Le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a promis lundi que Washington va augmenter l’aide militaire apportée à l’État hébreu lors de la première visite d’un haut responsable du gouvernement américain depuis l’annonce de la conclusion de l’accord sur le nucléaire iranien.
Lors d’une conférence de presse commune avec son homologue israélien Moshé Yaalon, M. Carter a déclaré que les États-Unis feront tout ce qu’ils pourront pour « ’contribuer à défendre Israël, en cas de nécessité », y compris en utilisant leurs « moyens navals et aériens les plus modernes, notamment des munitions sophistiquées pour lesquelles aucune cible n’est hors de portée ».
Il a précisé que l’année prochaine, Israël sera le seul allié américain de la région à être équipé d’avions de chasse F-35. Par ailleurs, les États-Unis continueront à soutenir le bouclier antimissile baptisé « Iron Dome » qui, l’été dernier, a aidé Israël à se protéger contre les roquettes lancées par des militants de Gaza, a ajouté M. Carter.
M. Yaalon a assuré que bien qu’Israël soit « globalement opposé » à l’accord conclu à Vienne, « la portée et la solidité des relations entre les établissements de défense des Etats-Unis et d’Israël sont sans précédent, ainsi qu’entre le Pentagone et le ministère de la Défense, et entre nos forces armées, corps du renseignement et industries de la défense ».
Bien que les tensions entre les deux alliés aient augmenté en raison de l’opposition farouche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l’accord sur le nucléaire iranien, en matière de défense, les liens entre les États-Unis et Israël se sont approfondis au cours de ces dernières années.
Le chef du Pentagone se rendra également en Jordanie et en Arabie saoudite, également préoccupés par l’influence accrue que pourrait exercer l’Iran au Moyen-Orient.