Perdue, la trace de l’avion. Perdus, l’épouse et deux enfants. Perdu, le sommeil. Quatre ans après la disparition des radars du vol MH370 de la Malaysia Airlines, Ghyslain Wattrelos ne peut faire le deuil. Ce Français veut « savoir ce qui est arrivé » et décrit son inlassable combat dans un livre.
« Pas de preuve, pas de crash, pas de corps », écrit dans son livre Vol MH370, une vie détournée (Flammarion) celui qui a perdu son épouse, sa fille, son fils et la petite amie de celui-ci dans l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’aviation. Le 8 mars 2014, 239 personnes ont disparu après avoir décollé de Kuala Lumpur (Malaisie) à bord d’un Boeing en direction de Pékin.
Ghyslain Wattrelos, père de famille de 53 ans, qui n’a plus que son fils aîné, Alexandre, n’a qu’un mot à la bouche : le « combat » pour « savoir ce qui est arrivé ».
« C’est un combat que je vais gagner, parce que je suis persuadé qu’il y a des tas de gens qui savent quelque chose. Un jour, il y a quelqu’un qui va parler ». « Ce combat, il ne m’aide pas à me reconstruire », ajoute-t-il pourtant.
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Voix de radio et élégance sobre, ce quinquagénaire enchaîne les apparitions médiatiques dans l’espoir de « faire parler les gens qui savent ».
Il ne « supporte pas quand on le traite de complotiste », « c’est tellement évident qu’il y a eu une omerta, que des gens savent, qu’on nous cache, qu’on nous manipule ». Dans son livre, il dit s’en être tenu aux faits, sans exposer « ses théories ».
D’après lui, l’avion, dont on sait qu’il a volé au moins une heure, est « tombé » à l’endroit où il a été détecté la dernière fois, « soit parce qu’il est abattu volontairement – il y a quelque chose ou quelqu’un dans l’avion qui ne doit pas arriver à Pékin – soit parce qu’il y a une bavure militaire. En tout cas, ce n’est pas un accident ».
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