Des liens se tissent quand le faux père apprend à Adrien-Alexia à faire en chantant La Macarena un massage cardiaque à une vieille dame. Agathe Rousselle prête ses traits étonnants à cette tueuse en série qui massacre les occupants d’une villa au luxe très méditerranéen (Tarantino, nous voilà) ou se tortille sur le toit d’un camion durant un bal du 14 Juillet. Vincent Lindon apprivoise ce monstre si humain. Son regard se noie dans les lointains, se perd dans l’infini.
Julia Ducournau dirige cette folie comme on conduit une autotamponneuse, dans des lueurs de néons à la Gaspard Noé. De justesse, elle évite de basculer dans le grotesque. C’est souvent à deux doigts. Cela s’appelle avoir de la personnalité. Elle est hors du commun.
D’habitude, avant chaque film, parce qu’aller au cinéma est devenu très risqué, on attend de lire la cruelle critique d’Éric Neuhoff, le meilleur médicament contre le woke et les tarés de la discriminationalité. Cela permet de se dégoûter d’aller voir une interminable publicité sociétale pour la dégradation des mœurs déguisée en art ou en film. On a l’impression de gagner 10 euros, ce qui n’est pas rien en ces temps de great disette néolibérale.
On s’installe dans notre Voltaire, on salive d’avance des petites cruautés, et on attaque l’article du Figaro, des envies de meurtre culturel dans les yeux, une joie mauvaise sur le visage. Et là, le choc, la trahison, la fin d’un monde : Neuhoff n’a pas détesté ! Pas une phrase anti-movie ! Pas une formule choc assassine ! Mais que reste-t-il au monde pour lutter contre la propagande queer antiraciste ? Car c’est ce qui transpire du film, et Julia Ducournau, sa réalisatrice, ne le cache même pas.
« Je voulais remercier infiniment le jury de reconnaître avec ce prix le besoin avide et viscéral qu’on a d’un monde plus inclusif et plus fluide »
Julia Ducournau au bord des larmes lors de son discours tant l'émotion est forte. Maintenant, il ne vous reste plus qu'à aller voir cette Palme d'Or au cinéma
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Au fait, qui est Julia ?
Julia Ducournau naît en novembre 1983, à Paris. Ses parents sont respectivement gynécologue et dermatologue. […] En 2003, elle entre en 3e année de double licence de lettres modernes-anglais à la Sorbonne-Paris IV, après avoir effectué deux années de hypokhâgne-khâgne (spécialité lettres modernes) au lycée Henri-IV à Paris.
En 2004, elle obtient sa double licence avec mention assez bien. La même année, elle intègre le département scénario de La Femis. Dans le cadre de ses études à La Femis, en partenariat avec l’école, elle a l’occasion de participer à un atelier d’écriture scénaristique à l’université Columbia encadré par Israël Horovitz. Elle sort diplômée de La Femis en 2008. (Wikipédia)
Taisez-vous ! On vous voit venir tout de suite avec vos grands sabots de la Wehrmacht : gynéco, fac de lettres, Femis, Columbia (vivier de recrutement de la CIA) et Israël ! Le combo total ! Pour vérifier toutes ces inquiétantes caractéristiques, on a été pécher les images disponibles. La suite pourrait s’appeler quand la bande-annonce vaccine contre le film...
SuperGouine contre les sales hommes blancs
Car dans le Ducournau palmé, enfin dans la bande-annonce, il y a une meuf à la Luc Besson qui se prend pour une bagnole, elle fait de tas de bêtises et à un moment donné elle se retrouve torse nu contre un gros Noir. On est bien dans la ligne antiblanche de la dominance politico-culturelle, faite de créatures LGBT lobbyfiées inféodées au catéchisme diabolique du Gland Orient.
On essaye de faire du Neuhoff, qui a trahi notre confiance, mais ça marche moyen. En vérité on n’ira pas voir le Ducournau, parce que si on déblaye les extraits de leur violence imagée, il reste une sorte de supergouine qui nique tout le monde, et ce fantasme antichrétien mille fois branlé au cinéma nous fait bailler.
On n’est pas forcément pour une morale stricte à l’iranienne, où des centaines de milliers de femmes sont lapidées chaque jour (il paraît que les policiers religieux ont un fusil spécial à cailloux pour les lapidations, ça permet de ne pas se baisser pour les ramasser, parce que trop de lapideurs avaient des problèmes de dos) pour avoir mal noué leur tchador (si l’on en croit la presse où officie BHL), où la moindre note de musique dans l’espace public donne lieu à une pendaison de l’impudent avec des bottes de plomb aux pieds.
À vrai dire, le monde d’aujourd’hui nous place devant un choix assez cornélien : soit la charia, soit le monde de Julia. Certes, il existe encore un entre-deux, mais il semble se rétrécir avec l’effet d’étau que tout le monde peut vérifier. D’un côté du monde la morale est déconstruite, de l’autre elle se reconstruit.
Autoplagiat ? Julia a réalisé Grave avant Titane
« La scène d’épilation et du doigt dans Grave, quand je l’ai écrit, je savais que j’avais chopé un bon morceau... »
Insolite : Julia et le concept d’« arche transformative »
Avertissement aux lecteurs
Ne vous laissez pas envoûter par sa beauté qui pourrait vous faire apprécier le cinéma de genre genré ! Résistez ! L’esprit doit être plus fort que le corps ! Ne trahissez pas notre ligne ! Restez purs ! Et si vous flanchez, flagellez-vous un coup !
Grave raconte l’histoire d’une gouine (c’est assez probable) qui a un accident et qui ensuite se gratte partout. C’est à peu près le même scénar que Titane mais il s’appelle pas pareil. Le prochain devrait s’appeler Grave titane ou Titane grave. Attention, il y a une différence notable : dans Grave, la gouine se chope un Arabe et pas un Noir. Peut-être que dans Grave titane, elle se chopera un Blanc. On peut rêver, non ? Après tout, c’est l’objet du cinéma.
Enfin, c’était.
Bonus : les critiques des spectateurs sur Allociné
Pour être honnêtes, les critiques ci-dessous émanent du sous-dossier à zéro étoile, mais qui est le plus fourni des six sous-dossiers.
« Quel film ridicule ! moi qui m’attendait à du cronenberg..Personnages incompréhensibles ; scénario pas crédible ; images putassières. Ridicule je vous dis ! »
« D’une vulgarité incroyable. Il est incompréhensible d’encenser un film pareil, enfin si on peut appeler ça un film. »
« Bon et bien voilà, je suis allé voir ce film ou disons plutôt cette chose cet après-midi. Ce "truc" donc est une vraie abomination cinématographique, pour aller droit au but une horreur sans nom, un délire gratuit, composé d’ultra violence absurde, sans queue ni tête. Pour faire court c’est complètement nul, dérangeant et nul, affligeant !. Je ne regarderai plus jamais Lindon de la même manière à compter d’aujourd’hui. Qu’est-il allé faire dans ce déplorable cirque scabreux et atterrant. Séduire les bobos élitistes branchouilles du 7ème art, sous-art ? J’ai observé les gens quitter la salle les uns après les autres. J’ai entendu parler tout seul ceux qui restaient à base de "c’est débile", "c’est bizarre", "c’est nul", "c’est complètement idiot", "Quelle horreur !"... Voilà pauvre peuple français que nous sommes, où nous en sommes... A quoi sert de vouloir faire du cinéma pour pondre un truc pareil ? On se le demande... Mais quel est votre but Julia Ducournau ? Nous faire vomir ? Fuir ? Ne me dites pas réfléchir vous allez me faire rire... Et ce pauvre Lindon, que j’ai croisé il y a peu par hasard dans Paris, le regard plein de respect et impressionné que je fus. Pauvre France ! ... Pauvre monde ! »