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La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église catholique

Quelle évolution a connu le catholicisme depuis la démission de Benoît XVI et l’élection du pape François ? Alors que la célébrité du premier Pontife sud-américain fait rage chez les non-catholiques, derrière le respect envers sa fonction pas mal de fidèles de l’Église romaine vivent un malaise caché pour une stratégie qui pourrait changer la forme et le contenu de leur credo.

À première vue la grande popularité du pape François auprès de l’opinion publique internationale semble l’affirmation d’un principe essentiel du catholicisme, qui fonde sa structure ecclésiastique sur la primauté juridique du pape sur les autres évêques. En réalité, il se passe exactement le contraire : depuis son élection comme pontife romain Jorge Mario Bergoglio est devenu très populaire non pas pour son action doctrinaire et de gouvernement en qualité de pape, mais bien à cause de la médiatisation de sa personne et de la sensation qu’il donne d’être différent par rapport à tous ses prédécesseurs. Derrière la vénération pour la personne de François se cache donc un affaiblissement de la papauté comme institution.

Si l’on analyse les questions relatives à l’Église catholique au-delà de la foi, c’est-à-dire au-delà du propre du christianisme, si l’on étudie l’Église tout simplement comme une importante institution internationale, il est hors de doute que le style de Jorge Mario Bergoglio a momentanément augmenté la popularité du catholicisme. La volonté de relancer l’image du catholicisme auprès de non-catholiques en ce moment semble l’emporter sur les questions internes et sur les principes moraux. Néanmoins, sur la longue durée ce seront justement ces questions et ses principes qui décideront le sort du catholicisme.

Sur le plan doctrinaire, la « révolution » du pape François apparaît bien significative. Premièrement, il s’agit d’un changement de modes et de conduite extérieure : dans la mimique de ses gestes, dans son langage simple et élémentaire, tout semble contribuer à une désacralisation de la fonction pontificale qui plaît beaucoup aux adversaires du christianisme dans la mesure où cela donne l’impression que le pape, c’est quelqu’un comme tout le monde, presque une espèce de grand-père sympathique et affable. Deuxièmement, on observe une échelle de priorités dans ses interventions publiques qui après un an et demi ne peut plus être jugée aléatoire. Le pape François insiste bien souvent sur des thèmes qui ne sont pas spécifiquement liés à la foi, à la morale, aux mœurs. Au cœur de ses discours il y a souvent l’immigration, la critique du capitalisme, le respect pour l’environnement, les questions proprement religieuses restant en quelque sorte périphériques et subordonnées à un message de concorde civile et humanitaire. Bergoglio n’a jamais renié clairement aucun dogme ou principe catholique : sa « révolution » consiste plutôt à prononcer des propos ambigus ou bien à tolérer des pratiques hétérodoxes sans les approuver ouvertement.

L’exemple le plus frappant de sa stratégie communicative est sans aucun doute la célèbre proposition « Qui suis-je pour juger ? », utilisée par les progressistes pour justifier l’approbation de toute transgression. Le pape François voulait-il « libéraliser » des actes considérés jusqu’à présent contraires à la loi naturelle ? Ou bien entendait-il seulement rappeler que personne hors de Dieu ne peut juger la conscience de chacun, les actes restant toutefois bons ou mauvais en eux-mêmes ? On dirait qu’il préfère rester sciemment ambigu, en s’éloignant du style des papes du passé tout comme de l’exhortation du Christ à l’égard de la transmission de la doctrine : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin » (Mt 5.38). Les appels à la nécessité d’une Église « pauvre, pour les pauvres » sont aussi très révélateurs. Comme les abus du clergé sont très choquants auprès de l’opinion publique, qu’est-ce qu’il y de plus médiatique du fait que le chef de l’Église réclame une pauvreté généralisée ? Il ne faut pas être un génie pour remarquer la rhétorique d’un tel propos. C’est bien louable de condamner les richesses personnelles du clergé, mais si l’Église comme institution devenait en soi « pauvre » et donc sans ressources, comment pourrait-elle aider les déshérités du monde et s’engager à combattre la pauvreté ? Ce genre de propositions donnent bien l’image fausse d’un pape extraordinaire parmi des « collègues » ecclésiastiques totalement corrompus.

La médiatisation de la figure personnelle du pape François a aussi l’effet de cacher les problèmes à l’intérieur du catholicisme qui restent énormes. Dans l’Église catholique il existe aujourd’hui une fragmentation presque incroyable, avec tellement de groupuscules qui soutiennent des positions incompatibles les uns avec les autres et surtout en contraste avec la foi catholique traditionnelle elle-même. Certains vaticanistes parlent déjà de l’existence de plusieurs églises à l’intérieur de l’Eglise catholique : il suffit d’aller voir les différences, par exemple, entre l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, une société apostolique de forme canoniale très répandue en France et assez fidèle à la tradition catholique, et les pratiques du Chemin néocatéchuménal, un groupe reconnu par les hiérarchies vaticanes que certains experts qualifient toutefois de secte extrémiste protestante. Le gouvernement du pape François semble bien privilégier les réalités les plus progressistes, celles qui ne s’opposent pas avec force à la déchristianisation de la société, à l’imposition de la théorie du genre, des thèmes sur lesquels le silence réticent de la hiérarchie vaticane devient de plus en plus assourdissant.

Aussi sur le plan du gouvernement de l’Église y a-t-il des procédés assez douteux. Par exemple, depuis juillet 2013 le catholicisme vit un grand secouement à son intérieur, peu connu par l’opinion publique internationale mais bien étudié par les spécialistes. Celui qui était peut-être le meilleur institut religieux de toute l’Église catholique, la congrégation des Franciscains de l’Immaculée, a été bouleversé par des mesures de la part des hiérarchies vaticanes. Dans un contexte historique où le clergé catholique fait le beau et le mauvais temps, pendant des décennies les frères et les sœurs de cet institut n’ont jamais été touchés par des scandales financiers ou sexuels. Ils se sont répandus partout dans le monde, ils ont conquis la confiance des fidèles, ils ont toujours vécu dans une ambiance d’austérité, de prière, de pratique religieuse. Certains d’entre eux sont devenus des brillants théologiens aussi. À partir de juillet 2013 l’ancien fondateur a été exilé, la plupart des frères ont été mutés des grandes diocèses vers des petites églises, leurs publications ont cessé, les ordinations sacerdotales des prêtres ont été suspendues, le séminaire de l’institut est en crise. Quels crimes ont commis ces religieux pour que les autorités vaticanes procèdent à un tel démantèlement ? Suite à la dénonciation d’une minorité de frères, il semble que l’esprit de l’institut soit devenu trop « conservateur » pendant le Pontificat de Benoît XVI, avec la promotion de la liturgie traditionnelle en latin et l’organisation de colloques modérément critiques sur l’histoire du Concile Vatican II. Rien plus que cela. Cette conduite autoritaire dans la résolution d’une petite incompréhension interne est justement à l’opposé des appels à la miséricorde que le pape aime répéter en toute occasion. Le but, c’est peut-être d’affaiblir les composantes de l’Église qui vivent vraiment dans la pauvreté et consacrent leur vie à la prière, à l’approfondissement de la foi et au salut des âmes.

D’autres mesures contestables concernent le sommet de l’Église. Le Cardinal Raymond Leo Burke, préfet du tribunal suprême de la signature apostolique, est l’un des plus renommés archevêques de l’Église romaine, un homme de haute culture et de réputation exemplaire, très apprécié par les simples fidèles et les milieux académiques. Selon certaines sources, il serait sur le point d’être déclassé à la fonction purement honorifique de chef d’un ordre chevaleresque. Sa faute serait là aussi un excès de « traditionalisme » : Burke a toujours pris des positions claires contre la politique antichrétienne du gouvernement Obama, en participant toujours à des événements publics contre l’avortement et en prenant position contre les théories progressistes du cardinal Kasper.

Certes, il y a aussi des éléments positifs qui ont caractérisé la première année de ce pontificat. La politique étrangère du Saint-Siège, par exemple, est devenue grâce au pape François plus influente : ses prise des positions contre la menace étasunienne de guerre à la Syrie, sa conduite sage et équilibrée par rapport à l’Ukraine, de même que la lettre qu’il a envoyée en 2013 au président Poutine pour le G-20, ont été guidés par le bon sens. Le meilleur résultat du travail diplomatique du Vatican sous le pape François est sans aucun doute la « désoccidentalisation » du catholicisme. Souvent, l’Église catholique a été perçue comme le soutien idéologique aux intérêts de la puissance géopolitique euro-américaine (c’est une opinion très répandu surtout chez les chrétiens orthodoxes). On peut évaluer positivement l’éloignement du Vatican de cette perspective, qui pourrait en principe donner la chance d’un positionnement géopolitique adéquat aux problèmes futurs. En même temps, beaucoup de questions restent ouvertes. L’Église catholique n’est pas la personne de Jorge Mario Bergoglio, qui ira terminer son existence comme tout être humain. Ce ne sera pas à sa popularité de revitaliser la religion catholique. Le pape François lui-même, dans sa première homélie en 2013, avait affirmé que l’Eglise ne peut jamais se transformer dans une ONG « philanthropique et charitable », ce qui parfois semble être son destin inéluctable. Le catholicisme pourra au contraire survivre dans la mesure où il sera capable d’offrir une perspective alternative aux modèles dominants, d’expliquer la destination métaphasique de la vie humaine dans un monde qui désormais a mis Dieu à l’écart.

Dario Citati

Voir aussi, sur E&R :

Sur l’Église catholique, chez Kontre Kulture :

 






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  • Excellent article. Il est toutefois utile de rappeler que cet anti-pape a viré aussi ses quatre trésoriers pour les remplacer par des agents de la banque mondiale, anciens trésoriers de l’administration Bush, et qu’à l’occasion de son dernier voyage en Isra-Hell, il a montré sa soumission au sionisme en allant se prosterner sur la tombe de théodore Herzl, son fondateur.
    Une rumeur circule aussi sur ce "Pape des pauvres" qui, lorsqu’il était en Argentine, aurait dénoncé des "prêtres du peuple" à la dictature militaire. Rumeur fondée ? Allez savoir...
    Il est fort à craindre que le Pape François ne soit celui qui précipitera la fin de l’église Catholique en la soumettant à la synagogue de satan, par son adhésion au noachisme, la nouvelle religion mondiale. Manque de bol pour eux, il restera toujours des chrétiens fidéles à notre Seigneur Jésus Christ et qui se tiendront à l’écart de cet infâme projet.

     

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    • C’est le début de la fin depuis 1054

       
    • #980359

      @cc : Merci !

      Tous les maux de l’Occident viennent de cette date, plus symbolique en vérité, que véritable moment de séparation (Charlemagne ayant scellé le destin de l’Occident dès le IX siècle avec son ambition de rivaliser et de surpasser la Seconde et NOUVELLE Rome-dixit les saints canons des conciles œcuméniques- Constantinople. En tombant le flambeau alla, jusqu’en 1917, en Russie où la troisième et DERNIèRE Rome continua de briller jusqu’au fameux coup d’état Judéo-juif) Désormais, la Sainte Eglise s’affermi toujours la où un prêtre orthodoxe célèbre, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle (Promesse du Christ, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré non crée fait à Pierre, fameux passage qui vaut la soit disant supériorité des papistes sur les saintes églises établies pour paître le troupeau spirituel de part l’univers entier. Bien entendu, tous les saints pères conciliaires des 9 premiers siècles et tous les orthodoxes encore de nos jours et jusqu’à la fin des temps l’ont compris et le comprenne comme suit : à la question du Christ qui demande ce que pensent de lui les apôtres, Pierre prit la parole en tant que l’un d’entre eux et professa le Christ Fils de Dieu. Et c’est sur cette profession de foi que le Christ fonda son Eglise, l’Eglise qui professe depuis deux mille ans le Christ Vrai Dieu et Fils de Dieu ! Dans ses épîtres, saint Pierre ne se présente pas comme chef des apôtres, saint Paul ne présente pas Pierre comme le Chef des apôtres. Saint Pierre fonde Éphèse et Antioche, il meurt martyr à Rome. Il n’en fut pas évêque, Paul dans son épître aux Romains s’adresse à une communauté de chrétiens présente déjà avant que Pierre n’y meurt décapité.. Les saints papes des 9 premiers siècles ne se présentent pas comme vicaire du Christ, ni comme chef Universel de l’Eglise (Clément de Rome, Grégoire le Grand, Léon le Grand, par exemple...).
      Ainsi nulle besoin et raison de s’inquiéter de ce qui se passe au sein de cette église locale tombée depuis des siècles dans l’une des trois tentations que le Christ surmonta dans le désert. L’église-état papiste n’est plus dans la communion au corps et au sang du Christ !
      ET, Combien de catholiques lisant ces mots ont déjà communié aux deux espèces telles que les a institué Notre Sauveur et Dieu Vivant lors de son dernier repas avant la Croix ? A moins d’être prêtre, bien sûr. Mais le Christ s’offre à tous. Pas à un corps d’élite. Que ceux qui ont des yeux lisent.
      ХРИСТОС ВОСКРЕСЕ !

       
    • #981342

      @ Anathème

      Eh non ! Dans l’Église post Vatican II on communie aussi sous les deux espèces, au pain et au vin ! Je l’ai déjà fait plusieurs fois !

       
  • #980180

    Ce gugusse n’est pas plus pape que mon canari. C’est un usurpateur, un intrus, un antipape, tout comme ses collègues de chaudron depuis la mort de Pie XII. Il n’y a qu’à voir : tous les Papes ont été haïs du monde (y compris musulman, désolé mais c’est vrai). Lui, par contre, si on écoute Roger (pas la mouche, l’autre), il serait exceptionnel : le monde l’aime, le trouve parfait. CQFD.

    SEDEVACANTE !

    i VIVA CRISTO REY !

     

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  • #980264
    Le 26 septembre 2014 à 22:06 par p’tite marie
    La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église (...)

    Avez- vous entendu la voix de ce pape s’indigner contre le massacre des innocents , des enfants , des tout -petits a Gaza ? Avez vous entendu la voix de ce pape s’indigner contre la mort de ces malheureux vieillards et handicapés qui ne pouvaient fuir a temps les zones bombardées a Gaza ???

     

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    • #980441

      Si tu ne l’as pas vu sur Télé-Gouvernement, c’est donc que ça n’a pas existé ?

      http://www.la-croix.com/Religion/Ac...

      http://journalmetro.com/monde/53648...

      Effectivement, c’est le minimum syndical.

      Le Vatican a une mauvaise expérience en la matière, alors je peux comprendre qu’il préfère la fermer de temps en temps. Quand Pie XII sauvait 800000 Juifs pendant la guerre en leur procurant des papiers, en faisant un discours public à Noël 1942 les concernant, ils ont réussi à en faire le "pape d’Hitler" et un "antisémite". Quoi que le Vatican fasse ou ne fasse d’ailleurs pas, il sera toujours critiqué. C’est le principe de la claque à sa grand-mère. Tu peux cogner jusqu’à plus soif, puisque tu ne prendras jamais rien en retour que de la compassion. A sa place, je ferais le minimum aussi. Son job, c’est de faire revenir les gens à la Foi, pas de passer son temps à faire des discours sur l’environnement, la paix dans le monde et la chasse au phoque au Canada. Chacun son boulot.

       
  • #980278

    De toute façon, je trouve qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’église catholique. Ma mère, catholique pratiquante, a droit dans sa paroisse à des chants gospels, je n’ai rien contre et je respecte les noirs américains protestants dont Luther-King en a été un illustre représentant mais je trouve que cela n’a rien à faire dans une église catholique française... Ce n’est pas dans notre culture. D’autres part, certaines paroissiennes estiment que la messe est trop longue, qu’il faudrait la racourcir, car les gens n’ont "plus la patience" (!), je me demande où on va.. A se demander si je ne vais pas devenir... orthodoxe !

     

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  • #980279

    Je pense que la façon dont il plait aux non croyants n’amène aucune conversion parmi ceux-ci.
    Au contraire, ça les conforte dans leurs idées. Sa célébrité est un leurre.
    Il est intéressant de voir que cet article sur le pape, que je trouve très juste ne contient qu’une fois le mot Dieu et dans une phrase significative : "qui désormais à mis Dieu a l’écart".
    C’est vrai que ce pape en cours de desacralisation n’incite pas à parler de Dieu, hélas.
    Mais gardons espoir comme Jésus (tiens encore un mot manquant),nous l’a demandé.

     

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    • #980378

      Il remplit les places mais ne remplit pas les églises.

      Il y a actuellement une guerilla interne à l’Eglise catholique qui ne dit pas son nom. Sous ce pontificat, il y a une éradication silencieuse ou décapitation interne de tout ce qui est TRADITIONALISTE. C’est le retour de balancier !

      Après la Fraternité des Franciscains de l’Immaculée, c’est au tour d’un diocèse urugayien qui a 240 seminaristes, ceci-dit plus que tous les diocèses de l’Uruguay rassemblée. Le seul problème c’est que l’évêque favorise l’ancien rite tridentin et va a contre courant de la Conférence épiscopal uruguayien.

      Allez voir lire, le contre-rapport du diocèse publié sur la page web du diocèse pour contrer le rapport du visitateur apostolique. Le diocèse est derrière l’évêque qui a été suspendu pour "manque de communion écclesiale" au sein de son diocèse. Une accusation passe partout pour tout dire et ne rien dire.

      Le rapport est aussi en français :

      http://diocesiscde.info/index.php?o...

      Les catholiques qui ne veulent pas S’AJOURNER au nouveau standard sont administrativement et canoniquement liquidé et mis au ban de l’institution catholique. Depuis 50 ans, la normalisation forcée ad intra des catholiques au standard du monde n’est pas encore terminé et ce qui se passe avec les catholiques n’est qu’un avant goût de ce qui se passera avec les musulmans après la vague d’indigniation que provoquera le Daech (Eiil), ils pousseront les musulmans à AJOURNER LEUR FOI MUSULMANE. Ils l’on fait pour les catholiques en utlisant le pretexte de la shoah-blabla pour s’en prendre à leur théologie séculiaire.

      Méditez braves gens ! Depuis l’arrivée de ce pape, la normalisation des catholiques tourne à plein régime. Tout ceux qui résiste sont déclassés et marginalisés

       
  • #980419
    Le 27 septembre 2014 à 00:16 par l’oracle a dit...
    La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église (...)

    être catholique, c’est, me semble-t-il, vivre selon l’Esprit, non ? or, ce Pape promeut une sorte de dogme propre à chacun, un peu sur le modèle évangéliste ! je n’y comprends plus rien...soit on vit selon l’esprit et l’on est catholique, soit on vit selon ses pulsions du moment et selon ses propres règles, et l’on vit hors de l’Eglise....

     

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  • #980534

    Ce Pape est le Pape anti-tradition qu’ils attendaient tous, c’est pour cela que les médias l’aiment tant. C’est la fin de l’Eglise Catholique, et la suite logique de Vatican II.

    Ceux qui par souci d’authenticité recherchent l’Eglise des origines se tournent vers l’Eglise Orthodoxe, car elle est la plus fidèle à la lithurgie comme au dogme des origines, c’est du moins ce qu’il semble, car l’Eglise fut grecque avant d’être romaine.

    On peut se lamenter et chercher à remonter aux causes des problèmes de la foi chrétienne autant qu’on veut : Réforme protestante, schisme de 1054, hérésie arienne, tout ceci est illusoire, car le vrai fondateur du credo de l’Eglise n’est pas un religieux, mais un chef d’Etat, Empereur de Rome, à savoir Constantin, car c’est lui qui trancha le débat entre les théologiens incapables de s’entendre au concile de Nicée, Constantin qui était par ailleurs adorateur de Sol Invictus, le Dieu solaire des Légions, inspiré de Mithra, né le 25 décembre. De la secte persécutée des chrétiens, religion du martyre, dont le Prophète fut un homme supplicié sur la croix, car apostat du judaïsme, on inventa un Dieu trinitaire, et on fit une religion de l’Etat, afin d’unifier l’Empire dans une seule foi commune, par nécessité politique. Et de persécutés, les chrétiens devinrent à leur tour persécuteurs des autres cultes, jusqu’à les éradiquer totalement.

    Mais si l’on remonte plus loin encore, aux origines même du christianisme, on comprend que Jésus lui-même s’inspira d’un Empereur romain, quand il se déclara Fils de Dieu. En effet, quelques dizaines d’années avant l’époque du Christ, le premier Empereur romain, à savoir Octave devenu Auguste, fils adoptif du grand Jules César, Octave donc, celui-là même qui fonda l’Empire, se donna le titre de Dei Filius (fils du divin) et prit l’habitude de signer toujours par ces deux lettres D.F, car suite au passage d’une comète il interpréta ce signe céleste comme celui de César son père devenu dieu, qui prenait sa place parmi les dieux dans les cieux.

    Le christianisme n’est rien d’autre qu’une construction humaine, issu de la rencontre du monde gréco-romain avec le monde juif, et plus généralement oriental, car le jusdaïsme lui même n’est qu’une construction issue du monde égyptien, Moïse reprenant l’idée d’Akhénaton sur le Dieu Unique, plus tard enrichie de la magie de Babylone.

    Chaque prophète n’est toujours que le plagiaire d’une idée qui l’a précédé, car c’est l’air du temps qui guide le fil des idées.

     

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    • #980665

      Vous dites :"Le christianisme n’est rien d’autre qu’une construction humaine"

      Je dis : Pour une construction humaine, elle a l’air de durée, alors que toute les constructions humaines ont l’air de disparaitre après un laps de temps voir quelques siècles. Celle-ci ça fait 21 siècles qu’elle existe.

      Au fait, vous avez parlé du christianisme en nous citant la version islamique de sa soi-disante existance et origine en faisant un petit détour sur le judaïsme. Il nous manque juste votre discours sur le mohametanisme et sa construction humaine.

       
      • @ L’Obseva Tor

        Si la durée d’existence était le critère de la vérité ou un tampon d’authenticité divine, alors l’hindouisme, le judaïsme et le mazdéisme auraient la préséance sur le christianisme.

        Je me demande ce que vous avez trouvé d’islamique dans le message d’Apocryphe, plusieurs de ses postulats dans ses deuxième, quatrième, cinquième et sixième paragraphes étant des hérésies d’après les musulmans.

        Quant à son troisième paragraphe, c’est une présentation bâclée et imprécise des conclusions de l’école occidentale de la critique biblique, que certains musulmans reprennent parfois à leur compte, mais qui ne proviennent pas de leurs sources.

         
    • #981185

      Evidemment que l’Islam aussi est une construction humaine. Mon message précédent avait atteint les 2499 caractères, je n’avais plus la place pour développer davantage, sans quoi je l’aurais fait, pour que tout le monde fût à égalité. En fait j’attendais juste une remarque là-dessus pour poursuivre.

      La longue durée dans le temps d’une religion ne signifie en rien qu’elle ne soit pas une construction humaine. Le boudhisme précède le christianisme de 6 siècles, et il dure toujours. Le judaïsme est encore plus ancien, et même s’il a énormément évolué, s’adaptant à l’époque, il est toujours là (et ne disparaîtra pas). L’hindouisme est encore plus ancien et toujours vivant.

      Concernant l’Islam, qui s’adressait à la société arabe polythéiste du VIIème siècle, l’idée principale est celle du Dieu Unique, c’est la pierre angulaire de l’Islam, son credo répété en boucle, se distanciant du christianisme officiel en revenant à la vision d’Arius du Jésus prophète mais simple être humain (et non plus Dieu lui-même), reprenant égalment la querelle des iconoclastes pour interdire toute représentation divine (peur de l’idolâtrie), et opérant un retour à des valeurs judaïques et authentiquement sémites telles que la circoncision ou les interdits alimentaires, agrémentées de la nouveauté de l’interdiction de l’alcool. Pour simplifier à l’extrême, l’Islam reprend ce qu’il juge bon dans le christianisme (universalisme, message de paix) mais renoue également avec des valeurs du judaïsme, dans une lutte de légitimité pour le supplanter (fils d’Ismaël contre fils d’Isaac, querelle d’héritage sémite et tentative de se réclamer du droit d’aînesse).

      L’homme pense avoir fait un progès en passant d’une multitude de dieux à un Dieu unique, et effectivement c’est une forme de progrès (d’un point de vue surtout politique, car l’idée est simplissime) en ce sens que le Dieu unique est le concept unificateur de la pensée, mais enrobé des vêtements de la sensibilité humaine, et donc toujours adapté aux particularismes de la culture qui l’adopte. De l’idée du Un découle naturellement la binarité : Dieu et son contraire Satan, le bien contre le mal, donc le système est en réalité double. Pour les initiés il est même triple, car les contraires s’annulent ou se rejoignent sur un point d’équilibre.

      La religion c’est juste les mathématiques du pauvre, finalement, des concepts mathématiques personnifiés. Dieu existe réellement en tant que concept, mais c’est juste une construction mentale.

       
  • #980629

    Article très intéressant,

    Ce qui me désole par contre, et c’est un message qui s’adresse surtout aux "catholiques"... OU ETES-VOUS ?

    Je vous vois sur tous les forums et sites internet à cracher sur l’Eglise mais ne comprenez-vous pas que c’est maintenant qu’elle a le plus besoin de sa force vive ?

    Je constate dans ma paroisse locale qu’il y a de bonnes âmes, prions pour elles, qui essayent de maintenir en vie leur communauté : mise en place du rosaire, des laudes et vêpres, groupe pour les jeunes, groupe qui vient au secours des pauvres, etc.

    Pensez bien que le Pape est une colombe entourée par des prédateurs qui n’attendent qu’un prétexte pour abattre l’Eglise : il faut donc être "subtil" comme le Pape Pie XII qui sauva de nombreux juifs innocents à l’insu du régime Nazi.

    Réfléchissez qu’à votre jugement (je m’adresse bien sûr aux croyants) le Christ vous demandera sûrement : où étiez vous quand j’avais faim ? Quand j’avais soif ? Quand j’étais un étranger ? (Ce Matthieu 25 31-46)

    Donc je vous implore d’arrêter de spéculer sur le Pape "antichrist", l’Eglise suppôt de Satan et sur Benoît XVI la Bête : entrez dans votre paroisse locale (la porte est toujours ouverte), remontez les manches, et donnez de l’huile de coude pour rendre la communauté vivante, solidaire, et ainsi redonner l’éclat à nos Églises.
    Ce n’est pas quand elle est danger qu’il faut renier l’Eglise en pointant du doigt ce qui ne va pas : on dirait alors ces personnes qui filment une agression avec le portable plutôt que d’intervenir... OU ETES VOUS ?

    Et bien sûr gardez un esprit de charité, " ne jugez pas pour ne point être jugé ", écoutez et l’on vous écoutera : ne venez pas avec de gros sabots en disant que tout le monde est hérétique.

    Que la paix du Christ soit sur tous

     

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    • #980667

      Bonjour, On est là !

      Au fait dans votre paroisse, y a t il aussi une formation doctrinal ? Par doctrinal j’entends une formation à la doctrine chrétienne sérieuse ou c’est du Taizé et JMJ basique en "peace and love"

      Bien à vous !

      Viva Cristo Rey ! Viva la Vergin de Guadalupe !

       
    • #980694
      Le Septembre 2014 à 10:39 par Philippe de Macédoine
      La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église (...)

      Complètement d’accord avec vous.

      Le discours des illuminés contre l’illumination est devenu pénible et contre productif. C’est un discours de "gros malin" qui fait penser que nous sommes tout blanc, que tout le mal de la terre vient d’en haut et que nous n’avons rien d’autre à nous reprocher sinon que notre innocence. Tant qu’on tiendra des discours de ce type et qu’on se dédouanera de notre responsabilité propre qui est la raison suprême à toute déliquescence, on restera des moutons.

      Je reviens au sujet. Que le pape soit ce qu’il est n’a absolument aucune espèce d’importance. Que le Vatican soit aux mains des Francs-Maçons, j’en doute mais pourquoi pas... Quelle importance !!!

      Je constate simplement que Jean-Paul II, Benoit XVI et François, pour ne parler que des derniers, sont beaucoup plus vertueux, sages, gracieux, cultivés, philanthropes, doux, sensibles, aimables, profonds que TOUS les hommes politiques qui ont régné dans les 40 dernières années. Revoyez les images, ré-écoutez les discours, pensez à toute l’infâmie qu’a du subir Jean-Paul II pendant son règne. Qui sur terre aurait pu supporter ça ? Qui sinon qu’un homme porté par une foi inouie.

      Le catholicisme est porté par trois piliers : l’évangile, la tradition et le magistère papal. Si on se dit catholique, on est persuadé que la désignation du pape est inspirée par l’Esprit Saint et que le pape désigné est infaillible pour ce qui est de la doctrine du salut. S’il n’y a pas de pape, le catholicisme est une hérésie ou tout au plus un dévoiement du christianisme. Si on ne croit pas au magistère papal on est orthodoxe. Si on ne croit ni au magistère ni à la tradition, on est protestant.

      Circulez, il n’y a rien à voir !

      La papauté a connu des crises bien plus terribles que la crise actuelle. Lisez, renseignez vous ! Intéressez vous à des cas ahurissants comme Alexandre VI (le père de Cesar et Lucrèce Borgia... rien que ça) que même le fou furieux Savonarole n’a pas qualifié d’antéchrist. Pensez à Etienne VI (tiens encore un 6) qui fit déterrer un de ses prédécesseurs (Formose) pour le juger. Pensez enfin et surtout au Grand Schisme d’Occident qui fit que pendant un temps, il y avait deux successeurs à Pierre.

      Malgré tout ça, la papauté s’en est toujours sortie et a toujours porté au plus haut le message du Christ.

      Dont acte. Arrêtez de critiquer le pape. Si vous vous prétendez catholiques, retournez dans les églises et faîtes confiance à l’Eglise.

       
    • Enfin un message sérieux...Moi qui pensais que seuls les plus illuminés des sédévacantistes avaient droit à la parole ici.
      Ce n’est pas en crachant sans cesse sur le pape et l’Eglise et en se congratulant d’être purs et authentiques -tandis que les autres sont tous forcément hérétiques et apostats- que les choses bougeront.
      Catholiques, restons fidèles aux Trois Blancheurs, de grâce !

       
    • On est là.

      L’Eglise s’en sortira comme toujours. Le pape est médiatique pour un temps, mais au premier accroc exploitable, on retournera au bon vieux système de propagande...

      Mais oui, ce début est étrange, quoiqu’on avait déjà essayé de le salir vis à vis de l’Argentine, mais ce fut un échec. Cependant, je suis convaincu que les médias et autres pourris attendent sagement une occasion.

       
    • #981332

      @damien

      Merci pour votre message plein de bon sens. Merci de nous rappeler l’attitude que nous devons avoir, nous qui disons être d’authentiques catholiques. Même si, parfois, les événements et certains agissements de ce pape peuvent nous laisser perplexes. Je pense notamment à l’obéissance et à l’humilité de Padre Pio face à toutes les injustices à son égard de la part de sa hiérarchie... Soyons certains que l’Esprit Saint est à l’oeuvre et faisons-lui confiance. Une seule certitude : notre amitié avec Jésus...

       
    • @ L’Observa Tor
      Bonsoir, je tiens à remercier tous les messages de soutien, je suis rassuré de savoir que vous êtes là :
      Concernant les activités paroissiales, vous avez en France le groupe Even (dont je fais partie)’et qui s’oriente vers les 18-30 ans.
      Le format est orienté vers la discussion et le débat en groupe (sous la supervision du prêtre) sur des textes et des thématiques visant à "enrichir" la foi.
      L’objectif concret est de récupérer notre génération détournée sur des questions comme la chasteté jusqu’au mariage (dignité du corps), que le mariage c’est pas juste dire "je t’aime" mais bien un engagement devant le divin, ne pas être juste affalé devant la TV mais se cultiver par la foi, etc. Il y a même des pèlerinages avec beaucoup de marche, prière, recueillement (pas de tourisme)

      Bref, pour les personnes qui souhaitent y participer ou même y contribuer n’hésitez pas à aller sur le site internet du groupe Even.

       
  • #980704
    Le 27 septembre 2014 à 10:52 par p’tite marie
    La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église (...)

    @Antoine
    ’’Son job c’est de faire revenir les gens a la foi’’ ...
    Le hic , c’est que personne ne revient et que les églises sont de plus en plus vides !

     

    Répondre à ce message

    • Le hic c’est que l’écrasante majorité de ceux qui glosent sur la faiblesse du troupeau assistant à la messe dominicale, n’ont sans doute jamais assisté à une messe. La dissidence est remplie de ces "athées de la nuance catholique" qui donnent des leçons de théologie sans avoir les rudiments élémentaires de catéchisme, lesquels, quoiqu’en disent les traditionalistes, sont toujours enseignés dans l’Eglise catholique, même en France. Le seul grand drame, qui résume et qui synthétise les causes réelles de la déchristianisation, c’est l’exode rural. Comment pouvez comprendre le message évangélique, lequel est plein d’alusions subtiles au travail de la terre, dans une Europe ou 80% de la population vit en ville, et dont les enfants sont persuadés que le lait sort directement en tétrabrique.
      Avant de discourir doctement sur l’effondrement de la pratique religieuse, ayez au moins l’obligeance de pousser les portes des églises, le dimanche matin ; mieux, prenez la peine d’aller dans une petite église, à la campagne. Vous serez surpris. La religion ça n’est pas une affaire de lectures d’ouvrages au contenu théologico-dogmatique, c’est avant tout l’expérience concrète, quotidienne, de la toute puissance de l’Amour de Dieu. Ne succombez à cette libido sciendi déjà dénoncée par Saint Augustin...

       
  • #981424
    Le 27 septembre 2014 à 23:05 par Joe la Frite
    La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église (...)

    Ma foi, Dario Citati (auteur de l’article reproduit) fait son boulot avec sûrement beaucoup d’enthousiasme. Mais enfin, je fais quelques remarques ici, qu’il ne lira donc jamais mais que je voudrais faire partager.

    1 ) Premier paragraphe : inintelligible (on glisse de l’histoire des institutions à l’édito d’opinion non argumenté ; justifier le "donc" qui amène la dernière subordonnée).
    "Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement", comme disait l’autre crypto-bolchéviste.

    2 ) Second et troisième paragraphe : les cardinaux ont élu un prélat de gauche, en connaissance de cause - et ils ne l’ignoraient pas. Mais les critiques de Citati sont recevables si l’on est traditionaliste / rigoriste. Frustration compréhensible et dûment enregistrée : sa tendance conservatrice n’a pas gagné.

    3 ) Quatrième paragraphe : définition sérieuse de "loi naturelle" ? (<- ceci est un vecteur idéologique).
    Il cite Matthieu, mais mal. La référence exacte de la citation est Mt 5.37 (et non 5.38) - mais tant qu’à critiquer le pape, autant connaître son nouveau testament, non ?

    4 ) Cinquième paragraphe : hééé oui, l’Église est diverse depuis le IIe siècle au moins, quelle surprise ! On s’y attendait pas.
    Sinon : voir mon deuxième item.

    5 ) Sixième paragraphe : Citati répond tout seul à la question qu’il pose.

    6 ) Septième paragraphe : voir mon deuxième item.

    7 ) Huitième et dernier paragraphe : fais gaffe, Dario, tu risques au moins le purgatoire pour toutes ces concessions libertaires. No comment sur les analyses géopolitiques - assez justes dans le fond.

    Dario commence son article comme un rebelle et le finit comme un lèche-bottes. Atavisme, sûrement.

    Il y a de vrais défis pourtant qui attendent immédiatement le catholicisme. Parmi eux, le devenir de nombre de congrégations religieuses, féminines notamment. C’est en 2015, c’est maintenant. C’est là-dessus, entre autres, qu’il faut attendre François.

     

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    • #981780

      Cher M. « Joe La Frite »,
      Contrairement à vos prévisions, c’est justement l’auteur de l’article en question qui vous lit et qui se sent obligé de chercher, d’autant que possible, à répondre à vos accusations. Je vais le faire en plusiers réponses à cause des limites aux commentaires.

      1)Votre remarque est incompréhensible : « on glisse de l’histoire des institutions… ». Dans un article journalistique, il est impossible de se livrer à un examen historique détaillé ; un bon analyste, à mon avis, devrait essayer de déchiffrer ce qui se passe dans l’actualité et d’offrir une synthèse argumentée sur le plan des informations et de la logique. Vous êtes libre de ne pas être d’accord, mais honnêtement ne pouvez pas m’accuser de ne pas avoir tracé l’histoire du catholicisme. Toutefois, si vous lisez en italien, j’aurai beaucoup de plaisir à vous faire parvenir quelques contributions scientifiques à moi sur l’histoire de la Papauté, qui ne sont pas – je tiens à le souligner – le chef-d’œuvre de l’ecclésiologie mondiale, mais qui peut-être pourront vous témoigner que l’auteur de l’article n’est pas complètement dépourvu de connaissances sur le sujet dont il écrit.

      2) La « tendance conservatrice » se réfère à l’auteur de l’article ? Dans ce cas-là, il s’agit d’un processus aux intentions que je me refuse de commenter. Je me suis limité à proposer une analyse d’après des données objectives. Est-il un cas que le Cardinal Burke a ouvertement critiqué le document Evangelii Gaudium et maintenant va être mis au placard ? Comment s’explique-t-il que le Cardinal Kasper dit parler au nom du Saint-Père mais d’autres cardinaux (Caffarra, Burke, Brandmüller, Müller) ont critiqué farouchement sa théorie sur la Communion aux divorcés remariés ? Si vous ne me faites pas confiance, je vous conseille du moins de consulter le blog de M. Sandro Magister, disponible aussi en langue française : http://chiesa.espresso.repubblica.i.... M. Magister est le meilleur vaticaniste italien et dans ses articles vous allez trouver bien d’informations documentées sur le luttes internes à l’Église et sur l’opposition de pas mal de cardinaux à la politique du Pape François (y compris ceux qui vraisemblablement l’ont élu).

       
    • #981784

      3) La « loi naturelle » a été définie par la Tradition de l’Église comme la loi morale que la seule raison peut atteindre sans l’accès à la Révélation. Le Catéchisme l’explique très bien et c’est peut-être à lui d’être qualifié de « vecteur idéologique ». Pour le reste, oui, c’est vrai, la citation correcte, c’est Mt 5.37. Mais permettez-moi de vous faire remarquer que votre ironie est hors de contexte : il peut arriver de commettre une faute dans l’écriture, en se trompant rien que d’une chiffre entre la consultation du texte et sa citation. Il me paraît quelque peu excessif d’en tirer la conclusion que l’auteur « ne connaît pas le Nouveau Testament ».

      4) Non, cher Monsieur, l’Église n’est pas si « diverse » depuis le IIIème siècle. Le père passioniste Enrico Zoffoli, théologien très renommé, a consacré presque toute sa vie à démontrer que le Chemin néochatécumenal a une théologie, une liturgie, des pratiques complètement contraires à la foi catholique. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi n’a pas voulu à son temps se prononcer en faveur de l’excommunication, et pourtant pas mal de fidèles et de théologiens sont d’accord avec le Père Zoffoli. Pour le reste, je ne voix pas comment pourraient se concilier (il n’est qu’un exemple parmi d’autres), les positions de l’épiscopat allemand, favorable désormais à l’avortement et au divorce, et la doctrine catholique fixée dans le Catéchisme. La polémique entre les Cardinaux Marx et Müller sur le sujet ne relève pas de la « diversité », mais bien touche des points essentiels.

      5) Votre remarque n’est pas argumentée, elle est un jugement sans références. J’ai expliqué le manque de motivations pour la sévérité avec qui ont été traités les Frères Franciscains de l’Immaculée et le déclassement du Cardinal Burke. J’ai relaté des faits, je n’ai pas du tout répondu moi-même à une question que j’ai posée.

      6) Ibidem.

       
    • #981788

      7) Ici je vous suis deux fois reconnaissant : premièrement, pour avoir jugé « assez juste dans le fond » mon commentaire sur le positionnement géopolitique du Vatican. Deuxièmement, pour avoir prévu le destin de mon existence après la mort, notamment sur le fait que « je risque au moins le Purgatoire » pour ce que j’écrit. Je ne savais pas que les jugements sur les blogs français constituent un passage inéluctable pour le salut de l’âme : il y a sûrement des passages de l’Écriture où ceci est écrit noir sur blanc et j’espère que Vous, maitrisant la Bible infiniment mieux que moi, serez si poli et charitable de me l’indiquer.

      Votre bien dévoué, atavique, rebelle et pourtant lèche-bottes,

      Dario Citati

       
    • #982304
      Le Septembre 2014 à 22:23 par Catholique 60% authentique
      La médiatisation du pape François comme signe de crise de l’Église (...)

      @ Dario Citati ... Basta parlare del lupo ed eccolo ;-)

      Vous écrivez : "je vous conseille du moins de consulter le blog de M. Sandro Magister" - MENOMALE che cita Sandro Magister perchè avevamo già paura di vedere l’invito a leggere uno come Andrea Tornielli. - Ma Sandro Magiser è un’eccesione nella sua categoria. Tutti altri vaticanisti sono alinéati su padre Lombardi SJ

      Moi je conseille aux français catholicisants ou catholicisés d’aller lire le blog Chiesa et post Concilio. Passez par le traducteur de Google. Ca vaut le détour pour prendre le pouls du catholicisme de la péninsule italienne et être informé sur ce qui ce passe dans ce pays catholique aux portes de la Cité du Vatican.

       
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