Un ministre de la CSU accuse les migrants d’être issus de cultures dans lesquelles « les conflits sont réglés plus rapidement par la violence ». Il veut lutter contre ce phénomène par des sanctions cohérentes et des amendements à la convention de Dublin.
Après l’attaque meurtrière d’un Érythréen sur un garçon de huit ans à la gare centrale de Francfort, le ministre bavarois, Joachim Herrmann, a signalé un risque accru de violence parmi les migrants. « Aujourd’hui, des gens d’autres origines culturelles viennent chez nous, et dans leurs pays d’origine la non-violence, telle que nous la cultivons, n’est pas encore considérée comme acquise », a déclaré le politicien de la CSU à la Passauer Neue Presse.
« On doit être très clair à ce sujet : des gens viennent chez nous et ils règlent les conflits par la violence beaucoup plus rapidement. Ils ont eux-mêmes connu un niveau de violence beaucoup plus élevé que le nôtre », conclut Joachim Herrmann. « Les statistiques criminelles montrent clairement que nous courons un risque accru ici », a déclaré le ministre. [...]
« Ouvrir complètement les frontières » ne marche pas.
Dans le même temps, M. Herrmann a appelé à une révision de l’accord de Dublin, qui stipule que l’État européen responsable des migrants est celui qu’ils atteignent en premier. Le système ne fonctionne pas, tout le monde ne respecte pas les règles. Tous les problèmes ne peuvent pas incomber aux États qui constituent la frontière extérieure de l’Union européenne (UE).
M. Herrmann a souligné qu’il ne voulait pas abolir le système Schengen, qui est exempt de contrôles. « Mais il est évident que nous ne pouvons pas nous permettre d’ouvrir complètement les frontières de l’Europe. Surtout tant que les frontières extérieures de l’UE ne sont pas sécurisées. Nous avons besoin de savoir qui séjourne chez nous. Nous avons donc besoin de contrôles intelligents aux frontières en Europe, qui n’entraînent pas d’éternels embouteillages », a déclaré le ministre.