La malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux se sont invités dans le divorce conflictuel d’Adrien et Céline Quatennens. Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 18, 2022
« Ce sont ses mots et pas les miens » @Clem_Autain lâche @JLMelenchon, les #LFI tournent le dos à leur gourou.#Quatennens #Melenchon #Autain pic.twitter.com/V2njTzNJ0R
— Alexis (@AlexisHRZS) September 20, 2022
Pour détruire l’opposition de gauche tendance Mélenchon, sérieuse sur la géopolitique et le social, malheureusement empêtrée dans le sociétal, pas la peine de persécuter son dirigeant dans les médias, comme le CRIF l’a fait avec Jean-Marie Le Pen, non, il suffit de laisser agir le féminisme, ce ver dans le fruit politique.
En deux coups de cuillère à pot, une féministe vous déglingue un parti, pour en faire une sorte de mouvement ramollo, systémo-compatible, entraînant ses militants et ses cadres dans des combats stériles : les tampons hygiéniques, le climat qui change, les claques dans la gueule.
On était à la conf de presse lunaire où LFI a tenté de cacher son malaise (et échoué à le faire)
Cas d’école tout ce qu’il ne faut pas faire en terme de com’ de crise ⬇#Quotidien pic.twitter.com/x1KhaO8wX9
— Quotidien (@Qofficiel) September 20, 2022
Autain se voit califette à la place du calife
Le féminisme est partout, cela devrait suffire à ceux qui n’ont pas encore saisi que ce « combat des femmes » est le faux nez du néolibéralisme destructeur. Chez Mélenchon, qui a tout compris mais qui doit faire avec son aile féministe, sans oublier l’aileron écologiste, c’est le grand écart permanent, qui parfois fait péter les ischios-jambiers (ou les adducteurs de l’aine).
Eh bien ça n’a pas loupé : ça a pété, avec l’affaire Quatennens, un schisme pour une gifle ! Encore un bug dans la matrice gauchiste, quand le féminisme déglingue « son » parti de bas en haut.
Naturellement, Autain en a profité pour prendre la place du calife, comme elle a déjà essayé de le faire auparavant. Si les affaires intimes des cadres masculins de LFI peuvent servir à dégommer les n+1, ce sera toujours ça de pris, et la Autain pourra grimper dans le cocotier sans coup férir, à la féministe, en jouant sur les erreurs des hommes.
Un média mais deux salles, deux ambiances. Et un
laissé-pour-compte : le combat contre les violences faites aux femmes. https://t.co/J4MuiwP1EH— Clémentine Autain (@Clem_Autain) September 21, 2022
Mais ça ne suffira pas, politiquement, à en faire un chef de parti. La NUPES est fractionnée entre LFI et les autres, et LFI est fractionnée entre les sociaux et les féministes, ou entre les sociaux et les sociétaux. La Banque peut se frotter les mains, la gauche d’opposition est en morceaux. Quant à la droite, elle est déjà sous contrôle. Le salut viendra d’ailleurs.