En 2018, 1025 employés ont choisi de quitter l’entreprise publique. Une nouvelle donne pour une entreprise peu habituée aux départs volontaires, et une preuve que le statut de cheminot ne suffit plus.
La SNCF fait-elle encore rêver ? Avec exactement 1 025 démissions sur l’année 2018, le groupe enregistre une augmentation de 34 %, ainsi que le révèle le bilan social annuel commenté par Le Parisien hier mardi : 763 démissions avaient en effet été signées l’année précédente, et encore moins, 614, en 2016.
Certes, l’entreprise compte plus de 140 000 salariés et peut « voir venir » avant d’être confrontée à une réelle fuite du personnel. Certes encore, le monde du travail connaît des mutations profondes et cette hausse a sans doute également des raisons extérieures. Il n’empêche que pour des observateurs cités par Le Parisien, c’est un des signes évidents que « les cheminots ne reconnaissent plus l’entreprise ».