Avant les manifestations contre la loi Travail, Nantes était une ville paisible. C’était d’ailleurs une des destinations préférées des Français en matière de migration intérieure. Aujourd’hui, les casseurs, avec la bénédiction du gouvernement, qui ne voit aucune raison d’appliquer un état d’urgence pourtant en cours jusque fin juillet, narguent la loi et ses représentants dans le coeur de cette grande ville, comme à Rennes ou à Paris.
Entre lyncher un CRS et embrasser un flic, il y a une juste mesure, qui est le respect de la loi républicaine, la même pour tous, et le refus de la violence, cette incitation à la guerre civile.
Les forces de l’ordre, souvent manipulées et parfois sacrifiées par le pouvoir (profond ou pas), en sont le bouc émissaire. Mal équipées, mal payées, elles pâtissent en plus d’une mauvaise image dans l’opinion – une image négative entretenue par les médias – qui sert les dirigeants politiques, qui en cas de tension sociale se défaussent sur elles.