Le régime sioniste a fait savoir qu’il autorisait la construction de centaines de nouveaux logements en Palestine occupée.
300 habitations seront édifiées à Beit El (en Cisjordanie occupée, où vivent déjà 400 000 colons) et un projet pour 500 autres à Jérusalem-Est (le quartier arabe de la ville annexée par Israël en 1967, où 200 000 juifs se sont implantés) va être mis en place.
Absurdité de l’administration sioniste : au moment où le régime annonçait sa décision de construire 300 logements à Beit El, la justice ordonnait la destruction de deux maisons construites illégalement au même endroit, sur les terres du Palestinien Abderrahmane Qassem, qui s’est réjoui trop vite en déclarant « avoir remporté aujourd’hui une victoire sur les colons qui ont volé ma terre ». Le ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, un soutien des colons de Cisjordanie, s’est rendu hier dans la localité pour savourer la victoire de ses partisans et a lancé à la foule :
« Le rôle de la justice est de juger, celui du gouvernement de construire. »
Hanane Achraoui, une dirigeante de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a réagi en dénonçant un « crime de guerre », faisant partie d’un « plan des dirigeants israéliens pour imposer le Grand Israël sur la Palestine historique et détruire la solution à deux États et la chance d’une paix ».
Par ailleurs, l’organisation Amnesty International a publié un troisième rapport dénonçant les crimes de guerre perpétrés par Tsahal lors du conflit de l’été 2014 dans la bande de Gaza :
« Le caractère systématique et apparemment délibéré des attaques aériennes et terrestres sur Rafah, qui ont tué au moins 135 civils en représailles à la capture d’un soldat, pourrait constituer un crime contre l’humanité. Israël a mené une série d’attaques disproportionnées et sans discrimination et n’a pas mené d’enquête indépendante sur ces agissements. »
Le régime sioniste a crié à « l’obsession » et dénoncer via un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, « un faux récit des événements » :
« On dirait qu’Amnesty a oublié (...) que des organisations terroristes palestiniennes menaient des attaques intensives contre l’armée israélienne depuis des zones civiles. »
Toujours dans le but de maintenir un climat de paranoïa au sein de la population, l’armée du régime sioniste a effectué durant trois jours des « exercices surprises » afin de se préparer à des combats à la frontière avec la Syrie et le Liban ou encore de contrer une pluie de missiles venant de Gaza ou des positions du Hezbollah libanais.
Enfin, un drone israélien a violé l’espace aérien syrien et ouvert le feu sur un véhicule dans la province de Quneitra, en bordure du plateau du Golan, tuant 3 combattants druzes, membres des comités populaires de la défense nationale (auxiliaires de l’armée arabe syrienne), Tsahal étant persuadé qu’il s’agissait de combattants du Hezbollah.