Monsieur Henri de LESQUEN est un polytechnicien et un énarque de formation. Il appartient à la bourgeoisie de la haute fonction publique. C’est un homme cultivé, intelligent et sincère dans ses convictions. Sa virilité frontale et son ego statutaire lui ont joué des mauvais tours dans ses relations masculines comme dans ses interactions avec l’autorité.
Il passe, au premier abord, pour arrogant et prétentieux. Sa personnalité et son caractère sont perçus à l’instar d’un repoussoir et son vif regard installe la méfiance parmi ses pairs et sa hiérarchie professionnelle.
En réalité, il est tout autre : un homme chaleureux qui aime la compagnie des femmes et qui est attaché aux traditions ancestrales de la France d’antan et de son milieu familial d’époque.
J’ai apprécié la prestation offerte par les deux protagonistes de cet échange dense et riche, mais aussi sans concession, en particulier du plus ancien.
Xavier Moreau dont le sourire détendu et la jovialité affable traduisent l’expression d’une constance exquise, se voit surprendre de façon amusée lors des moments inattendus, où son aîné qui à l’âge de son père le rabroue quelque peu en lui rappelant les codes et la ligne de conduite à observer.
Un petit message à l’attention de Xavier Moreau : La Russie ne contourne nullement les paquets de sanctions unilatérales édictées par l’UE, l’hegemon yankee et la sphère d’influence du Commonwealth. Lesdites sanctions n’ont aucune valeur juridique contraignante à l’endroit des états tiers.
En droit international, la souveraineté des états tiers, est couverte et garantie par la Charte des Nations-Unies.
Ainsi les états tiers des pays ou les organisations régionales (type UE) qui ont adopté des mesures visant à exercer des moyens hostiles de pression et de contraintes multiformes, sont libres d’appliquer comme de ne pas appliquer lesdites sanctions unilatérales qui n’engagent que les états concernés.
Aucune obligation légale ne pèse sur les états-tiers qui sont libres de faire ce qu’ils entendent au titre de la plénitude souveraineté internationale.
Le contournement suppose que la règle de droit a été violée ou que l’extra-territorialité des lois émanant d’un état-tiers ou d’un organe régional a une effectivité contraignante et légale au titre du droit international.
Je vous recommande, sans vous obliger, de ne plus employer ce vocabulaire impropre à la réalité juridique internationale.
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