La ville de Benghazi, dans l’est de la Libye, a été à nouveau jeudi le théâtre d’affrontements violents entre les forces du général Khalifa Haftar (photo ci-contre) et les milices islamistes qui contrôlent la deuxième cité du pays.
Au moins vingt-cinq personnes ont été tuées depuis le début mercredi matin de cette nouvelle intervention des forces du général Haftar, appuyée par l’armée, selon un nouveau bilan d’une source hospitalière.
Les forces de Haftar avaient annoncé mercredi avoir pris le contrôle du QG de la milice islamiste « Brigade du 17-Février », situé dans la banlieue ouest de la ville.
Mais une source militaire a indiqué jeudi à l’AFP que les forces pro-gouvernementales avaient dû se retirer de cette ancienne base militaire prise pour cible par les combattants islamistes.
Jeudi, après une matinée relativement calme, des combats violents ont repris dans cette banlieue ouest, dans les quartiers d’Al-Guewarcha et Garyounes où une « guerre de rues » était en cours à proximité de zones résidentielles, selon des témoins.
Des explosions et des tirs avaient déjà résonné dans la nuit de mercredi à jeudi dans différents quartiers de Benghazi, selon des correspondants de l’AFP.
Benghazi est l’une des zones les plus troublées de la Libye, un pays plongé dans le chaos et livré aux milices depuis le renversement de Mouammar Kadhafi au terme de huit mois de conflit en 2011.