« On augmente pas les petites retraites, on rembourse une misère les soins élémentaires lunettes, appareils dentaires, pas de prise en charge pour les DYS TDAH, on dérembourse plusieurs médicaments de base, et on s’apprête à rembourser les PMA de femmes qui ne sont PAS stériles ! »
Voilà, on ne peut mieux dire. La PMA est passée, pour une petite communauté de nantis, l’intérêt général passe après, ne parlons même pas de l’intérêt de l’enfant, avec deux mamans... On nous prépare une génération sans père, le féminisme a gagné, mais les enfants ont perdu.
Pour ce qui concerne le remboursement possible de la PMA, ce ne sont pas des salades, puisqu’il s’agit de FIV (fécondation in voitro) ou de IA (insémination artificielle) :
« La procréation médicalement assistée n’est pas une technique en soi, mais regroupe plusieurs pratiques permettant aux couples stériles ou infertiles de devenir parents. Parmi elles, sont pratiquées principalement la fécondation in vitro (FIV), et l’insémination artificielle (IA). Dans le premier cas, on tente, en laboratoire, de féconder un ovule par un spermatozoïde pour ensuite l’insérer dans l’utérus de la femme. Une insémination artificielle consiste plus simplement à y placer des spermatozoïdes sans forcer la fécondation.
Qu’il s’agisse d’une FIV ou d’une insémination artificielle, la PMA est remboursée à 100% par l’assurance maladie, sur la base des tarifs sécurité sociale. La prise en charge débute dès le 6ème mois de grossesse, et jusqu’au 12 ème jour après l’accouchement. » (Source : devismutuelle.com)
Mais attention, il doit s’agir d’un couple hétérosexuel. Cependant, LReM étant favorable à la PMA pour les femmes seules ou les couples de femmes, le comité d’éthique ayant donné son aval, rien n’empêche donc que la loi passe avec la majorité LReM à l’Assemblée. Ensuite, il suffira d’un décret. Jusqu’à présent, les conditions pour une PMA étaient les suivantes :
Le couple doit être en âge de procréer, la décision étant prise par le couple et un médecin ;
Le couple doit être marié ou justifier d’une vie commune de 2 ans ;
Il doit s’agir d’un couple hétérosexuel ;
Le recours à la PMA doit être justifié par un problème médical comme l’infertilité, ou le risque de transmission d’une pathologie à l’enfant.
On voit que l’éthique est en passe d’être tordue. Ce couple de femmes, qui a investi 20 000 euros dans une PMA à l’étranger, va donc pouvoir, peut-être, obtenir un deuxième enfant en France et être remboursé de tous ses frais médicaux. Tout en n’étant ni hétérosexuel ni stérile.
On augmente pas les petites retraites, on rembourse une misère les soins élémentaires lunettes, appareils dentaires, pas de prise en charge pour les DYS TDAH, on derembourse plusieurs médicaments de base, et on s’apprête à rembourser les PMA de femmes qui ne sont PAS stériles ! https://t.co/I44CS4YKI2
— AnneLorne ن (@LorneAnne) 28 septembre 2018
Voici le débat « éthique » qui a eu lieu le 20 juin 2018 à propos de la PMA :
« Les députés des commissions des lois et des affaires sociales ont pu échanger avec un médecin spécialiste (René Frydman, père du bébé-éprouvette) ainsi que des chercheurs et penseurs familiers de la question (la philosophe Sylviane Agacinski, les sociologues Dominique Mehl et Irène Théry, le psychanalyste Jean-Pierre Winter et la maître de conférences à l’université d’Évry, Aude Mirkovic, proche de la Manif pour tous). »
Un débat intéressant mais qui n’a pas eu d’effet modérateur sur le désir de progressisme des députés macronistes et pas non plus sur l’égoïsme congénital des couples de lesbiennes qui vont fabriquer des enfants sans père. On conseille à ces dames d’être fortes pendant l’adolescence de leurs rejetons, ça risque de tanguer au moment où les hormones hétérosexuelles vont fleurir...