Après les frères franciscains de l’Immaculée, ce sont aux sœurs franciscaines d’être maintenant dans la tourmente.
On se souvient du massacre auquel s’était livré le commissaire apostolique nommé par les instances dirigeantes de l’Église, le père Volpi, contre les frères franciscains de l’Immaculée. Désormais ce sont contre des sœurs que les instances dirigeantes s’apprêtent à se déchaîner, selon Roberto de Mattei.
Il est vrai que les sœurs franciscaines de l’Immaculée observent la règle définie par saint François, sont attachées à la messe de toujours, sont très nombreuses et très jeunes (contrairement à la moyenne d’âge de l’immense majorité des autres ordres) et mènent une intense activité missionnaire en Afrique et en Asie. Elles ont donc tout pour déplaire aux instances dirigeantes de l’Église promotrices d’une doctrine catholique délibérément délayée pour satisfaire aux exigences d’un œcuménisme hostile à l’idée de mission et logiquement attachées au nouveau rite, cette traduction imparfaite de la doctrine catholique.
Le plus cocasse est que ces persécutions frappent les derniers fidèles de la règle de saint François sous le pontificat d’un pape qui se revendique lui-même de saint François. Il y a là assurément un clin d’œil de la Providence qui doit nous aider à comprendre la vraie nature de ce pontificat.