Le prochain numéro de Charlie Hebdo sera vendu en kiosques mercredi 25 février.
Après des « unes » sur l’islam, l’hebdomadaire reprend ses marottes éculées depuis plus de 40 ans : le pape, la droite, le FN... dans un dessin signé Luz (qui n’a pour l’instant pas osé ajouter un militaire et un policier...) sous titré : « C’est reparti ! »
Riss, le successeur de Charb, n’a pu recruter que deux nouveaux collaborateurs : Ali Dilem, 47 ans, dessinateur de presse algérien et René Pétillon, 69 ans. Leur arrivée ne fera pas tache avec la moyenne d’âge habituelle du journal et de ses lecteurs.
Il aura fallu attendre six semaines après le fameux numéro post-attentat pour que les retraités de l’Éducation nationale retrouvent leur hebdomadaire favori. Ce 1179ème numéro a été réalisé dans les bureaux prêtés par le journal moribond Libération, avant de déménager bientôt dans de nouveaux locaux ultra-sécurisés dans le sud de Paris.
La rédaction qui craint que l’engouement pour le numéro « Tout est pardonné » du 14 janvier, tiré à 8 millions de copies, ne soit déjà éteint, a quand même fait tirer le prochain numéro à 2,5 millions d’exemplaires.
Avec 10 millions d’euros dans les caisses – 1,75 million d’euros émanant des dons de 24 500 particuliers, 250 000 euros offerts par Google, 200 000 euros versés par l’association Presse et Pluralisme (sic) et les recettes du numéro de janvier – Charlie Hebdo pourra survivre quelques temps.