Exemple de pragmatisme épiscopal, et pour une fois dans le bon sens : le cardinal DiNardo, Président de la Conférence, et Mgr William Lori, Président du comité ad hoc pour la liberté religieuse, ont publié un communiqué commun indiquant que la décision de prévoir de larges exceptions religieuses et morales permettant de se soustraire à l’obligation des employeurs de couvrir la contraception dans leurs offres d’assurance-maladie « corrige une défaillance anormale de la part des régulateurs fédéraux, anomalie qui n’auraient jamais dû se produire et qui ne devra jamais être répétée ».
La détestation médiatique de Donald Trump n’a donc pas eu raison de la raison épiscopale.
La décision, vendredi, de son administration de permettre aux objecteurs de conscience de ne couvrir ni la contraception ni les pilules abortives introduites dans l’Obamacare rétablit le droit de s’y opposer pour des raisons morales ou religieuses.
Les Petites sœurs des pauvres ont dû batailler jusqu’à la Cour suprême pour faire reconnaître ce droit après avoir été harcelées par l’administration Obama qui voulait les obliger à faire rembourser la pilule à leurs employées sous peine de 75 millions de dollars d’amende annuelle.
Avec la reconnaissance plus générale de l’objection de conscience, l’administration Trump reconnaît les droits religieux de tous les citoyens américains, ce que salue le communiqué de la conférence épiscopale.