Le bilan du double attentat qui a frappé le coeur d’Istanbul en Turquie, à proximité du stade de football du club de Besiktas samedi soir, s’élève désormais à 38 morts et 166 blessés. La cible de l’attaque était un bus des forces de l’ordre. Une autre attaque à la bombe s’est produite dans un parc voisin. Dix personnes ont été arrêtées. Le gouvernement a décrété une journée de deuil national. Le Premier ministre Binali Yildirim a ordonné la mise en berne des drapeaux.
Le bilan du double attentat qui a frappé samedi soir le coeur d’Istanbul est désormais de 38 tués et 166 blessés, a annoncé dimanche le ministre turc de l’Intérieur Süleyman Soylu. Au total, 30 policiers, sept civils et une personne dont l’identité n’a pas encore été déterminée ont été tués dans le double attentat qui a eu lieu à proximité du stade de l’équipe de football de Besiktas, a précisé le ministre. Selon lui, les premiers éléments « désignent » le PKK kurde.
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Le PKK et une organisation dissidente connue sous le nom de TAK s’en prennent régulièrement à des cibles de la police. Deux précédents attentats contre des cars de la police ont fait des dizaines de morts cette année à Ankara. À Istanbul, quatre touristes ont été tués et 36 personnes blessées en mars sur la célèbre avenue Istiklal, dans un attentat-suicide revendiqué par l’EI.
Les autorités ont également affirmé que les jihadistes étaient derrière l’attentat qui avait fait 47 morts en juin à l’aéroport Atatürk d’Istanbul.
Membre de la coalition internationale qui combat l’EI en Syrie et en Irak, la Turquie a déclenché en août une offensive dans le nord de la Syrie pour repousser les jihadistes vers le sud. Devant le risque d’attentats à Istanbul, les États-Unis avaient ordonné en octobre l’évacuation des familles des employés de leur consulat dans la mégalopole turque.
L’ambassade des États-Unis à Ankara a condamné sur Twitter une « attaque lâche » et assuré se tenir « aux côtés du peuple turc contre le terrorisme ».
Plusieurs pays européens ont également condamné cette attaque et exprimé leur solidarité avec la Turquie. « La France apporte son plein soutien à la Turquie dans cette nouvelle épreuve », a déclaré son président François Hollande, tandis que le Royaume-Uni s’est dit, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, « déterminé à travailler avec la Turquie pour combattre le terrorisme ».
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