Le 8 mars 2014, le Boeing 777 du vol Malaysia Airlines 370 (MH 370) est porté disparu avec 239 personnes à son bord, dont une majorité de ressortissants chinois et 4 Français. L’appareil reliait Kuala Lumpur (Malaisie) à Pékin (Chine). Après avoir disparu des radars vietnamiens, il aurait continué à voler pendant des heures sur une trajectoire inconnue avant de disparaître définitivement, ne laissant aucun débris.
En vérité, un débris a été retrouvé sur les côtes de l’île de la Réunion, un flaperon (volet mobile permettant de compenser le roulis ou d’augmenter la portance de l’avion en phases de décollage et d’atterrissage). Ceci avait alimenté une théorie supposant que l’avion avait été détourné dans le cadre d’un acte terroriste pour se diriger vers l’île de Diego Garcia, base militaire plus ou moins secrète des États-Unis. La localisation de cette île étant à mi-chemin entre le lieu de disparition de l’avion et l’île de la Réunion, cette hypothèse rappelant d’autres événements paraissait hautement crédible.
Ghyslain Wattrelos, qui a perdu sa femme et deux de ses enfants dans le drame, semble avoir éliminé cette hypothèse devant les éléments troublants entourant le flaperon, un numéro de série manquant et une intervention technique antérieure absente.
La journaliste Florence de Changy vient de commettre de son côté un second ouvrage présenté comme une enquête très poussée sur le mystérieux événement. Elle y démonte point par point les thèses officielles de ce crash.
« J’ai étudié cette affaire depuis le début, en me rendant sur place, et je me suis rendu compte que l’on n’avait presque rien de tangible. Sur chaque point avancé, le demi-tour de l’avion, le survol de la Malaisie, l’extinction du transpondeur, je n’ai rien trouvé »
La correspondante à Hong Kong pour Le Monde et RFI pense que les preuves, la localisation des recherches effectuées ou les différentes hypothèses avancées ne sont que des écrans de fumée pour, tel le magicien qui détourne l’attention, ne pas permettre à des thèses alternatives de voir le jour.
Ce n’est pas nous, à E&R, qui la contredirons, toute l’histoire de l’humanité et en particulier l’histoire récente est remplie de manipulations médiatiques et d’illusionnisme géopolitique fabriqué de toutes pièces par des spin doctors ou autres « conseillers en relations publiques » via la mise au point de storytellings des plus imaginatifs. Tout cela relayé servilement par les médias où travaille d’ailleurs notre enquêtrice. Mais nous nous écartons de notre sujet.
Selon elle, donc, l’appareil aurait eu à son bord une cargaison extrêmement sensible, que les Américains n’auraient pas souhaité voir arriver en Chine. Ce vol civil aurait donc été entouré par des avions militaires américains, ayant la possibilité de brouiller les signaux, voire de les faire disparaître des écrans. « Ghyslain Wattrelos, qui a perdu sa femme et deux de ses enfants, est le premier à avoir reçu cette information d’une source très haut placée des renseignements ».
Une interview de la journaliste Florence de Changy peut être lue sur le site du journal Ouest-France.