Valeurs actuelles, comme Radio J, n’aime pas Louis Farrakhan.
« En effet, Louis Farrakhan est notamment connu pour son antisémitisme virulent, de très longue date, il avait notamment dénoncé les mauvais juifs, loué Adolf Hitler, condamné la synagogue de Satan, il comparaît les juifs à des termites, ils les accusait également régulièrement de contrôler le gouvernement américain et enfin, un détail, et pas des moindres, Louis Farrakhan a également un passif d’homophobie. »
Avec ça, le grand Louis est habillé pour l’hiver. Mais ça ne l’empêche pas de dire ce qu’il pense, la liberté d’expression étant réelle aux États-Unis, à l’inverse de la France.
Le Monde juif n’est pas d’accord non plus :
« Âgé de 79 ans, le révérend Jesse Jackson est très proche de plusieurs antisémites notoires, dont le leader extrémiste antijuif afro-américain Louis Farrakhan.
En 1984, le révérend Jesse Jackson avait provoqué la colère et l’indignation de la communauté juive après avoir employé des termes antisémites lors d’une interview.
En 2006, M. Jackson s’était rendu au Liban pour soutenir les attaques du Hezbollah contre Israël. Une visite au cours de laquelle il avait rencontré les antisémites Dieudonné et Thierry Meyssan.
En 2008, M. Jackson espérait que l’élection de Barack Obama mettrait fin à l’influence des “sionistes qui ont contrôlé la politique américaine pendant des générations”.
En 2016, le révérend Jesse Jackson a rencontré et dîné avec l’antisémite Jean-Marie Le Pen. »
Macron fait commandeur de la Légion d'honneur l'antisémite Jesse Jackson https://t.co/UZl7ssF7EK
— Ici_Fauvette (@IFauvette) July 18, 2021
Dans le tweet qui suit, le Siècle rouge montre qu’il est plus proche de l’oligarchie sioniste que du peuple français, ce qui interroge sur la réalité de son communisme :
La Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat Français & d'hommage aux Justes de France s'achève et Macron va faire du très antisémite Jesse Jackson un commandeur de la légion d'honneur, pour jouer à l'« antiraciste » façon US.
— Siècle Rouge, cercle communiste ☭ (@SiecleRouge) July 18, 2021
En 2008, Ulysse Gosset interrogeait Jesse Jackson avant l’élection de Barack Obama :
Et à l’occasion de cette décoration qui va faire avaler sa kippa aux sionistes, revoilà, qui, QUI ? Claude QUI ? Posternak !
Honteux ! https://t.co/VEbIUD0bGJ
— Claude Posternak (@claudeposternak) July 18, 2021
Quand à Willy, il s’étrangle deux fois cette semaine :
Le raciste Spike Lee à Cannes ,l’antisémite Jackson à l’Élysée : Quand vous n’êtes pas blanc , non seulement votre racisme passe crème, mais vous obtenez la palme . https://t.co/eYy3GwG3ug
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) July 18, 2021
Emmanuel Macron remettra en personne, ce lundi, à l’Élysée, les insignes de commandeur de la Légion d’honneur au révérend Jesse Jackson, figure de la communauté noire américaine et du mouvement des droits civiques, pour saluer notamment son combat contre le racisme.
« Jesse Jackson n’a cessé de militer pour la paix, la justice et la fraternité. Il s’est également engagé en faveur de l’éducation et du climat », indique la présidence dans un communiqué, publié vendredi. « Son action, reposant sur la force de l’argument, sur le rejet de toute forme de racisme et d’exclusion, plaçant toujours au centre la citoyenneté et l’aspiration au progrès, a inspiré plusieurs générations d’activistes comme de responsables publics sur tous les continents », ajoute l’Élysée, qui souligne que « les valeurs promues par le révérend Jackson sont universelles et sont celles de la République ».
Compagnon de route de Martin Luther King dans les années 60, le pasteur baptiste traîne pourtant derrière lui une réputation sulfureuse.
Car derrière son image consensuelle entretenue par les médias, Jesse Jackson est un prêcheur haineux et radical qui tient des propos incendiaires contre son pays, les Blancs et les juifs, un menteur pathologique qui pratique le chantage économique au racisme en rackettant des entreprises sous couvert de lutte antiraciste, un militant d’extrême gauche allié au camp démocrate qui soutient des régimes dictatoriaux.
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« Malade et fatigué d’entendre parler de l’Holocauste »
Devenu un des leaders de la communauté noire, Jesse Jackson est alors prêt à tout pour préserver son influence et son pouvoir. « Nous défions n’importe quel chat du ghetto de nous affronter. Nous le détruirons », prévient-il ainsi à la fin des années 60. Les juifs ne sont pas épargnés. En 1979, Jackson loue l’OLP, l’organisation terroriste palestinienne, et embrasse son chef Yasser Arafat, « un vrai héros » de la résistance à Israël et à son Premier ministre « terroriste » Menahem Begin. « Malade et fatigué d’entendre parler de l’Holocauste », il véhicule les pires stéréotypes antisémites :
« Concernant la division du pouvoir, nous n’avons pas obtenu des juifs notre part de gâteau méritée, ils ne partagent pas avec nous le contrôle des richesses, des médias et des autres centres de pouvoir. » Et en 1982, il regrette que les démocrates soient « pervertis par une réaction […] envers l’élément juif à l’intérieur du parti », représenté par « une forme glorifiée de corruption, de soutien financier et de faillite morale ».
Candidat à la primaire démocrate pour l’élection présidentielle, deux ans plus tard, Jesse Jackson franchit un pas supplémentaire dans l’ignominie. Il fréquente et pose avec son « frère » Louis Farrakhan, l’influent leader raciste et antisémite de la Nation de l’islam (NOI), qui soutient la campagne de son « champion » et « ami », participe à ses meetings, prie pour lui et ose même le comparer à Jésus. À l’époque, les forces paramilitaires de l’organisation musulmane, suprémaciste et séparatiste noire, servent aussi de gardes du corps à Jackson, qui s’est rendu à un rassemblement sponsorisé par la NOI et en Syrie avec son leader en 1983. Farrakhan, pour qui les juifs sont des « sangsues » et les blancs des « diables aux yeux bleus », qualifie même Adolf Hitler de « très grand homme » au cours de la campagne. Jesse Jackson assiste, lui, sans broncher aux tirades antisémites de son allié, avant de s’en éloigner un temps, par opportunisme et sous la pression de pontes démocrates et de représentants de la communauté juive.
Jackson, Farrakhan et les juifs
En juin 1984, la campagne du révérend désavoue ainsi les dires « répréhensibles et moralement indéfendables » du leader de la NOI, qui a décrit la création d’Israël comme un « acte hors-la-loi » et appelé les nations qui ont aidé à fonder et soutiennent l’État hébreu des « criminels aux yeux de Dieu Tout-Puissant », précisant toutefois dans un mensonge que Farrakhan « ne fait pas partie de notre campagne ». Rien, en revanche, sur ses propos vomissant le judaïsme, « sale religion » qui « mérite d’être condamnée ». Autre scandale : un journaliste du Washington Post révèle quelques mois plus tôt que Jackson traite en privé les juifs de « youpins » et New York et de « ville de youpins ». Aussitôt, le candidat dément, prétend ne pas s’en souvenir, hurle à la persécution et au « complot », puis passe aux aveux. Son allié de la NOI, lui, menace le reporter noir : « Un jour bientôt, nous vous punirons de mort. » Et défend Jackson face aux juifs : « Je vous préviens au nom d’Allah de laisser ce serviteur de Dieu tranquille. »
Obnubilé, Jesse Jackson le récidiviste multiplie depuis les sorties antisémites. « La vraie résistance au progrès noir ne vient pas du Ku Klux Klan mais de nos anciens alliés de la communauté juive américaine », dit-il. « L’industrie contrôlée par les juifs a tenu les noirs à l’écart des postes d’autorité. » Par le passé, le pasteur a aussi accusé le président Nixon d’être insensible aux pauvres car quatre des ses cinq hauts conseillers sont juifs (autre mensonge), qualifié deux officiels de son administration de « juifs allemands » et remarqué en découvrant la judéité de la journaliste de CBS Lesley Stahl : « Elle n’a pas l’air d’être juive. » Et puis, il dénigre les « marchands de sommeil juifs », les « hommes d’affaires juifs » et les « reporters juifs ». Concernant Israël, vouée aux gémonies, Jackson déclare en 1980 : « Le sionisme est une sorte de mauvaise herbe toxique qui étouffe le judaïsme. » Quant au soutien des Afro-américains à l’OLP, il a marqué « l’heure de gloire de l’Amérique noire », se félicite-t-il.
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Contacté par Valeurs actuelles pour expliquer sa décision de décorer le pasteur radical, l’Élysée assume sans trembler.
« Jesse Jackson s’est largement excusé pour ses remarques les plus négatives et controversées, justifie un conseiller d’Emmanuel Macron. Il a maintenu son soutien aux Palestiniens mais s’est efforcé de rétablir de bonnes relations avec la communauté juive américaine. Il reste dans ce contexte une voix forte et un leader respecté du Parti démocrate. »
En fait, Jesse Jackson ne s’est jamais formellement excusé pour ses propos antisémites répétés, et encore moins pour sa relation avec Louis Farrakhan, bien au contraire. « Jésus a répudié la politique d’assassinat mais n’a pas répudié Judas », a-t-il ainsi balayé à propos du leader de la Nation de l’islam. En 2018, Jackson s’affichait d’ailleurs encore publiquement à ses côtés, main dans la main. Cette année-là, le « Hitler noir » morigénait toujours à la tribune les « juifs sataniques », ces « mère et père de l’apartheid », dans un violent discours de haine :
« Quand tu veux quelque chose dans ce monde, le juif tient la porte. »
[Info @valeurs] L'Élysée assume la remise de la Légion d'honneur au pasteur américain sulfureux #JesseJackson, lundi. "Il s'est largement excusé pour ses remarques les plus négatives et controversées", indique un conseiller du président @EmmanuelMacron 1/1https://t.co/HpO1RjNZ5C
— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) July 18, 2021
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