Le 15 octobre dernier, l’ « œuvre » de Paul McCarthy, un plug anal [1] géant de 24,4 mètres de hauteur, a été exposée place Vendôme, à Paris.
Pour entretenir une fausse ambiguïté, l’œuvre s’intitule Tree, comme s’il s’agissait d’un arbre de Noël, un nouvel exemple de cette perversité qui consiste systématiquement à jouer sur les deux tableaux, l’enfance et le sexe. Pour en avoir le cœur net, il suffit de se reporter à d’autres œuvres de l’ « artiste », comme Innocence :
Ou encore Cultural Gothic :
Évidemment, tout cela est voulu et accompagné par les pouvoirs publics. Ce massacre de la place Vendôme, place mythique de l’architecture classique française du XVIIe siècle, se fait dans le cadre de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) 2014 ainsi que pour présenter Paul McCarthy et son exposition « Chocolate Factory » (toujours les enfants…) organisée parallèlement à l’Hôtel de la monnaie de Paris et pour l’inauguration de ses nouveaux espaces d’exposition. La mairie de Paris, coorganisateur de l’événement, indique fièrement sur son site Internet :
« L’offre culturelle de la Monnaie de Paris se renouvelle et proposera des expositions temporaires présentant des artistes contemporains français et internationaux. C’est l’artiste Paul McCarthy, figure majeure de la scène internationale, qui ouvrira ce bal mémorable. »