Lara Logan, née le 29 mars 1971 à Durban, n’est pas une jeune impétrante du reportage de guerre, et son expérience doublée du courage que nécessite un tel métier lui fait dire des choses bien différente des refrains officiels chantés en choeur par des médias aux ordres.
Journaliste de guerre sud-africaine, elle travaille depuis 2002 pour CBS News, au sein de laquelle elle est correspondante en chef pour la politique internationale. Elle a notamment été correspondante de guerre, embarquée aux côtés des forces armées américaines, sur les théâtres d’opérations en Afghanistan et en Irak.
Pendant ce temps, en direct depuis le terrain, Christelle Néant fait aussi le job. Deux femmes, deux nationalités, deux physiques, mais de celles qui méritent notre respect :
Les dernières nouvelles du front
Au 24e jour de combats sur le sol ukrainien, les bombardements s’intensifient sur les villes de l’Est. Après Kharkiv (Kharkov – NDLR), c’est au tour de Mykolaïv et Marioupol d’être assaillies de bombes. Cette dernière, ville portuaire au sud-est « est devenue un enfer ». Après les frappes contre une maternité puis un théâtre, les civils poursuivent leur exode, dans l’espoir de franchir les frontières polonaise, moldave ou slovaque.
On notera que le bombardement du théâtre de Marioupol où s’étaient réfugié 1200 civils n’a fait finalement que... 0 mort et 1 blessé grave. On a connu des bombes plus efficaces. A moins que cet épisode soit une énième propagande de guerre, de nouveau relayée abondamment par des média-menteurs et ayant choisi leur camp depuis le début ?
Le ministère russe de la Défense a affirmé avoir utilisé la veille des missiles hypersoniques « Kinjal » pour détruire un entrepôt souterrain d’armements dans l’ouest de l’Ukraine. Ce type de missiles défie les systèmes de défense anti-aérienne, car sa vitesse et sa manœuvrabilité le rendent difficile ou impossible à intercepter, même si certains experts militaires occidentaux ont estimé que la Russie pouvait exagérer les capacités de cette arme air-sol.
Si ces missiles seraient (sic – NDLR) utilisés pour la première fois, la Russie est le premier pays au monde à avoir développé des armements hypersoniques. Ceux-ci font la fierté du président russe, qui vante régulièrement leur existence comme la preuve d’une supériorité militaire de son pays. (...)
Après plusieurs jours d’intenses bombardements, Marioupol, ville portuaire au sud-est de l’Ukraine a montré ses premières faiblesses. Vendredi soir, l’armée russe a affirmé avoir réussi à entrer dans la ville. Le gouvernement ukrainien a lui, admis avoir perdu l’accès à la mer d’Azov, port d’accroche stratégique et politique. (...)
Environ 90% des personnes qui ont fui sont des femmes et des enfants. Les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans peuvent en effet être appelés sous les drapeaux et doivent rester dans leur pays.
Il s’agit bien cette fois de réfugiés de guerre, la composition de ceux-ci n’affichant pas d’hommes aptes à se battre. On est très loin des migrants, parfois mineurs de 35 ans, s’échouant sur nos côtes pour des raisons de guerre aussi obscures que fausses.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé qu’il était temps pour Moscou d’accepter de se « réunir » pour « discuter » sérieusement de paix afin d’éviter à la Russie des conséquences « sur plusieurs générations ».
« Des négociations portant sur la paix et la sécurité pour l’Ukraine sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs », a déclaré Volodymyr Zelensky dans une vidéo publiée sur Facebook, filmée de nuit dans une rue déserte.
Le président ukrainien, alternant sans vergogne bombages de torse en tenue militaire, mensonges de guerre éhontés et piteuses demandes de paix et de discussions, sent le vent du boulet se rapprocher. D’aucuns disent même qu’il n’est plus sur place, exfiltré en un lieu inconnu, peut-être même hors d’Ukraine.
Ce que ne dit pas Le Figaro, ni aucun média, c’est que la vidéo de Zelensky semble tournée sur fond vert, l’incrustation de l’image en arrière-plan paraissant connaître quelques artefacts trahissant cet éventuel montage (au niveau de la barrière en métal à la droite de Zelensky) :