission européenne est sur le point de présenter une nouvelle liste de sanctions contre la Russie si celle-ci ne prend pas « des mesures concrètes » pour faire cesser les combats en Ukraine.
Le Royaume-Uni, via son Premier ministre, est en pointe dans ce nouvel assaut contre Moscou. David Cameron souhaite convaincre les autres chefs d’États européens d’expulser les banques russes du système interbancaire international de transfert des données et des virements SWIFT.
Cependant, quelques pays membres de l’UE n’adhèrent pas à cette vision hostile des relations avec Moscou : la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie et Chypre, dont les économies sont déjà impactées par la situation actuelle.
Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé qu’elle était prête à réagir à de nouvelles mesures de rétorsion du camp atlantiste :
« La Russie se réserve le droit d’adopter des mesures appelées à défendre ses intérêts légitimes en cas d’adoption de nouvelles sanctions antirusses. »
Des sanctions que le président Poutine ne pense pas pérennes :
« Les restrictions économiques et commerciales porteront surtout préjudice à ceux qui mènent cette politique. J’espère que la raison l’emportera et que nous reviendrons à une coopération normale. »
La Chine a réaffirmé son soutien à la Russie et son opposition à la politique de sanctions des Occidentaux à l’occasion d’une rencontre au sujet du gazoduc sibérien entre le président russe Vladimir Poutine et le vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli, qui a déclaré :
« La Chine est catégoriquement contre les sanctions des États-Unis et de l’Occident visant la Russie, contre les révolutions colorées, contre les tentatives d’entraver le développement de la Russie. Nous ferons tout pour vous livrer ce dont vous avez besoin, notre coopération s’intensifie, y compris dans le commerce des produits agricoles. »