Pendant que les Harry-cover (girl) se mariaient ostensiblement (sitcom ?) une autre petite héroïne (de vraie tragédie pas grecque) nous regardait timidement depuis l’au-delà derrière ses grosses lunettes brûlées.
C’était une fille de France.
Elle ne se mariera jamais, n’aura jamais de petit bébé, n’avait que 21 ans, venait de l’Est appauvri de la France comme Jeanne d’Arc, et comme elle fut réduite en cendres et "sorcellisée". Elle était fille de divorcés, ne savait pas se défendre. Quand elle s’est confiée à un épicier "paki" du coin d’une rue d’Angleterre en pleurant : ses employeurs "beurs" la battaient, il a jugé bon de ne pas intervenir, tout en la plaignant. Après tout c’est bien normal, n’est-ce pas ? La maman de Sophie, au loin, ne s’est pas méfiée, et pourtant il y avait beaucoup d’indices de malheur. Le papa non plus, un peu bisounours.
Lire l’interrogatoire de Sophie par ses deux bourreaux associés, Tcheka et Guépéou, tous deux francophones, algériens, un couple dont la bourrelle à paillettes fréquentait le milieu télé, celui-là même d’où sort l’obscure duchesse de Sussex.
http://www.dailymail.co.uk/news/art...
Cet interrogatoire à lui seul mérite une traduction. C’est une ode au vivre-ensemble et à l’accueil des Extra-Européens du plein Sud.
Où comment finissent les peuples accueillants : en service, battus, culpabilisés jusqu’au masochisme, torturés, tués.
Petite Sophie, on ne t’a pas désigné l’ennemi, on t’a éduquée à la résignation et à "l’esprit de service", dans une société où on ne t’a proposé que des emplois de service. Adieu petite fille de chez nous.
Merci monsieur Raynouard pour nous rappeler l’histoire de France.
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