Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Victoire de Brigitte contre les gueux : 3 à 12 mois de prison avec sursis

La justice a frappé fort, et le fort a gagné contre le faible : le ministère public a demandé des peines de prison avec sursis s’étendant de 3 à 12 mois, la plus lourde étant prononcée contre Poirson-Atlan, dit Zoé Sagan, son double sur les réseaux.

Préambule

Il s’agit d’un échange profond entre Laetitia Cherel, journaliste d’investigation (LOL) à Radio France et Caroline Roux, qui est du sérail. La souffrance des Gilets jaunes, tabassés pendant deux ans, n’est rien face à la souffrance de Brigitte. Une haie de Gilets jaunes a applaudi les accusés qui entraient dans la salle de spectacle, pardon, du tribunal. Qui d’ailleurs était trop petite pour l’occasion.

Cherel  : Elle nous explique le calvaire que vit sa mère depuis que la rumeur a été lancée. Elle la situe à peu près entre 2021 et 2022. Et là elle décrit des choses assez terribles, elle explique par exemple que dans son quotidien, sa maman, quand elle est avec sa famille ou quoi, elle ne sait plus comment s’habiller, elle ne sait plus même comment se comporter

Roux  : Elle fait attention à ses postures parce quelle sait que son image peut être détournée

Cherel  : Oui parce que c’est sa hantise d’avoir des photos comme celle, je sais pas si vous vous souvenez, elle était en maillot de bain, sur un voilier, et en fait sa photo a été détournée, elle a été présentée avec un renflement au niveau du sexe, etc., et ça devient, elle est toujours sur le qui-vive, nous a expliqué sa fille. Ça c’est pour le quotidien. elle explique en fait elle ne peut plus faire abstraction de cette réalité parce que y a pas, dit-elle, un jour ou une semaine sans que quelqu’un de son entourage, voire de façon bienveillante, lui dise ben voilà, j’ai entendu ça, j’ai lu tel mail, tel, telle, tel euh, tel message sur Twitter etc., et donc qu’en fait ça devient une espèce d’obsession, qui, qui, qui l’habite quoi. et elle dit ça la désincarne de son essence, de ses fondamentaux, c’est-à-dire son identité, euh, sa sexualité, elle dit même sa pro-bité, donc ça finit par l’atteindre.

Roux  : Elle parle de dégradation de ses conditions de santé.

Cherel  : Absolument.

Si la vidéo est bloquée en France, allez sur France TV en replay.

La justice en slip bleu est passée

Enfin le complotisme et les fabricants de fake news cruelles sont punis, doivent penser les conspirateurs de Conspiracy Watch. C’est vrai que de supposer qu’une femme n’est peut-être pas une femme est presque un crime, en pays trans, ou LGBT. Atlan a pris un an de taule avec sursis, 8 000 euros d’amende et une suspension de ses comptes sur X pendant six mois, avec exécution provisoire.

Allons voir maintenant ce qui a été dit pendant cette parodie de justi, pardon, pendant cette première journée de procès, où le sort de 10 Français a été expédié. Ça sert, d’être du bon côté du manche !

Le compte X de Victor Mottin reprend les moments forts de cette parodie de, pardon, de ce procès. Rappelons que Mottin est journaliste à Conspy Watch, c’est-à-dire qu’il n’est pas journaliste : c’est une balance, un collabo, il est du côté du manche. Ses remarques ne sont donc pas objectives. Les nôtres non plus, mais nous on n’est pas des poucaves. On en reparlera en 44. Déjà, le portrait qu’il dresse de Zoé Sagan est plein de malhonnêteté. On dirait la vengeance mesquine d’un nobody sur une star des réseaux :

 

 

Ça transpire grave que le Mottin bosse pour la Macronie, mais restons dignes, et utilisons ses verbatims, le seul truc qui ne sent pas le préjugement. Merde, Mottin est incapable de faire une phrase sans se venger contre une figure de la réinformation ou de la dissidence.

 

 

Et pourquoi pas la brigittophobie ?

Mottin nous prévient à l’avance : la défense des prévenus, complotistes par définition, est nulle et non avenue puisque ce sont des parias. Seules les attaques de Brigitte (représentée par le ministère public amer) seront valables, et les commentaires de Conspu Watch. Cela nous rappelle le narratif israélien : on attaque uniquement pour se défendre, on génocide les Palestiniens avant qu’ils ne nous génocident, on pratique la représaille préventive.

 

 

Voilà le résultat : on voulait parler du procès, et on se retrouve à faire le procès de ce pauvre Mottin, qui ne peut pas s’empêcher de se mettre à la place du juge. Si on lui laissait les rênes de la justice, comme dans l’expérience de Milgram, il serait foutu de brûler vifs les accusés sur leur chaise.

On va nettoyer l’info de son fil X et vous rendre le principal des échanges. La défense se place évidemment sur le terrain de la liberté d’expression.

 

 

Premier point intéressant, rapporté pour une fois honnêtement par Mottin :

On reproche également la diffusion, hier soir, d’un long format portant sur « l’Affaire Brigitte » sur BFM TV. Long format dans lequel j’ai notamment été interviewé ;)
François Danglehant prend la parole et estime que l’émission de BFM pourrait "peser sur la justice". Brusa souhaite également faire une demande de renvoi. L’avocat de Brigitte Macron, lui, s’y oppose.
François Danglehant, qui est à l’origine de la QPC, dénonce, dans un discours un peu confus un « entre soi » intriguant et déplore que le « ministre de la justice » ait été « choisi par Mme Macron ». Reprise. Le Tribunal considère que la QPC est « dépourvue de caractère sérieux ». C’est rejeté.

 

Les rieurs, tu sors

Là, le procès va commencer à déraper sérieusement, mais comment faire autrement avec cette justice clownesque, et cette accusation surréaliste ? Le premier qui rit à ce qui suit prend 124 mois de prison, à côté de Sarkozy.

Le Président fait la lecture de certains posts mentionnés dans la plainte : est évoqué, à propos de Brigitte Macron, un « vieux travelo » qui « chausse du 47 » et « prend plaisir à sodomiser Macron ». Est également évoqué le fait qu’elle soit « un homme » ou « un pédophile ».
D’autres posts cités évoquent la « reconnaissance faciale » très chère à Xavier Poussard qui confirmerait « la piste transsexuelle » ou qualifient Brigitte Macron de « poufiasse dégénérée pédosataniste ».
Est également cité un post, assez viral, du twittos complotiste AlexNoMatrixé mentionnant une chanson sur « la bite à Brigitte ».

Là, on applaudit Mottin, qui fait le boulot de la dissidence. La suite, ce sont les prévenus qui prennent la parole.

Parmi les nombreux propos incriminés, Jérôme A. (le premier prévenu) affirme que « Brigitte Macron est un homme ». Il écrit aussi : « Une ultra minorité de détraqués ont pris le pouvoir à Paris. Qui doute de la bite à Brigitte ? » Il conteste les faits de cyberharcèlement. Et pour cause : il aurait publié depuis 2022 plus de 36 000 tweets soit une moyenne de 30 par jours. Or, « on me reproche 9 tweets espacés sur 4 mois » ce qui, selon lui, constitue une portion congrue de son activité générale sur X. Il souligne également que ses tweets et ses retweets n’ont pas fait beaucoup de vues. « J’ai un petit compte Twitter, je voyais ca [certains posts sur Brigitte Macron] je me disais "c’est logique ce qu’ils disent" donc je retweet ! » Il évoque « des blagues » ou des propos « sarcastiques ». Sur la photo qu’il partage de Brigitte Macron avec un pli à l’entrejambe, il trouve la situation « cocasse ». Il plaide aussi la carte de l’humour.

Ensuite, Mottin refait du Conspi Watch et retombe dans ses travers :

On comprend, au fil de ses déclarations, que cet homme baigne dans un écosystème conspirationniste : certains de ses propos incriminés citent des posts du compte antivax Verity France ou de Didier Maisto. Il revendique un « esprit Charlie », satirique...

Stop ! Cette simple phrase montre que les gens qui ne sont pas de gauche n’ont pas le droit de se revendiquer de l’esprit Charlie, c’est-à-dire celui de la transgression. Elle est réservée à la gauche : la droite, elle, quand elle fait de l’humour, c’est pas de l’humour, c’est du fascisme. À partir de là, les accusés sont forcément coupables. Mottin a quand même un vieux fond d’honnêteté puisqu’il reprend sans les déformer les propos du premier accusé (même si on sent qu’il a très envie de balancer son nom, afin qu’il perde son emploi) :

Jérôme A. est calme. Son attitude contraste avec la virulence de certains de ses posts. En garde à vue, il s’est décrit comme un « simple internaute qui s’interroge ». Il est informaticien et travaille en Suisse. Célibataire et père de famille, il gagne environ 7000 euros/mois. Interrogé par le Président, il déclare : « Je me demande ce que je fais là. Aujourd’hui, on peut envoyer des gens pour quelques tweets anodins en garde à vue, se retrouver dans des cellules qui sentent la pisse, être convoqué plusieurs jours à Paris, c’est effrayant. » (Précision : son casier judiciaire est vierge, même si une affaire déconnectée de ce dossier est en cours)

Il déclare : « Les personnes puissantes doivent accepter les critiques. » Et estime que quelques photos de Brigitte Macron enceinte aurait pu tuer la rumeur « dans l’œuf ». Une magistrate pose une question cinglante : « Si vous aviez Madame Macron en face de vous, est-ce que vous lui auriez parlé de sa bite ? » Réponse de l’intéressé, bredouillant. Il aurait volontiers relu ses tweets mais « n’aurait pas fait de blagues devant elle ». « Tout dépend du contexte, et du moment », bafouille-t-il.

Nous, on n’aurait pas bafouillé, c’est la différence entre les pros et les amateurs. La question de la magistrate, du haut de sa chaire, ça s’appelle un argument d’autorité. Il aurait fallu lui répondre comme à un chien ou une chienne de garde de la pseudo-Présidente, qui n’a pas été élue. Personne n’a jamais demandé à ce que Brigitte intervienne dans la politique de la nation, par exemple en nommant ses amis à des postes stratégiques, comme Dupont-Moretti. De fait, Brigitte est co-présidente. Et ça change tout : c’est ça, l’axe sur lequel la défense devrait s’arcbouter.

Allez, encore une réplique et on plie bagage, tout le monde peut cliquer sur le fil (tordu) de Mottin et se faire une idée.

L’un des avocats de B.Macron lui demande s’il pense que le harcèlement est qqch de grave. Jérôme A. répond par l’affirmative, évoquant certaines situations vécues par les jeunes. Il trouve que ce n’est pas comparable avec la situation de « la femme la plus puissante de France ».
Luc Brossolet, avocat de Poirson-Atlan (mais pas de Jérôme A.), lui montre des photos de presse people portant sur le couple Macron. Il interroge : « Est-ce qu’un couple lambda s’expose autant que le couple Macron ? »
Il poursuit : « On ne peut pas faire comme si on avait devant nous une justiciable qui n’avait pas utilisé à outrance les médias pour faire découvrir l’intimité de son couple. Il s’agit à travers de la vente de son intimité aux médias d’obtenir un avantage politique. »

Voilà qui est d’une évidence biblique. C’est un procès politique, à n’en pas douter, rien à voir avec le sexe des anges. Pour dire son mépris de la justice, qui semble être à sa botte, Brigitte ne s’est même pas déplacé à son procès. Aujourd’hui, ceux qui ont perdu, ce ne sont pas les dix courageux, c’est la rageuse du Château, et la justice française. Les vannes contre les hommes politiques, et surtout les pires d’entre eux, seront bientôt interdites.

« Jésus, Marie, quelle décadence, quelque chose est pourri
dans mon royaume de France »

 

L’affaire du vrai-faux vagin de la reine

 






Alerter

2 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #3571832
    Le 28 octobre à 19:32 par Colonel de Montjoie
    Victoire de Brigitte contre les gueux : 3 à 12 mois de prison avec (...)

    Jean Ferrat (nom de scène de Jean Tenenbaum),

     

    Répondre à ce message

  • #3571834

    Je crois qu’il ne s’agit pas encore de condamnations, donc prononcées par un juge en principe indépendant, mais de réquisitions demandées par un procureur, donc par statut à la botte de l’exécutif et d’un certain Darmanin !
    Attendons donc de voir si nous n’aurions pas affaire, pour une fois, à un juge intègre qui se refuserait à condamner des gens pour des propos qui relèvent plus de la liberté d’être grossier si on le souhaite que d’autre chose, et au nom d’une loi faite pour lutter contre le harcèlement ... à l’encontre d’enfants et d’adolescents !
    Le château a de la chance, Choron et Hara-Kiri sont morts depuis 20 ans ! Sinon, en plus des vannes graveleuses, ils auraient sans doute eu droit à des illustrations pas piquées des hannetons dignes du "Gros dégueulasse" de Reiser et qui auraient fait se marrer jusque dans les cours d’école !

     

    Répondre à ce message