Le chef de cette république autoproclamée de Donetsk, Denis Pouchiline demande le déploiement d’une force de paix afin de mettre un terme aux hostilités qui opposent Kiev aux partisans de l’indépendance dans l’est de l’Ukraine :
« Il est aujourd’hui urgent de mettre fin aux massacres des civils. La chose la plus urgente aujourd’hui est d’évacuer les enfants, les vieillards, les femmes et les blessés de la zone des hostilités. Or, vous voyez que la situation frise l’absurde, car les tirs visent souvent les processions funéraires et les cars [destinés à l’évacuation des civils]. Il est aussi à noter que Kiev ne contrôle plus ses unités militaires. »
À Slaviansk, la ville ne compte plus que 7 000 habitants, là où vivaient 117 000 personnes avant le début de l’offensive de l’armée ukrainienne. Malgré l’ordre donné par le nouveau président ukrainien, l’oligarque Porochenko, de créer un corridor humanitaire pour les réfugiés, sur le terrain, rien n’a changé, l’artillerie de la Garde nationale continue de bombarder la ville et les villages avoisinants.
La Russie a indiqué qu’elle faisait parvenir de l’aide humanitaire aux civils qui se trouvent dans les zones de combats. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé à Genève un appel afin de réunir des fonds pour renforcer son aide aux structures médicales dans l’est de l’Ukraine.