Emmanuel Macron a annoncé mardi qu’il allait officiellement reconnaître le drapeau européen au prochain sommet de l’UE afin qu’il ne puisse plus être « enlevé de l’hémicycle » de l’Assemblée nationale, allusion à une demande de La France insoumise.
Il s’agit en fait de signer la Déclaration 52 du Traité de Lisbonne, qui dispose que « le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d’or sur fond bleu, l’hymne tiré de L’Ode à la joie de la Neuvième symphonie de Beethoven, la devise "Unie dans la diversité", l’euro en tant que monnaie de l’UE et la Journée de l’Europe le 9 mai continueront d’être les symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’UE et de leur lien avec celle-ci ».
La formule, dont l’esprit était présent dans le Traité pour la Constitution européenne, rejetée en 2005, avait été reprise en annexe du Traité de Lisbonne et signée par 16 États membres, mais jusqu’alors pas par la France.
La Présidente du Front national, Marine Le Pen, a considéré mercredi sur Twitter qu’il s’agissait du « dernier clou sur le cercueil du "Non" de 2005 », en accusant le chef de l’État d’agir « en valet de l’UE ».