Personne ne peut répondre à vos questions car nous sommes victimes d’ une logique de guerre :
nous savons que nous sommes engagés dans un processus de guerre aucune des parties ne pouvant accéder aux demandes de son adversaire sans se renier (par exemple le RIC).
nous avons la preuve de ce processus parce que la répression qui a commencé par gazer les enfants dans des poussettes en est arrivé aujourd’hui à incarcérer ses opposants et à énucléer ses manifestants.
nous connaissons la cause du divorce et donc l’imputabilité de la faute incombant entièrement à l’oligarchie : le vote du traité de Lisbonne de décembre 2007 qui est une violation du referendum de 2005 et donc de la constitution de 1958.
une réconciliation de la nation avec son oligarchie gouvernante supposerait à tout le moins que la faute ayant justifié leur divorce soit réparée, c’est-à- dire que le Traité de Lisbonne soit dénoncé : ça ne se fera JAMAIS.
A supposer même que cette dénonciation se fasse et qu’elle s’appelle donc le Frexit, elle rendrait possible mais non certaine la réconciliation, car si elle en est la condition nécessaire, elle n’en est plus la condition suffisante.(cf jaffré et les trois légitimités de Max Weber)
- Il est donc logique que les GJ se sachant inscrits dans un processus de guerre qu’ils n’ont pas voulu et que leur impose l’intransigeance de la gouvernance, ne se donnent pas les outils de la paix électorale qui ne seraient pour eux que les outils de leur suicide.
Au contraire, dès que les GJ auront la conviction que tout repentir de la gouvernance est exclu, alors de l’attentisme que nous leur reprochons, ils passeront au conflit ouvert contre la gouvernance (évènement futur mais certain où leur violence nous étonnera).
Nous saurons ce pas franchi quand ils brûleront le drapeau tricolore, drapeau de la république oligarchique qui n’est plus le drapeau de la France.