Une étude scientifique auprès d’environ 105.000 Français, publiée jeud [15 février 2018]i, établit un lien entre consommation de plats préparés par l’industrie et risque de cancer.
L’étude, appelée NutriNet-Santé, repose sur des questionnaires remplis sur internet entre 2009 à 2017 par des participants dont l’âge médian approchait 43 ans.
Les chercheurs se sont intéressés aux « aliments ultratransformés », qui d’après eux « contiennent souvent des quantités plus élevées en lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, ainsi qu’une plus faible densité en fibres et vitamines ».
« À notre connaissance, cette étude prospective a été la première à évaluer l’association entre la consommation de produits alimentaires ultratransformés et l’incidence du cancer, en se fondant sur l’étude d’une vaste cohorte avec une évaluation détaillée et à jour des apports alimentaires », ont écrit les auteurs dans la revue médicale britannique BMJ (British Medical Journal).
Leur conclusion : « la consommation d’aliments ultratransformés a été associée avec un risque global plus élevé de cancer » (accru de 6 à 18 %) « et de cancer du sein » (accru de 2 à 22 %).
Les aliments à risque comprennent des pains, des sucreries, des desserts, des céréales, des boissons sucrées, des viandes transformées (boulettes, nuggets, jambon avec additifs, etc.), des pâtes et soupes instantanées, des plats surgelés ou en barquette, etc.
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Une interview en pleine nature du Dr Anthony Fardet :