Dans ce tweet, Verhaeghe réagit aux menaces de Frédéric Haziza
contre le député du peuple Antoine Léaument (LFI).
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Les Frédéric Haziza, Paul Larrouturou et autres journalistes de l’ancien monde n’ont pas mesuré combien les réseaux sociaux changent la donne. Ils sont comme les chauffeurs de taxi qui protestaient contre Uber. En réalité, leurs vieilles techniques de narratif ne fonctionnent plus et ils s’accrochent désespérément à leurs petits interrogatoires en mode Gestapo pour désigner un bouc émissaire à la vindicte, comme lorsqu’il n’y avait aucun contrepoids possible : en vain !
Car les réseaux sociaux font contrepoids désormais. Un Haziza peut bien aboyer un appel à l’infamie contre tel ou tel député, cette mise au pilori n’est plus la peine capitale qu’elle était avant les réseaux sociaux. Et la page 2 du Canard enchaîné dont il est l’un des auteurs n’est plus le couperet de jadis. Désormais, les gens s’informent autrement, et surtout librement. Le cartel de la presse subventionnée perd chaque jour de l’influence. Sa capacité à désigner les ennemis du peuple s’effrite et se lézarde.
Pire même : être désigné coupable par Haziza est sans doute encore efficace auprès de sa communauté et des zélotes de sa communauté, mais elle devient un gage de vertu aux yeux de l’immense majorité des Français. La guerre entre Israël et la Palestine le montre : le narratif occidental traditionnel ne prend plus lorsqu’il est confronté aux contestations émanant des réseaux sociaux. Nous avons d’ailleurs la chance d’assister à ce bouleversement en profondeur où le rapport de force politique ne se construit plus avec des médias subventionnés tout puissants, mais où il doit compter désormais sur l’expression publique telle que les réseaux la permettent.
C’est la grande défaite d’Israël : avoir cru que le monde ne changeait pas. Dans l’esprit du Mossad, contrôler les médias avec des vigies qu’on voit désormais se dévoiler jour après jour, entre les Drahi, les Dassault, les Bolloré, les Latouche sur Sud Radio, et leurs employés : Éric Zemmour, Pascal Praud, Ruth Elkrief, André Bercoff et de nombreux autres qu’il faudra bien, le moment venu, désigner au peuple français – dans l’esprit des Israéliens, donc, tout cela suffisait à tenir une opinion.
Et patatras ! on comprend que ce système de contrôle n’est plus adapté au monde contemporain. Les réseaux sociaux permettent une sorte de guérilla médiatique qui met en échec les moyens lourds déployés par ceux qui militarisent l’information depuis 50 ans. Dans ce concert de soumis à une cause étrangère, il y a des gens intelligents et il y a des idiots. Personnellement, je serais Haziza, je commencerais à me demander s’il est bien raisonnable de ne miser que sur la haine, sur la menace, sur la terreur, pour exister.