Adrien Quatennens a été condamné mardi matin à Lille à quatre mois de prison avec sursis, notamment pour des « violences sans incapacité commises par conjoint » sur son ex-épouse. Il devra lui verser 2 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.
« Cette peine, négociée dans le cadre d’un plaider-coupable, est ajustée par rapport au délit, commente au Figaro une source judiciaire. C’est ce qui se pratique en juridiction pour ce type de fait, alors que l’intéressé, pleinement inséré, n’a aucun antécédent. » La peine cependant est plus sévère qu’attendu par les proches du député du Nord et jusqu’à peu encore, numéro deux du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Il est apparu amaigri lors de l’audience d’homologation qui s’est tenue à huis clos, ne permettant pas de connaître le détail des faits pour lesquels il est condamné. Entré par une porte dérobée, le député a évité les journalistes et quelques militantes d’un collectif féministe appelant à sa démission du Parlement.
Quelques heures plus tard, les députés LFI, après la réunion hebdomadaire de leur groupe ont acté une « radiation temporaire » pour « une durée de quatre mois à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 13 avril 2023 ». Ils ont « conditionné » son retour « à l’engagement de suivre un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes auprès d’associations féministes ».
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