Salut.
J’habite en NC depuis 2001 et je n’ai pas reçu de courrier de Chirac me disant : "tu dois aller habiter en NC". Un métro qui débarque ici ne bénéficie pas d’aide et doit donc travailler et donc participe à l’essor économique aux bénéfice de tout calédoniens. La réalité est que depuis le premier référendum en 2018, le soldes migratoire est négatif et ce sont principalement des "zoreilles" qui retournent en métropole. L’incertitude institutionnelle ne poussant pas à l’investissement et à tout autres projections dans le future.
A cette époque, la métropole finançait environ 45 à 50% des frais de fonctionnement du territoire. La situation économique malgré cela était déjà catastrophique avant ces derniers évènements, caisse retraite et caisse de sécu social local très endetter, fournisseur d’électricité, exploitation minière et tellement d’autres domaines ne sont pas rentable. Il y a beaucoup d’aide sociale et de la discrimination positive dans le but d’un rééquilibrage économique. Par exemple, l’aide aux vieux (90000 Fcfp=750 euros) même pour celui qui n’a jamais travaillé ou cotiser, aide médical gratuite, loyer pour un F4 sociale à 55 euros alors qu’un copain zoreille pour grosso modo la même chose payait 916 euros. Dans certaines tribus l’eau et l’électricité sont gratuite (donc payé par d’autre) ou du moins on ne dit rien à ceux qui ne payent pas. Et c’est sans parler des institutions.
Bref, si c’est ça l’oppression, beaucoup de français seraient ravi de la subir.
La vie traditionnelle, on s’en doute, est aux antipodes du monde économique dans lequel nous baignons. A la tribu on peut vivre sans argent si on le souhaite, mais comme pour tout le monde, quand on goute à l’électricité il est difficile de faire marche arrière. Mais rien ne l’empêche. Et on a quand même droit aux aides.
C’est évident que faire le pont entre la vie tribal et le monde moderne ne doit pas être évident, mais on voit que petit à petit ça se fait. En généralisant, les kanaks préfèrent être fonctionnaire et on du mal avec le rythme de travail comme on le pratique chez nous. Ils ont du mal également avec l’anticipation. mais tout ça changeait tranquillement.
Désormais, avec les centaines de millions de dégâts occasionnés (entreprise, écoles, super marché, stock de médocs etc...) comment tout cela va se relever ? Et quand on voit l’organisation, il y a quelqu’un derrière tout ça, ce qui pousse à se demander jusqu’ou cela va aller.
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