À l’approche de la retraite, Éric Belile, chef d’entreprise de 56 ans, aurait pu choisir de vendre son entreprise « deux à trois fois plus cher » à un concurrent ou à un fond de pension. Mais le patron de La Générale de bureautique, entreprise de bureautique installée à Nantes et créée il y a 26 ans, a choisi de céder sa société à cinq de ses salariés.
Une décision plutôt rare motivée par les « valeurs humaines de l’entreprise » qui lui sont chères. « Je leur dois bien ça, raconte-t-il au quotidien Ouest-France. Pour moi, il est naturel que l’entreprise reste au personnel : on a bâti le projet ensemble. Ce n’est pas une démarche altruiste, c’est un juste retour des choses. » « Vendre à un autre groupe, ça signifiait licencier. C’était pour moi inenvisageable », souligne-t-il auprès du Figaro.
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Du côté des employés, l’attitude du patron impose le respect. « Y’en a plein qui auraient pris le pognon. Lui il préfère nous soutenir », confie l’un d’entre eux à Ouest-France. Si les affaires continuent de marcher, ces derniers hériteront d’une société de 45 salariés actuellement, répartie sur 4 agences en Bretagne et Pays-de-Loire, au chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, et qui a connu une croissance de l’ordre de 25% sur l’année 2016.
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Si les patrons préfèrent généralement revendre leur entreprise à un tiers ou la céder à leurs enfants, 30% des dirigeants de PME envisagent une reprise par un ou plusieurs salariés, selon une étude de l’Observatoire CNCFA-Epsilon de 2013 sur la transmission d’entreprises.
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